Bien que Thomas d'Aquin (1225-1274) soit considéré comme l'un des principaux maîtres de la théologie catholique, les textes retenus dans cette anthologie ne concernent que la vie morale et la vie sociale. Thomas considère que contrairement aux animaux, l'homme a non seulement le pouvoir de produire son action par lui-même mais aussi de la diriger selon sa propre volonté, d'échapper au déterminisme. Sous cet aspect, les hommes sont des êtres de liberté, responsables de leurs actes. Du fait de cette dignité particulière qui la place au sommet de l'échelle des êtres, la personne humaine ne peut pas appartenir tout entière à la communauté politique. Certes, dit Thomas, la personne est ordonnée au bien commun et donc elle doit s'engager dans la cité, au service des autres, parce qu'elle est une partie de la cité qui est un tout plus grand que la partie. Mais la personne ne saurait jamais se réduire au service de la communauté ou de l'Etat. Elle existe aussi pour elle-même comme un tout. Il en découle que le pouvoir doit être limité et qu'il ne peut imposer aux hommes des obligations qui seraient illégitimes au regard de la loi naturelle.

Textes choisis

This   carefully crafted ebook: "Summa Theologica (All Complete &   Unabridged 3 Parts + Supplement & Appendix + interactive links and   annotations)" is formatted for your eReader with a functional and   detailed table of contents.
This ebook is the best-known work of Thomas Aquinas (c.1225-1274). Although   unfinished, the Summa is "one of the classics of the history of   philosophy and one of the most influential works of Western literature."   It is intended as an instructional guide for moderate theologians, and a   compendium of all of the main theological teachings of the Catholic Church.   It presents the reasoning for almost all points of Christian theology in the   West. The Summa Theologica is divided into three parts, and each of these   three parts contains numerous subdivisions. Part 1 deals primarily with God   and comprises discussions of 119 questions concerning the existence and   nature of God, the Creation, angels, the work of the six days of Creation,   the essence and nature of man, and divine government. Part 2 deals with man   and includes discussions of 303 questions concerning the purpose of man,   habits, types of law, vices and virtues, prudence and justice, fortitude and   temperance, graces, and the religious versus the secular life. Part 3 deals   with Christ and comprises discussions of 90 questions concerning the   Incarnation, the Sacraments, and the Resurrection. Some editions of the Summa   Theologica include a Supplement comprising discussions of an additional 99   questions concerning a wide variety of loosely related issues such as   excommunication, indulgences, confession, marriage, purgatory, and the   relations of the saints toward the damned. Scholars believe that Rainaldo da   Piperno, a friend of Aquinas, probably gathered the material in this   supplement from a work that Aquinas had completed before he began working on   the Summa Theologica.
It seeks to describe the relationship between God and man and to explain   how man's reconciliation with the Divine is made possible at all through   Christ. To this end, Aquinas cites proofs for the existence of God and   outlines the activities and nature of God. Approximately one-half of the   Summa Theologica then examines the nature and purpose of man. Finally,   Aquinas devotes his attention to the nature of Christ and the role of the   Sacraments in effecting a bridge between God and man. Within these broad   topical boundaries, though, Aquinas examines the nature of God and man in   exquisite detail. His examination includes questions of how angels act on   bodies, the union of body and soul, the cause and remedies of anger, cursing,   and the comparison of one sin with another. Aquinas is attempting to offer a   truly universal and rational view of all existence.
Thomas Aquinas, O.P. (1225 - 1274), also Thomas of Aquin or Aquino, was an   Italian Dominican priest, and an immensely influential philosopher and   theologian in the tradition of scholasticism, within which he is also known   as the "Doctor Angelicus", "Doctor Communis", and   "Doctor Universalis". He was the foremost classical proponent of   natural theology, and the father of Thomism. His influence on Western thought   is considerable, and much of modern philosophy was conceived in development   or refutation of his ideas, particularly in the areas of ethics, natural law,   metaphysics, and political theory.

