Grande saga familiale aux allures de tragédie grecque, le téléroman L’Héritage a captivé des millions de spectateurs dans les années 80. Victor-Lévy Beaulieu en a ensuite repris la matière dans un grand roman en deux volumes, réunis ici en une version revue, complète et définitive.

L'Héritage

Sa femme Annabelle ayant tué son cheval parce qu'il le faisait entrer dans la maison, Malcomm Hudd se réfugie dans le ventre du Grand Morial où, devenu alcoolique, il joue ce qui lui reste de vie dans la compagnie de Bob le trafiquant, de son homme de main Ben-le-borgné et de Ricki, ouétrice et danseuse, pauvre fille perdue, amoureuse et tragique.

La nuitte de malcomm hudd

Dans le Québec équivoque et incertain dans lequel on vit, peut-on inventer un personnage de roman qui soit totalisant, donc porteur à lui seul de ce qu’il y a dans l’esprit de la race, de la nation et de la patrie ?C’est ce avec quoi se colletaille Habaquq Cauchon, en fouillant si loin dans le passé qu’il découvre que ses ancêtres, avant leur venue en Kebek, étaient pour moitié hommes et pour moitié cochons, et que leur côté grotesque en a fait des hors-la-loi, des rebelles et des insoumis.En interrogeant quelques-uns des grands libérateurs du xixe siècle (Daniel O’Connell, Simon Bolivar, Louis-Joseph Papineau, Charles Chiniquy, entre autres), Habaquq Cauchon se forge une identité telle qu’elle en devient souveraine à jamais par toute l’indépendance qui la porte enfin.

La Grande Tribu : C'est la faute à Papineau

«Dans l’œuvre de Victor-Lévy Beaulieu, Monsieur Melville représente un sommet indépassé jusqu’à maintenant et peut-être indépassable. C’est rien de moins qu’un livre total, qui convoque plusieurs registres d’écriture couvrant de multiples réalités […]. Il s’offre comme un prodigieux roman polyphonique d’abord en tant que fiction sur Melville et les siens, ensuite en tant qu’élément central, cœur du cycle des Voyageries, enfin comme moment capital du développement de La Grande Tribu, cette œuvre définitive qui hante l’auteur depuis sa venue dans le monde de la création. » (Jacques Pelletier)

Monsieur Melville

Grande Tribu

Monsieur Melville (Oeuvres complètes de VLB)

Pour saluer Victor Hugo

Monsieur melville

Victor-Lévy Beaulieu (né le 2 septembre 1945 à Saint-Paul-de-la-Croix, Québec) est un écrivain, dramaturge, polémiste et éditeur québécois.

En spiritualité, il est dangereux de marcher seul... Car l'essence de la vie intérieure, c'est l'obéissance.

Ce qui est sans partage dans sa vie ne laisse pas de quoi se ressouvenir.

Le secret du voyage est dans l'attente et nulle part ailleurs.

L'ignorance nous force à des actions dont on ne comprend ni les causes ni les effets.

Il n'y a pas que le corps qui importe, et nos sexes, que sont-ils sinon les portes sacrées de ce que nous pourrions être ?

La vie est un éclair mais la mort est sans fin.

Ce n'est pas tout de lire, il faut remonter loin dans la vie du créateur et dans celle du pays pour reconnaître le comment de la beauté.

Vivre, quelle souffrance, et quelle souffrance sans partage !

Il faudrait être sot pour croire que l'on meurt à cause d'une déficience qui nous est personnelle, ce sont les autres qui nous tuent par leur entêtement à vivre...

La méditation. Elle force à réfléchir quiconque a la foi et même celui qui ne l'a pas.

Un homme seul ne peut rien, il lui faut l'appui de ses semblables pour arriver là où il doit aller.

C'est toujours très curieux ce qui se passe quand on se meurt d'amour et qu'on n'a personne pour se jeter dedans, follement.

Ecrire est une tentation de diversion et un acte insensé d'oubli de soi.

On ne recommence jamais. Recommencer, ce n'est que croire au quotidien des choses, aussi bien dire à l'établissement définitif de soi-même dans sa propre médiocrité.

Même quand on ne fait qu'y vivre, il n'arrive jamais rien d'autre avec la nuit que ce qui meurt en soi.

Ce n'est pas ce qu'on fait sortir de soi dans la poésie des autres qui est important, mais le fait d'avoir enfin une oreille pour l'entendre.

L'art n'est que de l'arbitraire mis en conserve.

Rien n'intrigue davantage d'un certain langage, et l'accent qu'on met dedans.

On ne force pas le secret. Ou le secret vient comme de lui-même à soi, ou bien le secret vous est interdit.

L'enfance ne se vit pas dans l'action mais dans quelque chose de plus subtil, qu'on appelle l'innocence à défaut de pouvoir la mieux nommer.

Poussée à bout la solitude n'est que la face voilée de la multitude.

J'ai découvert que le secret du voyage est dans l'attente et nulle part ailleurs.

Etre nus, c'est ne plus rien se cacher, c'est ne même plus avoir besoin de mots car le corps parle de lui-même, dans cet ailleurs de l'enfance qui n'est plus que la simplicité quand elle sait s'habiter.

La femme africaine est un trésor de beauté

La mort, c'est long parfois, ça veut vivre avant de finir.

Rien ne se perd jamais sinon soi-même, et c'est sans intérêt pour personne.

Mieux vaut profiter des expériences faites par d'autres que de les faire soi-même. Mieux vaut croire que voir.

La souffrance ne se partage pas, encore moins l'oubli que, par ténacité, on trouve parfois dedans.

“Le secret du voyage est dans l'attente et nulle part ailleurs.”

Lorsqu'on ne choisit pas, on ne peut aimer ni les choses ni les êtres. Au mieux peut-on les voir avec indifférence.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor-L%C3%A9vy_Beaulieu

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