Vijay Iyer
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@vijayIyer
Je fais beaucoup de musique avec d'autres Desis - c'est extrêmement important pour moi, mais ce ne peut pas être la somme totale de qui je suis et de ce que je fais. Ce n'est pas précis; Cela ne reflète pas mon expérience de vie.
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La musique est faite de ce que nous faisons lorsque nous déménageons, et nous ne pouvons que déménager de certaines manières, dans certaines gammes de tempo en raison des contraintes inhérentes que nos corps offrent, ou vous pouvez les appeler des `` possibilités '' - c'est un autre mot pour moi. C'est un peu plus positif; ne fait pas ressembler à une limitation, mais plutôt un ensemble d'opportunités. Vous pouvez dire que cela fait partie de la création de la musique, mais il y a aussi l'imagination. Le pouvoir de l'imagination est en quelque sorte l'emportent - désolé de devoir utiliser ce mot.
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Nous pouvons créer la sensation de la communauté à travers l'accumulation des actions, et c'est souvent la manière clichée dont la narration est parlée, en tant que personne qui prend un solo, et c'est génial pour beaucoup de raisons. Mais je n'aime pas vraiment avoir l'impression d'être obligé de l'écouter d'une certaine manière, ou qu'il y a une lecture maîtresse de performance. Je pense que ce que nous voulons de la performance, c'est la multiplicité, ce qui est de nombreuses façons de s'y dans et à travers, car c'est pour beaucoup de gens, et il a été créé par beaucoup de gens, souvent.
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Tout ce que nous pouvons faire pour donner aux gens un sentiment d'espoir face à ce qui semble être un désespoir. C'est une petite chose qu'un artiste peut parfois faire.
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L'expression que j'utilise est la «camaraderie facile». Des immigrants de couleur non occidentaux et leur progéniture comme moi - mes parents sont venus ici il y a cinquante ans et je suis né et j'ai grandi à Rochester - que ce soit Teju Cole, ou Rudreresh Mahanthappa, ou Himanshu Suri, ou Miya Masaoka, ou Barack Obama, nous nous Tous ont cela en commun. Et c'est différent d'être descendu des captifs africains asservis. Je suis très conscient de cette différence et conscient de la facilité avec laquelle il est de l'oublier. Je me retrouve toujours à venir contre ça.
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Je pense que ce que la musique peut offrir, c'est le sentiment de mouvement vers l'avant, aussi le sentiment d'accumulation d'informations, de sensations, de sentiments, comme nous allions quelque part. Quand je dis «Je sens», je ne veux pas suggérer que ce n'est pas réel, mais que c'est le travail de l'imagination, ce qu'est le récit.
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Je remarque que les Indiens aiment tweeter les uns sur les autres - sera comme, ouais, allez en Inde, nous sommes géniaux, les Indiens sont géniaux, voici un autre exemple d'un Indien génial. C'est un faux nationalisme dangereux qui ne m'intéresse pas. Il y a une énorme diversité au sein de nos soi-disant communautés; Au sein de la communauté sud-asiatique, il y a des gens qui ne se parleraient jamais.
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J'utilise des termes provisoires, et ils mettent généralement des noms appropriés à distance critique. Je suis dans une tradition de personnes qui résistent à la dénomination, à la fixité. Cela signifie que c'est une tradition de personnes qui insistent sur la mobilité, qui défient les noms et les genres appropriés et ce genre de choses. Quand je repousse le mot «jazz», c'est parce que j'ai appris cela de beaucoup, beaucoup d'anciens qui pensent de cette façon. Je ne suis pas seulement un con.
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J'enseigne un séminaire d'études supérieures intitulé "Théorisation d'improvisation" qui est assez interdisciplinaire, mais fait vraiment gérer les étudiants avec les études noires. Beaucoup d'auteurs de couleur, beaucoup de femmes de couleur - celles-ci deviennent au cœur de la trajectoire intellectuelle. Il considère la musique, mais il considère également les domaines de pensée qui peuvent sembler sans rapport avec la musique. C'est en partie parce que nous élargissons la notion de ce que la musique est au-delà des objets, au-delà des scores, au-delà des choses.