Summa Theologica (All Complete & Unabridged 3 Parts + Supplement & Appendix + interactive links and annotations)

Selected philosophical writings (aquinas)

Les textes ici rassemblés datent tous du XIIIe siècle et pourtant, ils sont d'une brûlante actualité. Saint Thomas d'Aquin est un « politilogue » et un « constitutionaliste » avisé. Sa réflexion, élaborée dans une période troublée, articule les découvertes de la raison aux vérités de la foi. Elle forme la base de la doctrine sociale de l'Eglise catholique et apporte des réponses pertinentes aux problèmes des sociétés contemporaines. Saint Thomas lui-même nous explique le bien fondé et la valeur d'une telle étude : « La valeur de cette science, en outre, et sa place parmi les sciences pratiques : La cité est l'œuvre la plus importante que la raison puisse réaliser. Toute autre communauté humaine y fait référence. De plus, tout ce que les techniques produisent d'utile à l'homme est ordonné à ce dernier comme à sa fin. Si donc une science est plus importante parce que son sujet est plus élevé et plus parfait, la politique ne peut qu'être la première des sciences pratiques, et leur clef de voûte, car sa considération porte sur le bien le plus élevé et le plus parfait. Elle est, selon Aristote, l'aboutissement de la philosophie de l'homme. » (proémium du commentaire de la politique d'Aristote) Les textes qui suivent expliqueront le comment de la réalisation du bien politique, du bien commun.

Petite somme politique. Anthologie de textes politiques

Ayant traité dans le livre I de la perfection de la nature de Dieu ; dans le livre II, de la perfection de sa puissance, en tant qu'il est producteur et Seigneur de toutes choses, il reste dans ce livre III à parler de sa parfaite autorité ou dignité, en tant qu'il est fin et gouverneur de toutes choses. Voici donc l'ordre à suivre : on traitera d'abord de Dieu comme fin de toutes choses ; ensuite, de l'universalité de son gouvernement, en tant qu'il gouverne toute créature ; troisièmement du gouvernement spécial par lequel il gouverne les créatures dotées d'intellect.

Somme contre les gentils t.3 la providence

RésuméRédigée à partir de 1258, cette oeuvre à la fois philosophique et théologique défend la foi chrétienne contre les infidèles (hérétiques, juifs ou mulsumans). Dans un dialogue constant avec les Ecritures, Aristote, Averroès et Maïmonide, Thomas d'Aquin livre un texte monumental qui va de la démonstration de l'existence de Dieu à la description du monde après le Jugement dernier.Quatrième de couvertureLa raison et la foi, Aristote et la Bible : la Somme contre les Gentils offre une synthèse unique par l'ampleur de son dessein. Thomas a trente-trois ans quand, pour <>, il entreprend de penser la Révélation en parlant le langage de <>. Livre I Dieu <> Démonstration de l'existence de Dieu, principes de théologie négative, doctrine de l'analogie et des noms divins, analyse de la pensée et de la volonté de Dieu : le livre I propose une théologie dans les limites de la simple raison.

Somme contre les gentils, livre I : Dieu

Quand, en 1270, Thomas d'Aquin rédige le De l'unité de l'intellect, il lui reste à peine quatre ans à vivre. C'est une œuvre de combat qui engage une bataille dont le Moyen Age lui-même ne verra pas la fin : la lutte contre l'averroïsme. Depuis trois ans, Bonaventure tonne contre les philosophes de la faculté des arts. L'ancien maître de Thomas, Albert le Grand, entre en lice. Il sera bientôt rejoint par l'évêque de Paris, Etienne Tempier. Pourquoi cette agitation ? Thomas lui-même nous répond : une erreur a envahi l'université parisienne - il faut la réfuter. Son auteur ? Averroès. Ses partisans ? des chrétiens latins qui font profession d'ignorer leur christianisme et de mépriser leur latinité. En un mot : des averroïstes. Quelle erreur ? l'"unité de l'intellect" et l'affirmation, fascinante mais paradoxale, que l'" homme ne pense pas ". C'est contre cette thèse redoutable et contre ceux qui s'en font les défenseurs tel Siger de Brabant, que Thomas part en guerre, tentant de déconstruire l'averroïsme en reconstruisant Aristote. Ce faisant, il livre l'une des œuvres majeures de la philosophie occidentale, un modèle d'exégèse et d'argumentation.

Contre Averroès

Cette œuvre, la plus importante de Thomas d’Aquin, constitue une référence majeure de la théologie catholique et de la philosophie chrétienne. Écrite entre 1265 et 1273, elle dépasse largement le but qu’elle se fixait : présenter la doctrine sacrée aux débutants en théologie. Divisée en trois parties, elle traite de la façon dont les créatures procèdent de Dieu, du mouvement de l’homme vers Dieu et du Christ comme chemin vers la vie éternelle.Introductions générales : Introduction à la Somme théologique. Plan général de la Somme. Vocabulaire de la Somme. Index des auteurs citésPremière partie : La théologie comme science. Le Dieu unique. Les Trois qui sont le Dieu unique. Le Dieu créateur. L'ange. L'œuvre des six jours. L'homme. Le gouvernement divin.

