Qu'est-ce que l'inspiration ? Que nous apposent les états de conscience altérés ? Que cherche-t-on au-delà des perceptions rationnelles ? Dans la lignée de Michaux, Burroughs, McKenna ou de la Chemical Generation, Tao Lin expérimente et explore, d'un psychotrope à l'autre et de façon inédite, le effets des stupéfiants sur le corps et la psyché humaine.

Trip - Psychédéliques, aliénation et changements

Deux années de la vie d'un jeune auteur culte ou, selon ce dernier, « un livre sur la nature unidirectionnelle du temps et la manière dont elle rend tout beau et triste ».

Vol à l'étalage

« Une véritable sensation littéraire » - Rolling Stone « Lin à l'apogée de l'humour et du mordant. » - Globe and Mail « D'une grande force émotionnelle, un roman sans une once d'autoapitoiement, de mélodrame ou d'affectation, qui fait du glacial Lin l'icône parfaite d'une génération exposée à la maturité. » - Publishers Weekly « Un chef-d'oeuvre moderne. Taipei a moins à voir avec son temps qu'avec la littérature traditionnelle de Hamsun, Hemingway et Musil. » - New York Observer « Avec Taipei, Tao Lin devient le styliste le plus intéressant de sa génération. » - Bret Easton Ellis

Taipei

Vol à l'étalage chez American apparel

Qualifié dès ses premiers écrits d'«écrivain de la génération Internet», de «Kafka de la génération iphone», de «révélation hipster» ou encore de nouveau prodige de la littérature selon le New-York Magasine, Tao lin est devenu avec ce roman une nouvelle voix incontournable dans le paysage américain, et il illustre bien la modernité, le renouveau et la vitalité de la littérature US.Taipei est un poème, ou une élégie, sur la façon dont nous vivons aujourd'hui. En suivant Paul, de New York où il se fait un chemin artistique à travers les scènes artistiques et littéraires de Manhattan, jusqu'à Tai Pei, ville de ses origines, on observe l'échec d'une relation amoureuse en même temps qu'une autre naît sur internet et s'épanouit en un mariage inattendu à Las Vegas. C'est un étrange roman d'amour et de formation, qui se révèle une passionnante réflexion sur la mémoire, l'amour et ce que signifie être vivant, jeune et marginal en Amérique et n'importe où.Il s'inscrit avec évidence dans une littérature moderne et connectée, aux côtés, entre autres, de Bret Easton Ellis ou de Douglas Coupland. Et pour le sens du vide contemporain et son ironie désespérée, du côté de Houellebecq et de Wallace. Bret Easton Ellis considère quant à lui Tao Lin comme «le styliste le plus intéressant de sa génération» et la presse américaine a réservé un triomphe à Taipei.

« Une véritable sensation littéraire » - Rolling Stone« Lin à l'apogée de l'humour et du mordant. » - Globe and Mail« D'une grande force émotionnelle, un roman sans une once d'autoapitoiement, de mélodrame ou d'affectation, qui fait du glacial Lin l'icône parfaite d'une génération exposée à la maturité. » - Publishers Weekly« Un chef-d'oeuvre moderne. Taipei a moins à voir avec son temps qu'avec la littérature traditionnelle de Hamsun, Hemingway et Musil. » - New York Observer« Avec Taipei, Tao Lin devient le styliste le plus intéressant de sa génération. » - Bret Easton Ellis

Dakota Fanning a seize ans et vit dans le New Jersey, Haley Joel Osment en a vingt et un et habite New York. Ils font connaissance sur Internet et s'éprennent l'un de l'autre, Le nouveau couple mange bio, vole dans les magasins, disserte sur la vie et l'ennui, mais échoue souvent à se comprendre. Lorsque le jeune homme vient s'installer chez sa petite amie, les personnages se dévoilent, laissant apparaître leurs failles, mais aussi les mensonges et les manipulations.

