Une synthèse accessible pour comprendre l'ouvre, enrichir ses connaissances et construire sa réflexionHobbes, un auteur au programme de philosophie terminale

- Toutes les clefs pour comprendre l'auteur et son ouvre dans son ensemble.- L'analyse des notions.- Des liens avec d'autres ouvres.- Un texte et son commentaire : le texte intégral des chapitres XVI et XVII.- Des outils : lexique, index des notions, sujets de dissertation, bibliographie.

Léviathan - Avec le texte intégral des chapitres XVI et XVII

1658 : en publiant le De Homine, Hobbes achève enfin les Eléments de philosophie dont il a conçu le projet vingt ans auparavant. A partir de la révolution galiléenne de la physique, il veut donner à la philosophie des fondements matérialistes et mécanistes. De Corpore : tout étant est un corps ; De Homine : l'homme est un corps unique en son genre ; De Cive : pour survivre, il doit devenir citoyen. Le De Homine a été la plupart du temps sous-estimé. Nous montrons que l'oeuvre, malgré les apparences, ne manque pas d'unité - l'optique, comme physique des images visuelles, a toute sa place dans l'anthropologie - et que la seconde partie, l'étude du psychisme de l'homme vivant en société, approfondit et parfois rectifie, sur des points aussi décisifs que le désir de puissance, les analyses des grands traités.

De l'Homme - De Homine

"Que Locke me paraît diffus et lâche, La Bruyère et La Rochefoucauld pauvres et petits en comparaison de ce Thomas Hobbes" (Diderot).
Traduction Du Baron d'Holbach.
Contenant : - Livre I : De l'entendement ; Livre II : Des passions ; Livre III : De la morale

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De la nature humaine. Essai pour introduire la méthode expérimentale de raisonnement dans les sujets moraux [édition intégrale revue et mise à jour]

Les Elements du droit naturel et politique sont la première oeuvre politique de Hobbes. Ecrits en 1640, ils circulèrent en manuscrit, juste avant que Hobbes ne rejoigne la France où il demeurera en exil pendant onze ans pour échapper aux affres de la guerre civile anglaise. La rédaction de cet ouvrage est donc directement liée au contexte politique. Pourtant, Hobbes y accomplit une déterritorialisation radicale du politique. Loin de partir comme tous ses prédécesseurs de l'histoire ou de la nature, il arrache le politique à l'une et à l'autre pour l'enraciner dans une théorie de la nature humaine. On a sans doute de la peine à mesurer la révolution que constitue une telle décision. Sans doute Hobbes a-t-il pour but d'éclairer ses concitoyens sur les véritables règles qui régissent l'artifice politique et sans lesquelles le corps politique s'écroule comme un château de cartes dans la guerre civile, mais pour y parvenir il faut fonder la politique comme science. Il décontextualise donc le politique pour atteindre son essence et sa vérité. C'est là l'audace extrême de cette philosophie à laquelle sont aveugles ceux qui entendent la lire comme s'il s'agissait d'un écrit de circonstance dont le sens serait entièrement réductible au moment de sa rédaction. Le présent volume comporte la première édition critique de ce texte depuis l'édition Tönnies, laquelle se trouve, sur bien des points, corrigée ici. La traduction est en effet fondée sur un établissement du texte à partir de l'ensemble des manuscrits que nous connaissons. Le texte de base est fourni par le manuscrit qui comporte des corrections autographes de Hobbes. On trouvera aussi des annotations textuelles, historiques et philosophiques qui éclairent la lecture.

Eléments du droit naturel et politique

Retraduit intégralement pour la première fois depuis plus de trois siècles, Du citoyen (1642 puis 1647) se révèle être bien plus qu'une étape en direction du Léviathan.
Initialement conçu comme la troisième et dernière section des Éléments de la philosophie, l'ouvrage est finalement rédigé et imprimé avant les deux autres. Si les circonstances de la guerre civile sont l'occasion de ce changement de calendrier, elles permettent surtout à Hobbes de percevoir l'autonomie de la philosophie politique. Le vaste laboratoire conceptuel qu'est le traité Du citoyen en présente l'ensemble des théorèmes.
Il ne se contente pas de fonder une doctrine de la souveraineté absolue, il pose aussi les bases d'une personnification de l'État et formule clairement les conditions d'une volonté du peuple. Ecrit en latin, c'est ce traité qui a fait l'éducation hobbesienne du public européen, jouant un rôle de premier plan dans la refondation politique et juridique du continent dont nous sommes les héritiers.

Du citoyen

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De la nature humaine: Ou exposition des facultés, des actions et des passions de l'âme, et de leurs causes déduites d'après des principes philosophiques qui ne sont pas communément ni reçus ni connus

Aussi ancienne, par les sujets abordés, que l'histoire de la philosophie, la controverse qui opposa Thomas Hobbes à John Bramhall commença lors d'une rencontre qui se déroula en 1645 et s'acheva par une publication qui eut lieu en 1682, alors que les deux adversaires étaient morts. Elle excita d'autant plus la verve de Hobbes que les questions de "philosophie naturelle", de théologie et de théorie politique sur lesquelles elle roula et rebondit en plusieurs occasions étaient de celles dont il devait écrire, dans le Behemoth, qu'elles avaient été " la cause de tous nos malheurs récents ", autrement dit de la révolution et de la guerre civile : le libre arbitre, les substances incorporelles, l'éternité, l'incarnation, l'hérésie, la piété et le devoir d'obéissance au souverain.

