Pour quoi est-ce que je me battais au juste ? Je n'en suis toujours pas certaine aujourd'hui. C'est si profond, si ancien, que ça n'a pas de mots, pas de forme, pas de logique. 
Nous sommes en 2012, Viv Albertine prépare le lancement de De fringues, de musique et de mecs. Assagie - les années punk sont loin derrière -, elle se consacre désormais à sa fille, à sa mère malade, à l'écriture et, presque à regret, à des mecs qui en valent rarement la peine. Pourtant elle n'a rien perdu de sa rage, ni de sa soif de vérité : Viv est une femme en colère, prête à en découdre, y compris avec elle-même. Lorsque de douloureuses circonstances la replongent dans les blessures de l'enfance et la complexe dynamique familiale, elle n'hésite pas : elle prend à bras-le-corps les chagrins et les secrets enfouis, les triture, les confronte. 
C'est cette plongée à vif et par à-coups dans la mémoire qui tisse la trame d'À jeter sans ouvrir. 
Un texte profond et terrible qui mêle une riche réflexion sur la place des femmes grandies dans les années soixante-dix à un récit passionnant, truffé d'anecdotes et d'une ironie mordante.

à jeter sans ouvrir

L’autobiographie frappante et électrique d’une figure emblématique du mouvement punk londonien.Itinéraire d'une véritable enfant du rock, l'autobiographie de Viv Albertine revient sur sa carrière de guitariste dans l'un des tout premiers groupes de punk exclusivement féminin Outre-manche, The Slits. Evocation candide et franche d'un mouvement musical et social qui allait changer l'histoire de la musique, De fringues, de musique et de mecs regorge d'anecdotes sur les Clash, les Sex Pistols, Vivienne Westwood, Johnny Thunders et tant d'autres. En retraçant sans tabou ni biais son parcours de gamine de la classe moyenne anglaise des années 70 fascinée par la scène musicale et bien décidée à y faire entrer les filles, puis de jeune femme embarquée dans un mouvement aux excès et au nihilisme affichés, et enfin de femme confrontée au grand vide post-punk qui tente de survivre aux excès, à la maladie, et à l'ennui d'une vie rangée, Viv Albertine livre un texte brûlant d'honnêteté et d'engagement.

De fringues, de musique et de mecs

Itinéraire d'une véritable enfant du rock, l'autobiographie de Viv Albertine revient sur sa carrière de guitariste dans l'un des tout premiers groupes de punk exclusivement féminin Outre-manche, The Slits. Evocation candide et franche d'un mouvement musical et social qui allait changer l'histoire de la musique, De fringues, de musique et de mecs regorge d'anecdotes sur les Clash, les Sex Pistols, Vivienne Westwood, Johnny Thunders et tant d'autres. Mais ce serait minimiser ce livre féroce et attachant que de le limiter à un énième document rock, car le propos de Viv Albertine va bien plus loin. En retraçant sans tabou ni biais son parcours de gamine de la classe moyenne anglaise des années 70 fascinée par la scène musicale et bien décidée à y faire entrer les filles, puis de jeune femme embarquée dans un mouvement aux excès et au nihilisme affichés, et enfin de femme confrontée au grand vide post-punk qui tente de survivre aux excès, à la maladie, et à l'ennui d'une vie rangée, Viv Albertine livre un texte brûlant d'honnêteté et d'engagement. Choquant parfois, brutalement émouvant par moments et toujours drôle, ce livre est une ode aux femmes, un texte féministe qui regarde en face ce qu'il en a coûté – et ce qu'il en coûte encore – d'être une femme, d'être irrévérencieuse, et d'être têtue au point de croire à son destin.

Viviane Katrina Louise Albertine, dite Viv Albertine, née le 1er décembre 1954 à Sydney en Australie, est la guitariste du groupe punk rock britannique The Slits. Elle est également autrice.

Les gens disent que vous êtes doux en vieillissant, et je ne l'ai vraiment pas fait.

Je ne pense pas que ce soit sain d'avoir des secrets; Ils pendent sur une famille depuis des générations.

Regardez Kate Bush, Patti Smith, Yoko Ono - trois personnes vraiment privées, mais quand elles sont sur scène ou lorsqu'ils chantent, ils lâchent comme personne d'autre.

Plus vous avez de coups dans la vie, mieux c'est, car cela signifie que vous vous défiez.

Je suis la personne la plus en colère et la plus empathique que vous rencontrerez jamais.

Maman m'avait pompé si pleine de colère, je ne pouvais pas le jeter.

