Parmi les mystères de la science, l'un des plus grands demeure la question de l'émergence de la vie à partir de la matière inerte. Depuis le début du XXe siècle, les chercheurs tentent sans y parvenir d'y apporter une réponse en élaborant une théorie dérivée des lois fondamentales de la physique. Stuart Kauffman expose dans ce livre une vision en rupture avec cette démarche : la physique seule ne peut pas nous dire d'où nous venons, ni pourquoi notre monde a évolué pour parvenir à l'extrême complexité de notre biosphère. Les cellules sont des systèmes créatifs qui s'auto-organisent en générant leurs propres contraintes, il ne peut donc pas y avoir de lois mathématiques pour modéliser l'émergence puis l'évolution de la vie. Cette vision originale ouvre la voie vers de nouvelles recherches associant des domaines aussi divers que l'étude des flux d'information, l'exobiologie ou encore la vie artificielle.

Au-delà de la physique - Un nouveau regard sur l'origine de la vie

Une nouvelle vision de la science, de la raison et de la religion
Stuart Kauffman tente de définir dans ce livre provocateur, un terrain d?entente entre la religion et la science, en redéfinissant Dieu, non comme pas un Créateur surnaturel, mais comme la créativité naturelle et incessante existant dans l?univers. Pour renforcer l?idée de cette nature sans cesse créatif et imprévisible, Kauffman tire des exemples de la biosphère, de la neurobiologie et de l?économie. De même, lors de discussions détaillées, Kauffman soulève d?importantes questions quant à la possibilité d?auto-organisation des systèmes naturels. A première vue, les hypothèses de Kauffman pourraient plutôt justifier l?athéisme, puisqu?elles rendent inutile l?hypothèse d?un créateur capable de justifier la haute improbabilité du vivant. Mais en revanche, selon Kauffman, les théories de l?auto-organisation réhabilitent une certaine idée de Dieu, un concept à son avis encore fécond pour représenter l?extraordinaire créativité de l?univers lui-même.

Réinventer le sacré - Une nouvelle vision de la science, de la raison et de la religion

Stuart Kauffman tente de définir dans ce livre provocateur, un terrain d’entente entre la religion et la science, en redéfinissant Dieu, non comme pas un Créateur surnaturel, mais comme la créativité naturelle et incessante existant dans l’univers. Pour renforcer l’idée de cette nature sans cesse créatif et imprévisible, Kauffman tire des exemples de la biosphère, de la neurobiologie et de l’économie. De même, lors de discussions détaillées, Kauffman soulève d’importantes questions quant à la possibilité d’auto-organisation des systèmes naturels. A première vue, les hypothèses de Kauffman pourraient plutôt justifier l’athéisme, puisqu’elles rendent inutile l’hypothèse d’un créateur capable de justifier la haute improbabilité du vivant. Mais en revanche, selon Kauffman, les théories de l’auto-organisation réhabilitent une certaine idée de Dieu, un concept à son avis encore fécond pour représenter l’extraordinaire créativité de l’univers lui-même.

Investigations

Au fond du régime chaotique, de légers changements de structure provoquent presque toujours de grands changements de comportement. Un comportement contrôlable complexe semble exclu.

Une société libre qui permet à chaque individu de poursuivre ses propres objectifs égoïstes (sans essayer délibérément de nuire à autrui) produira un état dans lequel l'intérêt de chacun sera optimisé sans qu'aucun individu ne sache à l'avance quel pourrait être cet état.

Ramassez un pignon et comptez les rangées en spirale d'écailles. Vous pouvez trouver huit spirales qui se terminaient vers la gauche et 13 spirales se terminant à droite, ou 13 spirales à droite à gauche et 21, ou à d'autres paires de nombres. Le fait frappant est que ces paires de nombres sont des nombres adjacents dans la célèbre série Fibonacci

L'évolution n'est pas l'ennemi de l'éthique mais sa première source.

Un couple d'amoureux se promenant sur les quais de Seine est en réalité un couple d'amoureux se promenant sur les quais de Seine, et non de simples particules en mouvement.

Je crois que nous avons besoin d'un nouveau «mythe» transnational qui peut transmettre la valeur et le respect. Je crois que nous venons de voir notre univers et notre vie comme créatives, sans agence de réalisation. Le sens émerge avec la vie. Si ce point de vue devient généralisé, il a la promesse de devenir le mythe soutenu que nous devons maintenir à son tour une civilisation mondiale émergente.

Pourtant, qu'est-ce qui est plus génial: croire que Dieu a tout créé en six jours, ou pour croire que la biosphère a vu le jour, sans créateur et partiellement sans loi? Je trouve cette dernière proposition si étonnante, si digne de crainte et de respect, que je suis heureux d'accepter cette créativité naturelle dans l'univers comme une réinvention de «Dieu».

Ses oeuvres

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