"Mr. Pierce, qu'avez-vous fait aux heures les plus sombres de la Nouvelle-Orléans ?", m'interrogeait ce gamin du futur. Je lui répondrai que le désastre Katrina m'a révélé les choses et les gens que j'aime. Il m'a révélé quel garçon j'avais été, quel homme j'étais, et celui que je voulais devenir. Il m'a fait revenir chez moi, à la Nouvelle-Orléans, pour honorer mes ancêtres et les habitants de ma ville natale, les morts et les vivants, en donnant tout ce que je pouvais pour relever et reconstruire notre chère communauté. 29 août 2005. La tempête Katrina frappe La Nouvelle-Orléans et dévaste tout sur son passage, privant des milliers d'Américains de leurs foyers. Plus de 1500 personnes perdent la vie. Quelques temps après s'élève une voix des décombres : celle de Samuel Beckett au travers de Wendell Pierce interprétant un Vladimir prophétique. Vladimir : J'ai cru que c'était lui. Estragon : Qui ? Vladimir : Godot. Estragon : Pah ! Le vent dans les roseaux. Car alors que tout s'est effondré, Wendell Pierce joue cette pièce au milieu d'un paysage apocalyptique, parmi des spectateurs effondrés à qui il veut offrir une catharsis, un répit. S'il est connu pour ses rôles d'inspecteur Bunk dans The Wire et du tromboniste Antoine Batiste dans Treme, on sait moins qu'il est également un artiste et un homme engagé, qui a grandi à Ponchartrain Park, première banlieue afro-américaine construite après la seconde guerre mondiale. Dans Du vent dans les roseaux, Wendell Pierce livre un récit poignant et passionnant sur sa Nouvelle-Orléans, en nous plongeant dans son histoire familiale. Des champs de cannes à sucre aux lois ségrégationnistes de Jim Crow, il dépeint l'élévation sociale qui a été la sienne et dessine en creux le portrait de la lutte des noirs américains contre la discrimination, passée et présente. S'autorisant des digressions truculentes où il revient sur son expérience d'acteur, il nous offre du même coup une véritable ode à l'art qui "nous apprend qui nous sommes et nous dit qui nous devons devenir".

Le vent dans les roseaux

The Wind in the Reeds - A Storm, A Play, and the City That Would Not be Broken

Wendell Pierce est un acteur et producteur américain, né le 8 décembre 1963 à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane (États-Unis).

Je suis allé à Pékin pour les Jeux olympiques et j'étais littéralement juste en face d'Usain Bolt. Et quand il arrive à part entière, pendant deux étapes que fait l'autre gars, il en prend un.

La culture est l'intersection entre les gens et le traitement du voyage de la vie lui-même. Comment gérer la vie, comment un peuple gère la vie se manifeste littéralement dans sa culture, dans sa nourriture, dans sa musique, dans son art, dans la façon dont vous dansez, la façon dont vous communiquez.

The Wire 'est vraiment un classique américain, et je pense que c'est quelque chose dont il est très fier.

En fin de compte, j'aimerais faire «l'empereur d'Ocean Park» de Stephen Carter.

J'ai toujours voulu être un acteur compagnon. Je voulais pouvoir faire de la comédie et du théâtre, classiques et contemporains. J'aime faire du cinéma et du théâtre. Et je suis fier de cette diversité d'être un acteur compagnon.

Il renforce les muscles d'acteur pour exploiter d'autres parties de vous-même. Lorsque vous pouvez accomplir quelque chose d'inattendu, pour vous ainsi que le public, c'est vraiment important. C'est également très important si vous voulez que des gens qui vous envisagent pour d'autres projets élargissent leur vision de vous.

Ma mère était enseignante pendant 40 ans. Elle faisait partie des professeurs unis de la Nouvelle-Orléans.

Nous voyons toujours un comportement odieux et disons pourquoi, mais ensuite nous sommes en colère quand quelqu'un essaie de répondre. Juste pour répondre à la question pourquoi ne dit pas que je valide le comportement. Je dis juste que si nous voulons être un étudiant en comportement humain, soyez un vrai étudiant.