Richard Yates

Ce roman, même s'il s'intitule Richard Yates, n'a qu'un lointain rapport avec l'auteur éponyme. Ce n'est en aucun cas une biographie, le titre fait plutôt appel (même s'il est fait référence à quelques reprises à l'écrivain Richard Yates) à la sensation d'approximation, de « réalité abstraite » qu'on vit lorsqu'on s'aperçoit de la différence entre un contenant et son contenu, ou lorsqu'on compare des éléments aussi paradoxalement éloignés l'un de l'autre que l'Art et la Vie : une situation étrange et pourtant familière, nous laissant dans un doux état de confusion.
Deux jeunes gens, que l'auteur affuble de noms d'acteurs américains, Haley Joel Osment, 21 ans, habitant New York, et Dakota Fanning, 16 ans, habitant dans le New Jersey, font connaissance sur internet et s'éprennent l'un de l'autre. Après une première rencontre réelle au domicile de l'adolescente, ils enchaînent les allers-retours entre New York et le New Jersey. Le couple mange végan, vole dans les magasins et disserte sur la vie et l'ennui, se sent seul, échoue souvent à se comprendre.
Lorsqu'ils ne sont pas ensemble, ils discutent en chat, alimentent leur spleen et une relation entre bonheur fulgurant et déprime suicidaire. Lorsque Joel quitte son appartement de New York pour s'installer dans le New Jersey, les deux personnages se dévoilent, laissant apparaître leurs blessures, leurs pulsions, leurs failles. Et Joel découvre alors les mensonges et manipulations de Dakota. Des jeunes ligotés par leurs liens virtuels, des adultes désarticulés par le réel, un récit entre l'hypnose et l'anesthésie.
L'écriture minimaliste de Tao Lin et son humour à froid nous plongent dans la dépression générationnelle de ceux que l'on nomme les hipsters. Et, au détour d'une conversation en ligne apparemment anodine, les démons surgissent, avec toujours, en fond sonore, une solitude que l'on embrasse et dont on rit, comme pour l'apprivoiser.

Une société existe-t-elle où il est devenu acceptable de porter des «casques» entourant toute sa tête lorsqu'il est en public pour préempter l'interaction sociale

Beaucoup de gens pensent que je suis végétalien. Je ne suis pas.

Se concentrer sur le fait d'être une personne au lieu d'un asiatique ou d'un [tout] semble promouvoir une vision du monde qui encourage les gens à traiter les autres en fonction de ce que chaque personne a spécifiquement fait dans sa vie, ce qui semble réduirait des choses telles que la guerre, le racisme, L'injustice, les «crimes de haine», [d'autres choses que la plupart des gens ressentent une aversion].

Le patriotisme est la croyance que toutes les vies humaines ne valent pas la même chose.

Enfant, elle avait toujours eu ce qu'elle imaginait être des pensées fascinantes, mais ne les disait jamais. Une fois, petite fille, à la récréation, elle pensait que si elle courait très vite vers un poteau, puis qu'elle l'attrapait et se tournait rapidement, une partie d'elle continuerait et qu'elle deviendrait deux filles.

La vie, a appris les gens, n'était pas facile. La vie n'était pas du gâteau. La vie n'était pas un gâteau aux carottes.

J'ai généralement une biographie de Kafka dans ma salle de bain. C'est un livre que je peux ouvrir au hasard et que je me sens immédiatement intéressé. C'est vraiment drôle. Avec ce livre, puisque je l'ouvre au hasard et immédiatement intéressé, je ne ressens pas le besoin de lire plus que je ne veux lire, en ce qu'il n'y a pas, comme, une intrigue qui me mène. Je peux donc m'arrêter chaque fois.

Bien que si l'amour était un animal, Garret le savait, ce serait probablement le monstre du Loch Ness. Si cela n'existait pas, cela n'avait pas d'importance. Les gens en ont fait des modèles, ont mis dans l'eau et ont pris des photos. Le canular était assez bon. L'idée. Bien que certaines personnes le craignaient, souhaitaient que cela disparaisse, avait leur vie assurée contre le fait d'être mangé vivant par lui.

Il semble que je ne suis pas [heureux]. Parce que si vous regardez mes tweets et ce que je pense et dis, il semble que je m'inquiète de ce qui va se passer.

Notez les similitudes avec le bouddhisme, un bouddhiste qui a atteint le nirvana n'est pas triste principalement parce qu'il ne connaît pas le concept de SAD [...]

Si un contexte et un objectif sont définis, je pourrais dire s'il est bon ou mauvais. Mais dans l'ensemble, je ne considère pas les choses comme bonnes ou mauvaises. Je suis donc comme un robot ou un ordinateur dans ce sens. Alors peut-être que c'est pourquoi les gens ne pensent pas qu'ils me connaissent quand ils lisent mon écriture.

J'ai pleuré lorsque mon ex-petite amie m'a envoyé un SMS disant à quel point elle aimait mon cadeau à elle.

Je ne sais pas comment incorporer des regrets. Mais je dirai, comme: "Cela m'a affecté de cette façon", "J'ai appris ceci", "La prochaine fois, je le ferai peut-être différemment".

