Dans la Rome du VIe siècle ap. J.-C. dévastée par les invasions barbares, la jeune Maria, élevée par son père dans le culte des splendeurs antiques, découvre par hasard un mystérieux palais enfoui sous terre. Dans ce monde crépusculaire et chargé de symboles, elle rencontrera son destin et vivra la passion mythique de la vestale amoureuse. Ce récit, paru en 1914 à la veille de la guerre, constitue une sorte de testament étrangement prophétique du poète. Il prend aussi un relief singulier quand on sait qu'en 1999, à l'occasion des grands travaux du Jubilée, viennent d'être restaurés l'impérial palais d'or de Néron et ses fresques, la fabuleuse Domus Aurea ensevelie sous les thermes de Trajan et redécouverte au XVIe siècle... le palais de Rhéa Silvia.

Rhéa Silvia

En 1534, dans l’Allemagne de la Réforme, le jeune Ruprecht rentre dans son pays natal. Dans une auberge, il est attiré par les cris d’une mystérieuse jeune femme, Renata…Commence une aventure passionnelle et spirituelle qui s’achèvera une année plus tard sur le tableau de la mort du grand philosophe et alchimiste allemand Agrippa von Nettelsheim et le suicide de son grand chien noir habité par le démon. Avant de regagner l’Amérique, Ruprecht rédige la chronique horrifique qu’il vient de vivre : il y relate comment le diable apparut à Renata sous les traits d’un ange de lumière, la séduisit et la perdit.L’univers reconstruit par l’écrivain russe « le plus cultivé de son temps » n’est pas seulement une somme historique, c’est aussi un magnifique roman d’amour violent et fatal, digne du théâtre élisabéthain. L’Ange de feu évoque tout à la fois Melmoth de Maturin, À rebours de Huysmans, Le Maître et Marguerite de Boulgakov, mais aussi et surtout L’Œuvre au noir de Yourcenar.

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