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Nous considérons la musique comme cette substance qui coule - vous allumez le robinet, et il y en a, en streaming de votre ordinateur - mais ce n'est pas ainsi que nous avons évolué en tant qu'espèce. Nous avons évolué pour nous écouter, et la raison pour laquelle nous pouvons écouter de la musique dans les termes est que nous sommes vraiment bons pour nous écouter. Mais ce type de technologie nous a permis d'oublier que la musique est le son les uns des autres.
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J'ai réalisé que beaucoup de gens viennent me voir à cause de ce qu'on appelle l'identité. Dans le sens de "Il est comme moi" - plus comme une identification. L'identité est l'un de ces mots absurdes: il a été utilisé tellement que cela ne signifie rien. En tant qu'individus, nous ne voulons pas rester les mêmes; L'identité signifie la similitude, et nous ne voulons pas être les mêmes, nous voulons continuer à changer, nous voulons grandir, nous voulons devenir autre chose. Nous voulons évoluer. Donc, quand les gens viennent me voir, il s'agit de résonance - cela remonte à ce mot.
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La chose à propos des physiciens, c'est qu'ils ont tendance à penser que tout est de la physique. Je ne sais pas. Ce n'est pas ce que la musique est pour moi. Vous pouvez en expliquer les aspects en termes physiques, y compris la physique de l'anatomie: comment notre corps bouge, le moment de torsion d'inertie, la façon dont vous déplacez votre corps vers un battement, les périodicités inhérentes du rythme cardiaque, la démarche. C'est aussi la physique, je suppose - peut-être qu'ils appelleraient cela de la biophysique.
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Ma préoccupation avec cette approche est que la musique devient une substance dépourvue de gens. C'est un modèle de consommation de ce qu'est la musique: les sujets écoutant des objets. Pour moi, la musique est des sujets qui écoutent des sujets. Il s'agit d'intersubjectivité.
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Dernièrement, je pense que le fait d'être politique concerne également l'entreprise que je garde et les idées que je proposais. Lorsque je fais un programme de conservation ou que je fais un atelier, je veux le rendre intergénérationnel; Je veux avoir des femmes sur la faculté et aussi parmi les étudiants.
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Dans un sens mystique, trois peuvent devenir un, dans le sens où deux ne sont pas un; Trois est un moyen de résoudre la différence entre deux. Il s'agit de créer un équilibre: des énergies, des dispositions. Balance sonore. C'est l'approche pour moi, ce que cela signifie.
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J'aime l'idée que l'objection de la musique soit déstabilisée par le processus et des choses comme l'improvisation. C'est ce qui nous habilite; C'est ainsi que nous rendons chaque jour nouveau en tant que joueurs, en tant que gens.
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Ma musique est toujours appelée «cérébral». C'est une façon de dire que je suis asiatique, et donc tout ce que je fais est Brainy.
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C'est une chose d'être un virtuose, mais une chose différente à jouer avec la compassion.
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Ce que nous appelons la musique, c'est ce qui nous rappelle nous-mêmes. Et parfois, la musique électronique aide à conduire l'imagination à un espace qui semble en dehors de nous-mêmes. Mais ce n'est jamais vraiment.
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La résonance est un processus physique par lequel les similitudes sont mises en évidence.
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Peu importe si c'est du jazz ou non. Il s'agit de savoir comment nous écoutons, comment nous interagissons, comment nous guidons notre attention lorsque nous écoutons et comment nous pouvons affiner ce que nous faisons musicalement. Aussi comment nous pouvons créer notre propre musique et quelles opportunités qui peuvent nous apporter, en tant que musiciens créatifs. Et puis insister sur le fait que les musiciens se mettent à travers un processus intellectuellement rigoureux, qui implique beaucoup de lecture et d'écriture, tout en insistant sur le fait que les chercheurs de la musique pensent à l'éthique.