En 1974, lorsque la ville de Boston déségrégait ses écoles, j'ai regardé les nouvelles avec mon père et j'ai vu les escortes policières en équipement anti-émeute, les manifestants hurlant dans les bus, petits visages effrayés dans leurs fenêtres.

Et c'est ce qu'est l'art, une forme dans laquelle les gens peuvent réfléchir sur qui nous sommes en tant qu'êtres humains et parvenir à une certaine compréhension de ce voyage dans lequel nous sommes.

Je me considère comme un acteur compagnon, et je suis fier et j'ai hâte de garder mes choix de carrière aussi divers que possible parce que cela me met en question en tant qu'acteur.

Jon Voight est un acteur américain accompli.

Il n'y a pas de plus grand honneur, en tant qu'acteur, pour faire partie d'un projet qui change des vies, et se réveille et éclaire et divertit.

La culture est l'intersection des personnes et de la vie elle-même. C'est ainsi que nous gérons la vie, l'amour, la mort, la naissance, la déception ... tout cela s'exprime dans la culture.

J'ai travaillé à l'American Conservatory Theatre de San Francisco, j'y ai vécu trois ans et j'ai vécu à Baltimore pendant 12 ans.

J'aimerais faire un spectacle d'anthologie basé sur le personnage de Jesse B. Semple dont Langston Hughes a parlé. Il est en quelque sorte un personnage de Forrest Gump au milieu de Harlem du 20e siècle.

Le rôle de la culture est que c'est la forme par laquelle nous, en tant que société, réfléchissons à qui nous sommes, où nous avons été, où nous espérons être.

J'adorerais voir une vraie histoire sur Fred Hampton.

Lorsqu'une équipe sportive se porte bien dans une ville qui traverse des moments difficiles comme la Nouvelle-Orléans, comme Détroit, cela renforce ce vrai sentiment de «nous pouvons passer à travers cela». Et quand vous avez ce sentiment, cela devient plus que des sentiments: il est transporté dans l'action.

Les gens oublient que l'art n'est pas seulement un morceau de divertissement. C'est l'endroit où nous déclarons collectivement nos valeurs, puis agissons sur eux. C'est l'une des choses les plus puissantes que nous ayons en tant que communauté: notre culture et notre art. Et c'est l'intersection entre la vie et la façon dont les gens gèrent la vie. C'est la chose la plus importante que nous faisons.

J'ai joué à la trompette pendant environ deux semaines. Sixième année. Et je ne me suis pas pratiqué. Peut-être un peu plus de deux semaines, mais je ne me suis pas pratiqué et je le truquais.

Soyez votre vrai moi. Parce que si vous ne l'êtes pas, il y a des conséquences à payer.

Juilliard m'a donné la capacité d'aller et faire des classiques, contemporains, de la comédie, du drame, tout.

La clé, j'ai toujours pensé, à ma carrière serait la diversité - une diversité non seulement du type de travail que vous faites, mais les médiums.

Le pouvoir d'une équipe sportive dans une communauté, il est presque indescriptible.

Les habitants de Baltimore sont super. J'adore Baltimore. Ce que j'attendais avec impatience, chaque année, était d'obtenir un nouvel appartement dans une autre partie de la ville et de passer du temps. Les gens ont commencé à vous voir dans le personnage que vous étiez, donc tout le monde pensait que j'étais de la vraie police.

La Nouvelle-Orléans, plus que de nombreux endroits que je connais, vit en fait de manière tangible sa culture. Ce n'est pas seulement un résidu de la vie; Cela fait partie de la vie. La musique est à chaque étape majeure de notre vie: naissance, mariage, mort. C'est notre culture.

C'est le cœur et l'âme du rêve américain, l'accession à la propriété, l'idée de pouvoir acheter une maison et de commencer à construire votre famille.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Wendell_Pierce

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