Si j'écrivais sur «être [abstraction]», j'ignorerais les questions existentielles (comme la mort, le temps limité, la nature arbitraire de l'univers, le mystère de la conscience) que je ressens le plus m'affectant dans ma vie et réfléchissez au plus du temps. Une autre raison est qu'il ne semble pas spécifique ou précis pour moi, d'écrire sur "être [abstraction]". Je pense qu'il y a d'autres raisons.

Un monde sans bien ni mal était un monde qui ne voulait pas de lui-même, rien d'autre que lui-même, ou quoi que ce soit d'autre que ces deux choses, mais qui voulait quand même quelque chose. Un monde sans bien ni mal vous a invité, s'est plaint de vous et vous a donné des cookies. Ne partez pas, il a dit, et vous a donné un cookie végétalien. Il évitait le contact visuel, mais touchait parfois votre genou. C'était le monde sans vrai ni faux. Cela n'avait aucun sens. Il voulait juste un peu de sens.

Si je me concentrais dur sur l'obtention d'un agent littéraire et que je fais des choses comme ça, au lieu de concevoir l'en-tête de mon blog, j'aurais plus d'argent, je pense. Je pense que je ne me considère pas comme un auteur. Je me considère comme une personne. Je vois [n'importe quoi] dans le cadre de la personne, donc je me sens bien avec le "marketing" ou d'autres choses comme ça.

La mort est la fin de la peur de la mort. [...] Pour l'éviter, nous ne devons pas arrêter de le craindre et donc la vie est la peur. La mort est le temps parce que le temps nous permet de nous diriger vers la mort que nous craignons à tout moment lorsque vous vivez. Nous nous déplacons et c'est la peur. Le mouvement dans l'espace nécessite du temps. Sans mort, il n'y a pas de mouvement dans l'espace et pas de vie ni peur. Être conscient de la mort, c'est être vivant, c'est craindre, c'est se déplacer dans l'espace et le temps vers la mort.

La solitude peut piloter un hélicoptère à travers une forme découpée d'un hélicoptère de la même taille que l'hélicoptère et c'est seulement une compétence et ce n'est pas assez bon mais c'est toujours incroyable.

Il semble que la plupart des gens conviendront qu'ils aimeraient s'ils étaient traités par d'autres personnes en fonction de ce qu'ils ont fait concrètement dans leur vie, pas ce que les autres ont fait, avec leur vie.

Si je n'aime pas quelqu'un et que je commence à lire leurs affaires, il semble que mon cerveau commencera automatiquement à critiquer tout ce qui est là. Il est vraiment difficile de lire un livre sans avoir toutes ces informations extérieures vous disant quoi en penser.

Quand je parle à quelqu'un, je pense «puis-je utiliser ce dialogue dans un livre», a déclaré Luis. »Si la réponse est non, j'essaye de parler à quelqu'un d'autre.

Je continue d'investir dans le futur, et je n'ai pas atteint le point où je ne fais pas ça.

Il lui semblait parfois que pour l'amour de travailler, il devait être juste, qu'il ne devait dire que la moitié de la blague, et elle l'autre moitié. Sinon, ce ne serait pas de l'amour, mais quelque chose d'autre - de la population ou du divertissement, ou de la comédie stand-up.

Si vous êtes, comme un doctorant en anglais, et que vous regardez chaque instance que Richard Yates est mentionné dans le livre ... il a en quelque sorte son propre récit que l'on pourrait analyser et rédiger des critiques littéraires.

Je pense que les chats Gmail sont différents des conversations IRL car les chats Gmail sont enregistrés par Gmail exactement au fur et à mesure qu'ils se sont produits. J'aime les SMS et les e-mails. On dirait que je n'ai rien à dire qui n'est pas évident sur les textes, les e-mails et les chats Gmail.

Je pense que Bret Easton Ellis a dit qu'il ne s'identifiait pas complètement à ses personnages. Et je pense qu'il les a déjà appelés immoraux.

Levez-vous parfois de l'ordinateur et regardez-vous autour de la pièce et savez-vous que vous êtes seul, je veux dire vraiment le savoir, puis vous avez peur?

Je ne penserais pas du tout à la moralité de mes personnages. Et je pense que je m'identifie pleinement à tous les personnages principaux sur lesquels j'ai écrit et que je dirais que je les suis à peu près. Donc, en ce qui concerne cela, je ne pense pas que je sois similaire à Bret Easton Ellis.

En moyenne, puisque l'envie de me tuer n'est pas si forte que je me tue, le monde vaut la peine d'être vécu.

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