"Profoundly honest, shapely, ambitious, engrossing."-New York Times Book ReviewFrom New York Times bestselling author Sue Miller comes a masterful novel about the life of a large family that is deeply bonded by the stranger in their midst-an autistic child. The whole world could not have broken the spirit and strength of the Eberhardt family of 1948. Lainey is a wonderful if slightly eccentric mother. David is a good father, sometimes sarcastic, always cool-tempered. Two wonderful children round out the perfect picture. Then the third child arrives-and life is never the same again. Over the next forty years, the Eberhardt family struggles to live with a flood tide of upheaval and heartbreak, love and betrayal, passion and pain...hoping they can someday heal their hearts. Family Pictures is an unforgettable, insightful, and resounding novel of strength and resiliency against overwhelming circumstances.

Family Pictures - A Novel

Le Maine, 1919. Georgia Rice a dix-neuf ans. Depuis la mort de sa mère, elle s'occupe de toute sa famille. A la suite d'un refroidissement, son médecin diagnostique une tuberculose et l'envoie dans un sanatorium. Libérée de ses devoirs, elle découvre un nouveau monde où tout est possible. Elle rencontre un jeune homme gravement malade qui devient son amant. Le Vermont, de nos jours. A la suite de son divorce, Catherine Hubbard, la petite-fille de Georgia, s'installe dans l'ancienne maison de celle-ci. Tandis qu'elle fait le point sur sa vie, elle tombe par hasard sur des journaux intimes qui lui révèlent la vérité sur la vie de sa grand-mère, et le malentendu à l'origine de son mariage. Les histoires de ces deux femmes - l'une épouse d'un médecin de campagne, l'autre professeur
à San Francisco, la cinquantaine, deux fois divorcée - s'entremêlent dans un subtil tableau impressionniste : les désillusions, les compromis, les moments de bonheur des vies de Georgia et de Cath se répondent et esquissent un émouvant portrait du cœur des femmes.

Le monde de Georgia

Alan Maynard, un architecte en vogue, mène une vie paisible avec sa femme Gaby et leurs deux grands fils. Ils habitent une belle maison du Massachusetts où, après des années houleuses, le couple a enfin trouvé un fragile équilibre.
C'est à ce moment que débarque Lily, la mère d'Alan, une vieille dame atteinte de la maladie de Parkinson, désormais incapable de vivre seule. De son enfance auprès d'elle - elle l'a élevé seule après son divorce - Alan a gardé le souvenir d'une femme froide et distante. Quant à ses Mémoires, qu'elle a publiés à soixante-douze ans et qui l'ont immédiatement rendue célèbre, ils n'ont fait que lui renvoyer l'image d'un passé travesti, et les éloigner un peu plus l'un de l'autre.
Rendue tyrannique par sa notoriété tardive, souvent blessante malgré son indéniable pouvoir de séduction, Lily n'est pas une hôte facile. En dépit des ravages de la maladie, elle a même entamé, avec la complicité d'une ravissante journaliste, un nouveau roman. Ce projet réveille un passé qu'Alan croyait enfoui à jamais et l'entraîne dans une douloureuse remise en question qui accroît encore son ressentiment pour sa mère. Un jour, refusant d'accepter le déclin de ses facultés intellectuelles, celle-ci décide de faire de sa mort une nouvelle victoire sur elle-même et sur les autres...
Une fois de plus, Sue Miller explore avec subtilité les relations familiales dans ce qu'elles ont de plus riche et de plus complexe. Son sens du détail, sa perception très fine des êtres et des situations font de ce roman une oeuvre bouleversante de vérité et d'humanité.

Une invitée très respectable

Randall entre les autres

Il semble que nous ayons besoin de quelqu'un pour nous connaître comme nous le sommes - avec tout ce que nous avons fait - et pardonne-nous. Nous devons le dire. Nous devons être entiers à la vue de quelqu'un: sachez-le sur moi, et pourtant m'aime. S'il te plaît.

La perte apporte de la douleur. Oui. Mais la douleur déclenche la mémoire. Et la mémoire est une sorte de nouvelle naissance, en chacun de nous. Et c'est cette nouvelle naissance après une longue douleur, cette résurrection - en mémoire - que, à notre grande surprise, peut-être, nous réconforte peut-être.

Ma vie d'écriture est toujours un peu désorganisée. C'est difficile pour moi de commencer, mais parfois, une fois que je commence, je vais comme le vent.

Mais la douleur peut être un cadeau pour nous. N'oubliez pas, après tout, que la douleur est l'une des façons dont nous nous inscrivons en mémoire les choses qui disparaissent, qui sont enlevées. Nous les réparons dans nos esprits pour toujours par désir, par la douleur, en criant. La douleur, la douleur qui semble insupportable à l'époque, est la première étape d'impression de la mémoire, la pierre angulaire du temple que nous érigeons en nous en mémoire des morts. La douleur fait partie de la mémoire et la mémoire est un cadeau donné par Dieu.

