" Au plus profond de lui-même, là où il pouvait pressentir une vérité qui échappait aux formules, il se disait : ma culpabilité est tout ce qui me reste. Si je perds cela, alors tout ce que j'aurais pu être, tout ce que j'aurais pu faire aura été en vain ". Récompensé par le National Book Critics Circle Award en 1983 et par le prix Pulitzer en 1984, paru chez Belfond en 1956, un classique de la littérature américaine qui nous plonge dans les heures sombres de la Grande Dépression, sur les pas de Francis Phelan, vagabond éprouvé. Porté par une langue magnifique, flirtant avec la prose poétique. L'Herbe de fer interroge tour à tour culpabilité, pardon et rédemption.

L'herbe de fer

Francis Phelan, ex grande promessa del football, è un uomo che ha toccato il fondo e ha guardato in faccia l'abisso quando, nello stupore dell'alcol, si è lasciato cadere dalle braccia il figlio neonato e lo ha visto morire senza far nulla. Fuggito da Albany, vi fa ritorno nel 1938 da vagabondo: scava fosse nel cimitero locale in cambio di pochi dollari, che spenderà stordendosi di liquore insieme a Helen, la barbona che lo accompagna nelle sue peregrinazioni, e vaga per le strade della sua giovinezza, cercando di venire a patti con i fantasmi del suo passato, e con quelli del presente. Romanzo di straziante intensità, che si muove sul confine sottile tra la disperazione e la speranza, l'abominio e il riscatto, Ironweed ha una storia che rasenta l'incredibile: respinto da tutti gli editori cui era stato dato in lettura, venne pubblicato da Viking grazie all'intercessione personale di Saul Bellow, ottenendo uno straordinario e inatteso successo culminato con l'assegnazione del premio Pulitzer. Dal romanzo è stato poi tratto un film, per la regia di Hector Babenco, con Jack Nicholson e Meryl Streep nelle parti di Francis e Helen.

Ironweed

Francis vient de trouver un job à la journée dans le cimetière municipal. Il passe devant la tombe de son enfant qui a glissé de la table à langer sous ses yeux. Il voit aussi la sépulture du briseur de grève à qui il a lancé une pierre et qui est mort sur le coup.Il s’entretient ainsi avec tous les fantômes de son passé, et ils sont nombreux puisque Francis est un hobo, un vagabond, qui dort la nuit dans le froid, ne mange pas à sa faim, et qui doit rendre coup pour coup pour survivre.Il est flanqué d’un compagnon de route pas très fûté et d’une femme à l’article de la mort qu’il ne peut protéger…Si ce roman conte avec un réalisme saisissant les dures conditions de la vie de hobo, il étonne surtout par l’introspection à laquelle se livre le héros.On entre dans sa peau, dans son âme, détruite par des années d’errance et d’alcoolisme.

L'Herbe de fer

William Kennedy est un nom pouvant désigner:

https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Kennedy

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