Nous sommes de plus en plus de femmes qui ne seront pas poussées et ne rendront pas beaucoup plus que ce qui a été négocié. Vous devez cependant le signifier.

La plupart des artistes féminines - pour faire ce que vous devez faire et être aussi honnête que vous devez l'être, pour être aussi égoïste que vous devez l'être, aussi visué au tunnel que vous devez être pour faire de l'art, pas un divertissement - vous pouvez «T compromet vraiment.

Nous avions l'habitude d'avoir des discussions massivement longues sur la façon dont nous devons nous tenir sur scène. Devrions-nous nous séparer de nos jambes? Non, tous les gars avec des guitares en jean skinny restent les jambes séparées, et vous pensez: «Nous ne pouvons pas supporter comme ça». Nous passions des heures et des heures, des jours et des jours, en discutant de la façon de se tenir debout.

Je pense que les jeunes hommes et garçons apprennent à échouer. Ce n'est rien pour eux; Ils font du sport, ils tombent, ils crient: «Je vais bien» et continuent. Mais avec les filles, elles sont si gênées d'échouer, c'est comme si c'était considéré comme non féminine.

J'aimerais être avec quelqu'un qui peut tenir une conversation et qui est dans mon groupe d'âge. Si c'est trop à demander, je m'en va.

La mode n'était pas un label dans les années 70. Nous avons fait nos propres vêtements parce que nous n'avions pas d'argent.

J'adore toujours une chanson sur Londres ou sur des endroits. Je pense que la Grande-Bretagne pourrait en faire plus; L'Amérique est si bonne dans ce domaine.

Je lis beaucoup d'autobiographies et de biographies, mais de personnes qui ne sont pas dans mon domaine - des femmes plus âgées, des artistes plus âgés, Miles Davis.

Je ne crois pas à une vie après la mort. Vous vivez dans les personnes que vous influentez au cours de votre vie.

Efforcez-vous d'être différent et meilleur que ce qui existe déjà si vous créez - Benjamin Clementine fait cela.

Lorsque vous avez combattu et combattu pour rester positif et pour rester créatif même s'il n'y avait pas d'espace pour être créatif, eh bien, vous me montrez un humain qui n'est pas en colère après 60 ans.

Les groupes de filles copient encore la façon dont les hommes se déplacent sur scène. Pour moi, c'est tellement en arrière, si non radical.

Pendant mon enfance et mon adolescence, tout ce que je savais était en guerre. Ma mère et mon père étaient en guerre. Ma sœur et moi étions en guerre. J'étais en guerre avec ma nature atypique, essayant désespérément de m'intégrer et d'être normal. Même mes gènes étaient en guerre - le côté allemand suisse cool par rapport au Corsican à tête chaude.

Je me suis toujours senti très libre à expérimenter avec des vêtements. J'étais dans les vêtements en grande partie depuis le plus jeune âge. Pas cher mais amusant et expérimental.

Je pensais vraiment que le premier livre allait être un seul-off. Je n'ai jamais pensé qu'écrire un livre, n'ayant jamais aspiré à être écrivain. C'est quelque chose qui ne m'est jamais venu à l'esprit - un peu comme s'il ne m'est jamais venu à l'esprit de jouer de la guitare quand j'étais jeune. Je pensais juste que c'était hors de ma ligue.

Les femmes apprennent constamment à réfléchir à ce que pensent les autres, de ces quiz «Jackie», «à quoi pense-t-il? - être un adulte adulte.

Si je ne vivais pas à Londres, je vivrais à Glasgow. J'adore la couleur de la brique et le ferron noir. Je pense qu'il a une telle atmosphère et est extraordinaire. J'ai rencontré des gens formidables là-bas.

Nous avons grandi pendant la «paix et l'amour» des années 1960, seulement pour découvrir qu'il y a des guerres partout, et l'amour et la romance sont un con.

Si vous avez écrit quelque chose qui vous bouge et vous fait peur, vous ne pouvez tout simplement pas le reprendre.

C'est moi qui répare le toit, débloque le drain et change la fiche. Je suis Spartacus.

C'est très bien pour les Kinks et Damon Albarn de chanter ces chansons et de se moquer de M. Nine à cinq, mais encore une fois, ce sont des hommes blancs, donc ils n'ont pas eu très dur.

J'aime sentir un livre avant de le commencer. Je repose les pages, j'écris des commentaires en marge, je le laisse sur le lit à côté de mon oreiller lorsque je m'endorme.

Je n'avais pas beaucoup de modèles ou de femmes intéressantes pour être remuées jusqu'à ce que Yoko Ono arrive.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Viv_Albertine

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