Mais peut-être que tout est le bien. Il est peut-être préférable de vivre avec la possibilité que dans n'importe quel coin, à tout moment, puisse venir la personne qui vous rappelle votre propre capacité à vous surprendre, à mettre en danger tout ce qui vous est cher. Qui vous rappelle les distances que nous devons combler pour commencer à se savoir les unes des autres. Qui vous rappelle que ce qui semble être - même sur vous-même - peut-être ne pas être. Que comme lui, vous devez être pardonné.

Les gens pensent toujours que je suis le personnage principal de mes livres, mais chacun a été différent, et parfois ils ont été des hommes.

Les enfants doivent voir que Jésus est la meilleure chose qui nous soit arrivée. Et ils ont besoin de savoir que cela peut leur arriver.

Il y a quelque chose de vraiment réparateur, enfin réconfortant, en arrivant à la fin d'une illusion - un faux espoir.

Et je me souvenais de ce moment de notre vie commune, le temps de ces promenades rituelles. Je me souvenais de ce que l'on ressent à ce moment précis où vous commencez à tourner, quand vous êtes exactement en équilibre entre les choses de la vie que vous voulez faire et celles que vous devez faire, et il semble pendant quelques secondes bénies qu'elles sont tout va être pareil.

J'ai écrit un roman au début de la vingtaine; J'ai remporté un prix au lycée - ma nouvelle a été publiée, et j'ai obtenu 50 dollars, ce qui était une affaire énorme.

J'écris toujours mon premier brouillon à la main à long terme, dans des cahiers bordés. Je me déplace dans la maison, je m'assois là où j'aime, et regarde les mots se baisser devant moi, prenant beaucoup de plaisir dans la façon dont ils regardent dans mon étrange écriture sur la page.

Il y a des choses que je lis en faisant de la recherche, et il y a certains livres et écrivains que j'aime juste lire. Il y a des livres de Brian Morten que j'aime, par exemple. Il y a un merveilleux livre d'un écrivain australien nommé Helen Garner appelé «The Children's Bach», et j'aime juste la façon dont elle utilise la langue.

Je pense que je suis moins discipliné que beaucoup d'autres personnes, je le crains, mais d'un autre côté, j'ai écrit beaucoup de livres.

J'essaie de travailler le matin. Habituellement, j'écris en pyjama et je me réunis lentement. Je ne m'organise pas et je ne m'assois pas et je m'habille. Je fais la lessive. Je dérive dans et hors de l'écriture.

Tout ce que j'ai écrit, je vois d'une manière très précise et j'entends dans mon oreille intérieure.

J'ai dû lire "Jane Eyre" six ou sept fois lorsque j'étais adolescente. Et "Kristin Lavransdatter" et "Lorna Doone" quand j'étais plus jeune. Mes parents avaient une bibliothèque assez riche, sans jaquette sur les livres, donc sans description. Il suffisait de prendre un livre sur l'étagère et de commencer à le lire.

Je suppose que dans notre vie contemporaine, nos e-mails cumulatifs pourraient constituer une sorte de journal: cette description informelle de la vie de moment informelle. . Comme je pense à ces notes maintenant - ce que j'ai écrit, ce que j'ai dit - il me semble qu'ils ont dansé à travers la surface juste comme les journaux de ma grand-mère l'ont fait - Anais nin, et je ne l'étais pas non plus. Qui est? Pas même Anais nin.

J'ai été frappé après le 11 septembre par ce qui semblait l'hypothèse que tout le monde endeuillé par cet événement souffrait de la même chose. Je voulais explorer à quel point le chagrin individuel est, à quel point la complexité de la relation du deuil avec la personne décédée.

Je pense que la plasticité du roman est son plus grand défi. Il n'y a pas de règles; il n'y a pas de forme nécessaire. Vous pouvez savoir ce que vous voulez qu'il soit, ou faire, et toujours ne pas savoir comment l'écrire. Il y a des possibilités infinies, des choix infinis. Dans quelle voix devrait-elle être? Quels événements commencent? Quels personnages en feront partie?

Et si nous avions été complètement ouverts? Vous avez fait des blagues sur la première femme? Et si nous avions été ce genre de famille? Eh bien, j'aurais été différent, sûrement. Mais pas parce que je connaissais le secret. Car ce n'était pas le secret - le secret qui n'était pas un secret de toute façon - qui a conduit à l'austérité de nos vies. C'est l'austérité qui a conduit au secret. Et ce qui m'avait marqué, probablement surtout, c'était l'austérité. Il avait également fait des secrets de ma vie. Ou des silences, de toute façon, qui sont devenus des secrets. Qui est devenu des mensonges.

J'ai ressenti le genre de désespoir, je pense, qui annule la possibilité d'empathie ... qui vous rend méchant.

Ma mère était une personne dramatique et égocentrique, et elle est décédée devant mon père, décédé de la maladie d'Alzheimer. Mais je pensais souvent que Dieu, nous avons eu tellement de chance que c'était l'ordre dans lequel ils sont morts parce qu'elle se serait sentie sur.

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