Les relations sont au cœur de notre existence car elles sont le cœur de Dieu et nous sommes à son image.

Les premiers textes religieux en Occident attribuent à l'humanité à la fois une préhistoire et un destin parmi les dieux. M. David Litwa présente une enquête frappante sur les variétés que cette dernière de ces croyances a eues, à l'intérieur et à l'extérieur de la tradition chrétienne. Devenir divin reconstruit une mosaïque accessible et fascinante de cette idée trop négligée, en utilisant des figures aussi disparates que les cultistes orphiques, Augustine et Nietzsche.

Ce que nous choisissons d'adopter, à réagir, c'est le reflet le plus pur de qui nous sommes et de ce que nous aimons.

Une divinité suprême ne nous doterait pas plus d'intellect et ne s'attendrait pas plus à ce que nous l'abandonnions dans les moments de perplexité, qu'il ne nous façonnerait des yeux pour voir et nous demanderait de les fermer aux étoiles.

Sans contrainte, sans aucune forme de contrainte mentale, l'acte de croyance devient la projection la plus libre possible de ce qui réside dans nos cœurs. Comme l'image du poète d'une cloche d'église qui ne révèle sa musique latente que lorsqu'elle est frappée, ou une libellule qui ne fait que flammer sa beauté uniquement en vol, le contenu d'un cœur humain est enterré jusqu'à ce que l'action l'appelle. Le plus grand acte d'auto-évaluation se produit lorsque nous choisissons ce que nous croirons, dans cet espace de liberté qui existe entre savoir qu'une chose est et savoir qu'une chose ne l'est pas.

Les mortels qui opèrent dans la zone grise entre la conviction et l'incrédulité sont en mesure de choisir le plus significatif, et avec des conséquences les plus significatives […] peut-être qu'un seul sceptique peut apprécier le miracle de la vie sans fin.

Ce qui est toujours en jeu dans toute décision que nous prenons, c'est ce que ce choix nous transforme.

Le plus grand acte d'auto-évaluation se produit lorsque nous choisissons ce que nous croirons, dans cet espace de liberté qui existe entre savoir qu'une chose est, et savoir qu'une chose ne l'est pas.

Le pouvoir de Dieu ne repose pas sur la totalisation de la toute-puissance, mais sur sa capacité à alchimiser la souffrance, la tragédie et la perte de sagesse, de compréhension et de joie.

Ce que nous choisissons d'adopter, à réagir, c'est le reflet le plus pur de qui nous sommes et de ce que nous aimons. C'est pourquoi la foi, le choix de croire, est, en dernière analyse, une action qui est positivement chargée de signification morale.

Le paradis n'est pas un club dans lequel nous entrons. Le paradis est un état que nous atteignons, conformément à notre «capacité à recevoir» une nature bénie et sanctifiée.

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