@vijayIyer
Je sais par les anciens qu'il n'est pas si facile de maintenir une vie en musique, une présence dans le monde de la musique, pendant des décennies. Et c'est pour cela que nous sommes ici: nous pensons au long jeu. Si cela dépend du désir des autres pour moi, alors il devient extrêmement vulnérable de changer. Plutôt que de me soumettre à cette vulnérabilité, je préfère embrasser le changement et me permettre de transformer, et cela signifie peut-être que ce que je fais la semaine prochaine, les gens qui m'aimaient la semaine dernière n'aimeront plus, mais peut-être que cela mènera aussi les gens aiment autre chose.
@vijayIyer
Ce que je trouve que le défi est de travailler avec, disons, des machines numériques - effectuer de la musique électronique - c'est que lorsque nous jouons des instruments, il y a un acte physique qui se traduit par une vibration physique. Il y a une cartographie entre nos efforts et nos vibrations qui en résultent, ou résonance.
@vijayIyer
Ce que j'ai appris de mes gourous, c'est que lorsque vous entendez de la musique, vous entendez une personne, ou vous entendez des gens, et que vous entendez tout à leur sujet dans ces moments. Ils se révèlent d'une manière qui ne peut pas être révélée autrement, et elle contient des vérités historiques à cause de cela. Pour moi, c'est la chose la plus importante. Ce ne devrait pas être une note de bas de page ou le dernier chapitre. Ce devrait être la thèse complète d'un livre sur l'écoute.
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Je suis ce qu'ils appellent une «personne de couleur non noire»: NBPOC. Il est facile et séduisant et courant de se mobiliser autour de ces problèmes d'identité, mais souvent cela se fait au détriment de la considération de l'anti-noir. Cela met tout dans une lumière légèrement différente pour moi, surtout à cause de l'endroit où je suis et pourquoi - où je suis dans le monde des arts, où je vis, à Harlem - et la musique que j'ai pu faire, qui J'ai pu le faire avec, qui m'a nourri. Ce n'est pas seulement une question de solidarité. Il s'agit en fait de la dette.
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Je me retrouve sceptique à l'égard de la musique qui vous oblige à avoir une certaine expérience, une réaction émotionnelle ou un arc constructif spécifique d'expérience. Mais les artistes devraient encore s'occuper de cela, dans une certaine mesure - comment cela s'additionne-t-il? Ce que vous voulez de la performance, parce que nous sommes tous dans une pièce ensemble, c'est que nous sommes arrivés quelque part à la fin. Vous pouvez appeler cela un sentiment de récit, mais ce n'est pas si évident comment cela se passe. Une façon de se produire est que tout le monde se soucie de cela.
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Si vous regardez mes collaborations, c'est très conforme à tous ces autres dans le sens où il s'agit d'un bâtiment de communauté, en particulier parmi les artistes de couleur. C'est ce que j'ai appris de l'exemple des artistes afro-américains âgés, d'où tout cela vient; pour refuser d'être réduit au silence.
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Je veux m'assurer que je représente une variété d'horizons et cela représente la réalité ici dans le monde.
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Au-delà de cela, cela revient aux noix et aux boulons de la discipline - pas une tradition ou un genre, je m'en fiche, en fait - mais une discipline dans le sens de simplement travailler sur la musique et de travailler sur la réflexion sur la musique. Peu importe si c'est du jazz ou non. Il s'agit de savoir comment nous écoutons, comment nous interagissons, comment nous guidons notre attention lorsque nous écoutons et comment nous pouvons affiner ce que nous faisons musicalement.
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Si nous rejetons le mot ou un mot qui étiquette la musique, que reste-t-il? C'est la question que nous devrions tous nous poser. Ben Ratliff l'a demandé et il a trouvé des catégories esthétiques. Ce n'est pas ce que je dirais. Ce qui reste, ce sont des communautés qui font de la musique ensemble, ou parmi lesquelles la musique circule. C'est ça.