Theodor Holm Nelson (né le 17 juin 1937 à Chicago) est un sociologue américain, pionnier de l'histoire des technologies de l'information. Il est considéré comme l'inventeur du terme hypertexte (1965).

Les détails techniques comptent beaucoup, mais la vision unificatrice est plus importante.

Le but des ordinateurs est la liberté humaine.

L'intertwingularité n'est généralement pas reconnue - les gens continuent de prétendre qu'ils peuvent rendre les choses profondément hiérarchiques, catégorisables et séquentielles lorsqu'ils ne le peuvent pas. Tout est profondément entrelacé.

Les quatre murs de papier sont comme une prison parce que chaque idée veut jaillir dans toutes les directions - tout est lié à tout le reste, parfois plus que les autres.

Dire des gars en informatique qu'ils ont besoin d'avoir la permission de citer des choses, c'est comme avoir à parler aux petits enfants de la mort.

Le World Wide Web est précisément ce que nous essayions d'empêcher. Nous avons prévu il y a longtemps les problèmes des liens à sens unique, des liens qui se brisent (pas de publication à long terme garantie), aucun moyen de publier des commentaires, pas de gestion de version, pas de gestion des droits.

Les idées continuent, vous avez le matériel, vous coupez parce qu'il y a une limite à l'espace qui vous est autorisé. Et l'espace est limité en raison de certaines autres contraintes qui ont à voir avec l'argent ou l'impression ou autre chose.

Donc, cette notion d'hypertexte me semblait immédiatement évidente parce que les notes de bas de page étaient déjà les idées qui se tortillaient, luttant pour se libérer, comme un chat essayant de sortir de vos bras.

Comment MS-DOS est-il comme MSG? Les deux soulèvent votre tension artérielle et vous donnent une sensation de resserrement autour de votre front.

Apprendre à programmer n'a plus à voir avec la conception de logiciels interactifs que l'apprentissage du type de contact a à voir avec l'écriture de poésie

Ce que nous appelons maintenant le navigateur, c'est ce qui définit le Web. Ce qui correspond au navigateur, c'est le World Wide Web et un certain nombre de normes triviales pour gérer cela afin que le contenu arrive.

Je considère le professionnalisme comme une maladie de propagation du monde actuel, une sorte de poly-oligarchie par laquelle divers groupes (conducteurs de métro, travailleurs sociaux, maçon) peuvent arrêter les choses si leurs demandes particulières ne sont pas satisfaites. (Pendant ce temps, la non-pertinence de chaque profession augmente, proportionnellement à sa rigidité croissante.) Ces groupes chanceux exigent davantage à chaque tour - mais en attendant, le nombre qui sont en permanence au chômage augmente et se développe.

N'importe quel imbécile peut utiliser un ordinateur. Beaucoup le font.

Mais il me semblait que dès que vous avez un stockage informatique, vous pourriez mettre tous les points dans lesquels vous vouliez - rendre ceux qui sont moins pertinents pour votre sujet central, plus loin ou permettre au sujet central de se déplacer au fur et à mesure que le lecteur continuait.

La bonne nouvelle sur les ordinateurs est qu'ils font ce que vous leur dites de faire. La mauvaise nouvelle est qu'ils font ce que vous leur dites de faire.

En ce moment, vous êtes prisonnier de chaque demande que vous utilisez. Vous n'avez que les options qui vous ont été données par le développeur de cette application.

Les ordinateurs sont hiérarchiques. Nous avons un bureau et des fichiers hiérarchiques qui doivent tout signifier.

Donc, dans mon incertitude, je suis allé aux études supérieures et tout cela s'est produit.

Donc, le but était de pouvoir avoir un support qui enregistrerait toutes les connexions et toutes les structures et toutes les pensées que le papier ne pouvait pas. Étant donné que l'ordinateur pouvait contenir n'importe quelle structure sous n'importe quelle forme, c'était la voie à suivre.

J'ai longtemps été alarmé par l'acceptation par les moutons des gens du terme «technologie informatique» - cela semble si objectif et inexorable - lorsque la plupart des technologies informatiques sont vraiment un tas d'idées transformées en conventions et en forfaits.

Le pouvoir corrompt et le pouvoir obsolète corrompt de façon obsolète.

Le Web est trivialement simple - un succès massivement et c'est comme le karaoké - n'importe qui peut le faire.

Le monde n'est pas encore terminé, mais tout le monde se comporte comme si tout était connu. Ce n'est pas vrai. En fait, le monde de l'informatique tel que nous le connaissons est basé sur une tradition qui se dandinait au cours des cinquante dernières années, de plus en plus de taille et d'infondité, et définit essentiellement la façon dont nous faisons tout. Je pense que le monde informatique d'aujourd'hui est basé sur des malentendus techniques de la pensée humaine et de la vie humaine. Et l'imposition de structures inappropriées dans tout l'ordinateur est l'imposition de structures inappropriées sur les choses que nous voulons faire dans le monde humain.

Ils disaient que les ordinateurs s'occupent des chiffres. C'était absolument absurde. Les ordinateurs traitent des informations arbitraires de toute nature.

Je pensais que j'allais être un cinéaste, mais en même temps, j'étais un intellectuel et je sentais que je pouvais apporter une contribution à un domaine, pour l'instant, non inventé.

Permettez-moi d'introduire le mot «hypertexte» pour signifier un corps de matériel écrit ou pictural interconnecté d'une manière si complexe qu'elle ne pouvait pas être présentée ou représentée sur papier.

Au cours de ma deuxième année à des études supérieures, j'ai suivi un cours informatique et c'était comme une éclaircissement.

Le bureau sans papier est possible, mais pas en imitant du papier. Notez que la calèche sans chevaux n'a pas fonctionné en imitant les chevaux.

J'étais très intensément préoccupé par toutes sortes de nouveaux médias.

Je suis chauviniste du design. Je crois que le bon design est magique et ne pas être légèrement bricolé. La différence entre un grand design et une moche est dans le maillage des mille détails qui s'adaptent ou ne le font pas, et l'esprit de l'intellect passionné qui les a attachés ensemble, soit essayé. C'est pourquoi la programmation - ou l'achat de logiciels - sur la base de "listes de fonctionnalités" est un effort condamné et malavisé. Les fonctionnalités peuvent être réunies, comme dans une poubelle, ou soigneusement posées et entrelacées dans l'unification élégante, comme dans APL, ou la langue en avant, ou le jeu des échecs.

Ses oeuvres