"Dès que je rentre, je me mets à écrire. La dernière chose que je pensais faire dans ma vie était d'écrire un livre. Mais j'ai eu besoin de raconter cette histoire folle. L'histoire de ma famille, une famille heureuse et aimante dont la vie a basculé. J'ose espérer que le récit de ces événements permettra de mieux les comprendre. Je suis la femme de Roman Polanski. Il est, selon qui vous êtes, l'incarnation d'une génération, un survivant, un mythe, un génie, un salaud. À une époque où l'on préfère ce qui est vraisemblable à ce qui est vrai, j'ai voulu allumer un contre-feu." 

Une vie incendiée est le récit inédit, poignant et intime d'Emmanuelle Seigner. Une prise de parole qui fait la lumière sur une histoire hautement médiatisée, une affaire sensible, complexe, aux répercussions dévastatrices pour de nombreuses personnes, à commencer par elle-même. L'actrice prend courageusement la parole pour la première fois et livre enfin sa vérité.

Une vie incendiée

"Dès que je rentre, je me mets à écrire. La dernière chose que je pensais faire dans ma vie était d'écrire un livre. Mais j'ai eu besoin de raconter cette histoire folle. L'histoire de ma famille, une famille heureuse et aimante dont la vie a basculé. J'ose espérer que le récit de ces événements permettra de mieux les comprendre. Je suis la femme de Roman Polanski. Il est, selon qui vous êtes, l'incarnation d'une génération, un survivant, un mythe, un génie, un salaud. A une époque où l'on préfère ce qui est vraisemblable à ce qui est vrai, j'ai voulu allumer un contre-feu". Une vie incendiée est le récit inédit, poignant et intime d'Emmanuelle Seigner. Une prise de parole qui fait la lumière sur une histoire hautement médiatisée, une affaire sensible, complexe, aux répercussions dévastatrices pour de nombreuses personnes, à commencer par elle-même. L'actrice prend courageusement la parole pour la première fois et livre enfin sa vérité.

J'ai fait de grandes choses au théâtre. J'ai fait de beaux rôles, la cloche de plongée et le papillon ou La Vie en Rose. Et j'aime mon rôle dans Frantic.

Tout dans la vie, mauvais ou bon, vous fait changer et grandir - heureusement, parce que si ce n'était pas le cas, nous serions des machines.

J'ai toujours été très doué pour convaincre les gens. Par exemple, si j'arrive dans un aéroport et que je suis en économie, je peux toujours convaincre le gars de me mettre en première classe.

J'ai fait de grandes choses au théâtre. J'ai fait de beaux rôles, «The Diving Bell and the Butterfly» ou «La vie en rose». Et j'aime mon rôle dans «Frantic».

Ma sœur Mathilde est une actrice, mais plus comme une Jennifer Aniston française. Elle est célèbre juste en France. Elle est très commerciale et fait de grandes comédies. Donc, le jeu faisait partie de ma famille, et c'est ainsi que j'ai été élevé.

Je voulais être Mick Jagger depuis l'âge de 18 ans. Je déteste être dépendant de quiconque. Avec ma musique, je peux faire ce que je veux. Je pense aussi que cela m'a rendu plus détendu en tant qu'actrice.

En France, je suppose qu'il y a quelque chose comme une tyrannie dans les mentalités - nous acceptons mal le succès, beauté, argent. Les gens sont certainement envieux, et cela crée une énergie négative. C'est énervant. J'ai beaucoup souffert à la fois. J'ai dû me battre plus fort que les autres. Ajoutez à cela mon mariage avec Polanski.

Je n'aime pas l'idée de m'intégrer dans un moule pour me conformer. Ce que j'aime, c'est le danger, la différence - être imprévisible.

Je pense que l'âge est juste quelque chose d'écrit sur un morceau de papier. Je veux dire, vous rencontrez parfois des enfants de 20 ans qui sont comme des personnes âgées. Je n'ai jamais pris beaucoup de compte de l'âge tout au long de ma vie - le mien ou quelqu'un d'autre.

Lorsque mon mari a gagné la Palme d'Or en 2002, je portais la même robe deux jours de suite. Ma fille a dit: «Maman! Avez-vous dormi dans votre robe? Mais je pense que c'est cool de porter la même chose. Je dois me sentir à l'aise.

Parfois, lorsque vous faites de grands films, vous pouvez parfois perdre un peu d'âme.

Je n'ai jamais eu le moindre désir de subir une chirurgie esthétique - en partie parce que je ne veux pas ressembler à un étranger et en partie parce que c'est agréable de vieillir en quelque sorte. De plus, je pense que si votre âme est belle, alors le reste d'entre vous reste belle.

Agir dans une autre langue est génial, et je l'ai fait. Mais vous ne pouvez pas le faire aussi bien que vous pouvez le faire dans votre propre langue.

La Vénus à la fourrure est très Polanski : vous avez le couteau de Rosemary's Baby ; vous avez Thomas déguisé en femme comme dans The Tenant, quand Vanda le maquille, on dirait Cul de Sac ; la robe de Tess et d'autres détails qui sont très Polanski. Il est tombé amoureux de la pièce parce qu'elle lui ressemble tellement.

Je viens d'une famille d'acteurs. Mon grand-père était comme un Laurence Olivier avec la comédie française. Depuis que j'ai quatre ans, je suis allé chaque semaine au comédie française. Ma tante et ma grand-mère étaient là, mais mon grand-père était une grande star.

J'ai grandi autour des jardins du Luxembourg, donc je suppose que c'est mon meilleur souvenir.

Il y a beaucoup de bons rôles pour les hommes, toujours et pour les très jeunes filles. Mais pour les femmes, pas beaucoup.

J'ai commencé comme modèle quand j'avais 14 ans parce que je voulais gagner de l'argent.

Quand j'ai fait «frénétique», je n'avais pas beaucoup d'expérience. Mon anglais était si mauvais, et j'ai fait un bon travail, je pense, mais je n'étais pas incroyable.

Je ne veux pas vraiment me retrouver face à face avec 10 000 paparazzis. Je veux juste être à l'aise.

Je n'aime pas la cuisine française. J'aime tout sauf la cuisine française.

Je suis sûr que mes enfants seront des artistes. J'espère qu'ils dirigeront parce que c'est beaucoup plus intéressant. Agir est génial, et je l'adore, mais c'est très passif, et cela dépend du désir des autres, et vous dépendez des autres tout le temps.

Ses oeuvres

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