En Nouvelle-Ecosse, à Dove River, petit village à la frontière du Grand Nord, un trappeur est retrouvé mort dans sa cabane, égorgé et scalpé. Dans cette communauté pieuse où la plupart des autochtones sont des chasseurs ou des guides, la nouvelle provoque une onde de choc. Surtout pour Mme Ross qui a découvert le corps et constaté dans la foulée la disparition de son fils Francis. Incapable de croire en sa culpabilité et accompagnée de Parker, un énigmatique trappeur Indien, elle se lance à sa poursuite, au nord du nord, dans l'immensité impénétrable des plaines hostiles. Roman d'aventures, western glacé, Stef Penney signe un récit haletant, où se mêlent le suspense et l'épopée, la violence et la nostalgie des grands espaces.    « Ambitieux et généreux à mi-chemin des grands westerns hollywoodiens et des récits d'aventures de Jack London. »  Christophe Mercier, "Le Figaro"    "Traduit de l'anglais  par Pierre Furlan"

La tendresse des loups

De toute évidence, le secret du bonheur ... est une variation du principe général de vous cogner la tête contre un mur, puis de s'arrêter.

... Cela montre juste que vous ne pouvez rien laisser derrière. Vous apportez tout avec vous, que vous le souhaitez ou non.

Parce que je travaille assez lentement, je dois m'intéresser à une longue période de recherche et d'écriture. Je ne peux donc pas me voir écrire sur les Londoniens de la classe moyenne moderne de sitôt.

J'adore la recherche, et en fait c'est libérateur parce que vous devez créer votre propre monde. Personne ne peut dire "Je viens de rentrer des années 1860, et vous vous êtes trompé." Quoi qu'il en soit, c'est de la fiction.

Les gitans sont, pour le moins, sous-représentés dans la littérature et le film.

Je suppose que les chapitres courts et les points de vue narratifs différents sont des appareils assez "cinématographiques", qui m'est venu très naturellement.

Je ressens certainement un traction vers les gens et les lieux qui sont loin de ma propre vie.

Si les écrivains sont restés à l'expérience de première main, les romans seraient assez limités.

Chaque fois que je prends un livre, je pense, "Dites-moi quelque chose que je ne sais pas."

Au départ, j'ai seulement décidé d'essayer d'écrire un roman parce que je n'obtenais pas assez de travail de scénarisation. Ce n'était pas une ambition de longue date, et l'idée est certainement venue en premier.

Je méprise cette faiblesse en moi - cette conversation unilatérale sans fin qui prend la place de l'action.

Ce n'est pas parce que nous pensons aux loups (ou au désert, ou à une autre race) comme sauvage et féroce qu'il n'y a pas d'autre côté.

Les fins ne sont jamais soignées, car lorsque la vie continue, il n'y a pas de fin. Vous voudrez peut-être spéculer sur ce que les personnages se présentent après, mais je pense qu'il serait présomptueux de moi pour dicter cela.

Ses oeuvres