Somme théologique, Tome 1 (I)

L'image de Dieu demeure toujours dans l'âme, que cette image soit obsolète et assombrisée pour ne résister à presque rien; ou qu'il soit obscurci ou défiguré, comme c'est le cas avec les pécheurs; ou que ce soit clair et beau comme c'est le cas avec le juste.

L'existence d'un moteur de premier ordre - rien ne peut se déplacer; Il doit y avoir un premier déménageur. Le premier moteur est appelé Dieu.

Il n'y aurait pas une parfaite ressemblance de Dieu dans l'univers si tout était d'une note d'être.

Chaque fois que Dieu se réveille en nous, notre pensée devient claire - rien ne manque.

De toute évidence, la personne qui accepte l'église comme un guide infaillible croira tout ce que l'Église enseigne.

Pour qu'une guerre soit juste, trois choses sont nécessaires. Premièrement, l'autorité du souverain. Deuxièmement, une cause juste. Troisièmement, une intention légitime.

Le Christ était un menteur, un fou ou un Seigneur!

Comment est-ce qu'ils vivent dans une telle harmonie les milliards de stars - alors que la plupart des hommes peuvent à peine passer une minute sans déclarer la guerre dans leur esprit à propos de quelqu'un qu'ils connaissent.

La théologie est enseignée par Dieu, enseigne Dieu et mène à Dieu.

La plus haute perfection de la vie humaine consiste dans l'esprit que l'homme est détaché des soins, pour le bien de Dieu.

Tous les efforts de l'esprit humain ne peuvent épuiser l'essence d'une seule mouche.

Dieu n'est jamais en colère pour lui, seulement pour le nôtre.

La lumière de la foi nous fait voir ce que nous croyons.

Il n'y a qu'une seule église dans laquelle les hommes trouvent le salut, tout comme en dehors de l'arche de Noé, il n'était possible que personne soit sauvé.

Il est illégal d'ajouter quoi que ce soit aux paroles de la Sainte Écriture concernant le sens.

Il y a un danger imminent pour la foi, les prélats doivent être remis en question, même publiquement, par leurs sujets.

Il est nécessaire pour la relaxation de l'esprit que nous utilisons, de temps en temps, des actions et des blagues ludiques.

Le pain de l'ange est fait le pain de l'homme aujourd'hui.

Bien vivre, c'est bien fonctionner, montrer une bonne activité.

Mary signifie star de la mer, car les marins sont guidés vers le port par l'étoile de l'océan, afin que les chrétiens atteignent la gloire à travers l'intercession maternelle de Marie.

La signification de ce qui est dit est selon le motif de le dire: parce que les choses ne sont pas soumises à la parole, mais par la parole aux choses. Par conséquent, nous devons tenir compte du motif du législateur, plutôt que de ses paroles mêmes.

Je ne peux pas comprendre comment personne conscient du péché mortel peut rire ou être joyeux.

La paresse est une lenteur de l'esprit qui néglige de commencer le bien ... c'est mal dans son effet, s'il opprime l'homme de le détourner entièrement des bonnes actions.

Un homme a le libre choix dans la mesure où il est rationnel.

La foi n'éteint pas le désir, mais l'inflame.

Le raisonnement est comparé à la compréhension, car le mouvement est de se reposer, ou d'acquérir à la possession ... Puisque le mouvement procède toujours de quelque chose d'immeuble, et se termine par quelque chose au repos, c'est donc que le raisonnement humain, par ordre d'enquête et de découverte, continue De certaines choses absolument compris - à savoir, les premiers principes; Et, encore une fois, dans l'ordre du jugement, revient par analyse aux premiers principes, à la lumière dont il examine ce qu'il a trouvé. Maintenant, il est clair que le repos et le mouvement ne doivent pas être référés à différents pouvoirs, mais à un seul.

Le fait que les mauvais, tant qu'ils vivent, peuvent être corrigés de leurs erreurs n'interdisent pas qu'ils puissent être à juste titre exécutés, car le danger qui menace de leur mode de vie est plus grand et plus certain que le bien qui peut être attendu de leur amélioration.

Étant né, il a lui-même comme notre compagnon, mangeant avec nous, il s'est donné comme de la nourriture, mourant, il est devenu notre rançon, régnant il se donne comme notre récompense

Lorsque le diable est appelé le dieu de ce monde, ce n'est pas parce qu'il l'a fait, mais parce que nous le servons avec notre mondanité.

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