DE LA LIBERTE ET DE LA NECESSITE SUIVI DE REPONSE A LA CAPTURE DE LEVIATHAN. - Controverse avec Bramhall I

L'oeuvre de Hobbes met en place des concepts qui ouvrent l'espace dans lequel la philosophie politique moderne va s'etablir. Non qu'elle ait fait autour d'elle l'unanimite, bien au contraire, mais parce que son point de depart dans l'individu, la determination du desir comme conatus, la theorie de l'etat de nature, la construction rationnelle du concept de droit subjectif, la theorie institutionnelle de l'Etat et la mise en oeuvre d'une interpretation theologico-politique de l'Ecritute sainte, qui constituent les moments fondamentaux du deploiement de sa doctrine, instaurent un champ theorique qu'aucune philosophie politique ne pourra desormais ignorer . Y. C. Zarka La decision metaphysique de Hobbes, p.11.

De la nature humaine

Thomas Hobbes, né le 5 avril 1588 à Westport (Wiltshire) et mort le 4 décembre 1679 à Hardwick Hall (Derbyshire), est un philosophe anglais.
Son œuvre majeure, Léviathan, a une influence considérable sur la philosophie politique moderne, par sa conceptualisation de l'état de nature et du contrat social, conceptualisation qui fonde les bases de la souveraineté. Quoique souvent accusé de conservatisme excessif, par Arendt et Foucault notamment, le Léviathan a aussi une influence considérable sur l'émergence du libéralisme et de la pensée économique libérale du XXe siècle, ainsi que sur l'étude des relations internationales et de son courant rationaliste dominant : le réalisme.

L'intempérance est naturellement puni de maladies; Rashness, avec Mischance; injustice; avec la violence des ennemis; fierté, avec ruine; lâcheté, avec oppression; et rébellion, avec massacre.

La première loi fondamentale de la nature, qui est, de rechercher la paix et de la suivre.

Dire que Dieu a parlé ou est apparu comme il est dans sa propre nature, c'est nier son infinité, son invisibilité, son incompréhensibilité.

Si j'avais lu autant que d'autres hommes, je n'en aurais pas connu plus qu'eux.

Car Naturall Bloud est de la même manière des fruits de la terre; et circulant, dans le fait, chaque membre du corps de l'homme.

Je suis sur le point de faire mon dernier voyage, un grand saut dans le noir.

Il n'y a pas de tranquillité d'esprit perpétuelle pendant que nous vivons ici; Parce que la vie elle-même n'est que le mouvement, et ne peut jamais être sans désir, ni sans crainte, pas plus que sans sens.

Si deux hommes désirent la même chose, dont ils ne peuvent néanmoins pas en profiter, ils deviennent ennemis.

Le désir de connaître le pourquoi et le comment est appelé curiosité.

Chaque homme peut penser sa propre cause jusqu'à ce qu'il soit entendu et jugé.

La géométrie est la seule science qui a eu le plaisir de Dieu jusqu'à ce que je donne à l'humanité.

Car une fois que le sujet a été supprimé ou fermé les yeux, nous conservons toujours une image des choses observées, bien que plus obscures que lorsque nous la voyons ... l'imagination n'est donc rien de plus que du sens en décomposition.

Je veux dire par l'univers, l'agrégat de toutes les choses qui ont en elles-mêmes; Et aussi tous les hommes. Et parce que Dieu a un être, il s'ensuit qu'il est soit l'univers entier, soit en partie. Sa seigneurie ne va pas non plus à le réfuter, mais ne semble que se demander.

L'original de toutes les sociétés grandes et durables n'était pas constituée de la bonne volonté mutuelle que les hommes avaient les uns envers les autres, mais dans la peur mutuelle qu'ils avaient les uns des autres.

Le pouvoir d'un homme est son moyen actuel d'obtenir un bien futur apparent.

La science qui enseigne les arts et l'artisanat n'est que la science pour gagner la vie; Mais la science qui enseigne la délivrance de l'existence du monde, n'est-ce pas la vraie science?

Dans l'état de la nature, le profit est la mesure du droit.

L'erreur de personne ne devient sa propre loi; ne l'oblige pas non plus à y persister.

Ce n'est pas la sagesse mais l'autorité qui fait une loi.

Ce n'est pas la sagesse mais l'autorité qui fait une loi

Mais sa seigneurie [nous dit] que Dieu est entièrement ici, et entièrement là, et entièrement partout; Parce qu'il n'a pas de pièces. Je ne peux pas comprendre ni concevoir cela. Pour me; Norcan, je trouve quoi que ce soit dans l'Écriture. Si je pouvais le trouver là-bas, je pourrais le croire; Et si je pouvais le trouver dans la doctrine publique de l'église, je pourrais facilement m'abstenir de le contradiger.

Le droit de la nature ... est la liberté que chaque homme a son propre pouvoir, comme il le fera lui-même, pour la préservation de sa propre nature; c'est-à-dire de sa propre vie.

La force et la fraude sont en guerre Les deux vertus cardinales.

La vie dans l'état de la nature est solitaire, pauvre, méchante, brutale et courte.

De sorte qu'en premier lieu, j'ai mis pour une inclination générale de toute l'humanité un désir perpétuel et agité du pouvoir après le pouvoir, qui ne se passe que dans la mort. Et la cause de cela n'est pas toujours qu'un homme espère un plaisir plus intensif qu'il n'a déjà atteint, ou qu'il ne peut pas se contenter d'une puissance modérée: mais parce qu'il ne peut pas assurer le pouvoir et signifie bien vivre, qu'il a présent, sans l'acquisition de plus.

Le loisir est la mère de la philosophie; et Commonwealth, la mère de la paix et des loisirs.

La curiosité tire un homme de la considération de l'effet, pour rechercher la cause.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Hobbes

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