Voici rassemblés quatorze textes de William Styron, aussi  variés que personnels.
Tantôt il raconte son amitié avec des  personnalités politiques, tel John F. Kennedy, qu'on voit ici  fumer des havanes, officiellement prohibés, ou François  Mitterrand, entouré de pompe et d'honneurs lors de la  cérémonie d'investiture. Ou bien il évoque des amis écrivains : 
Truman Capote, James Baldwin, Terry Southern... Il médite  sur un glorieux prédécesseur, Mark Twain, décrit ses  promenades avec son chien, détaille les charmes de la vie  quotidienne dans sa maison d'été de Martha's Vineyard...
Ces  textes dessinent l'autoportrait attachant et émouvant d'un  homme hanté par d'éternelles obsessions à la fois intimes,  comme la sexualité, et historiques : l'esclavage en tant  qu'héritage sudiste, ou encore la Seconde Guerre mondiale. 
L'écriture dans sa précision vise à sauver le passé de l'oubli et  à le retranscrire avec une franchise absolue. Cette dimension  élégiaque donne à ce volume non seulement son unité mais sa  beauté : celle d'un adieu à la vie, mais où celle-ci a toujours le  dernier mot.

Des havanes à la Maison Blanche

Voici rassemblés quatorze textes de William Styron, aussi variés que personnels. Tantôt il raconte son amitié avec des personnalités politiques, tel John F. Kennedy, qu'on voit ici fumer des havanes, officiellement prohibés, ou François Mitterrand, entouré de pompe et d'honneurs lors de la cérémonie d'investiture. Ou bien il évoque des amis écrivains : Truman Capote, James Baldwin, Terry Southern... Il médite sur un glorieux prédécesseur, Mark Twain, décrit ses promenades avec son chien, détaille les charmes de la vie quotidienne dans sa maison d'été de Martha's Vineyard... Ces textes dessinent l'autoportrait attachant et émouvant d'un homme hanté par d'éternelles obsessions à la fois intimes, comme la sexualité, et historiques : l'esclavage en tant qu'héritage sudiste, ou encore la Seconde Guerre mondiale. L'écriture dans sa précision vise à sauver le passé de l'oubli et à le retranscrire avec une franchise absolue. Cette dimension élégiaque donne à ce volume non seulement son unité mais sa beauté : celle d'un adieu à la vie, mais où celle-ci a toujours le dernier mot.

Des havanes à la Maison-Blanche

Sophie s choice

"Mr. Styron's description of his climactic night of 'despair beyond despair' moved me (a healthy, nondepressive personality) to the point that I felt I was facing my own death. Here is an example of art refined in the fire of experience: the writing is so pure one is hardly aware of the ink on the page." —Edmund MorrisIn the summer of 1985, William Styron was overtaken by persistent insomnia and a troubling sense of malaise—the first signs of a deep depression that would engulf his life and leave him on the brink of suicide.In Darkness Visible a great novelist describes his devastating descent into depression, taking us on an unprecedented journey into the realm of madness. Expanded from his celebrated Vanity Fair piece, this moving memoir is an intimate portrait of the agony of Styron's ordeal, as well as a probing look at an illness that affects millions but is still widely misunderstood."To most of those who have experienced it," Styron writes, "the horror of depression is so overwhelming as to be quite beyond expression." Through Styron's remarkable candor and powers of description, we come truly to understand the anguish of a mind desperate unto death. We are moved yet not depressed by his account: with him, we feel uplifted by a sense of catharsis and can at last begin to fathom depression's dark reality.

Face Aux Tenebres: Chronique D'une Folie

Toujours présent en filigrane dans ses oeuvres, William Styron l'est ici au premier degré. Un matin de Virginie se compose de trois longues histoires reliées par la chaîne de la mémoire. Paul à vingt ans dans les Marines, Paul à dix et treize ans dans le village de son enfance ne sont autres que l'auteur, dont l'omniprésence donne à chaque étape de la chronique l'authenticité d'une tranche de vie. Par la tendresse et la révolte, l'angoisse et le doute qui les marquent, ces réminiscences et ces confidences font écho aux sombres méditations qui émaillent les oeuvres antérieures. Une fois encore, Styron affirme sa stature de moraliste et d'idéaliste, et proclame sa fidélité aux causes qu'il n'a cessé de défendre : le respect de la dignité humaine, le refus de la violence et du racisme.Vibrante de ferveur et d'émotion, à la fois familière et soutenue, la prose s'allie à l'architecture de l'oeuvre pour en souligner la dimension intimiste et l'originalité.

Un matin de virginie ; trois histoires de jeunesse

Nous ne croyons pas à l'Enfer, nous sommes incapables de l'imaginer, et pourtant il existe, on peut s'y retrouver brusquement au-delà de toute expression.Telle est la leçon de ce petit livre magnifique et terrible. Récit d'une dépression grave, avec son cortège « d'angoisses, d'insomnies, de rafales dévastatrices, de tentations de suicide », il nous montre pour la première fois ce qu'est réellement cette « tempête des ténèbres » intérieure qui peut frapper n'importe qui à chaque instant, mais peut-être plus particulièrement certains écrivains, ou artistes.Hemingway, Virginia Woolf, Romain Gary, Primo Levi, Van Gogh : la liste de ces proies désignées de l'ombre serait longue. Enfer, donc, comme celui de Dante, douleur sans autre issue que celle de l'autodestruction, état de transe incommunicable que ne soupçonnent pas les autres, pas même les psychiatres. Pourtant, la guérison est possible, on peut en tirer une connaissance nouvelle. Avec précision et courage, le grand romancier qu'est William Styron plaide ici à la fois pour une meilleure compréhension de notre prochain abîme dans l'horreur, et contre le goût du néant qui nous guette tous.

Face aux ténèbres: Chronique d'une folie

Première oeuvre non romanesque de William Styron, Cette paisible poussière rassemble quarante et un textes, essais ou critiques, parus dans la presse entre 1953 et 1982. Sélectionnés par l'auteur pour la permanence de «leur intégrité et leur résistance à l'usure du temps», ces «écrits», en apparence disparates, reflètent avec cohérence les préoccupations majeures qui, de Un lit de ténèbres au dernier en date des romans, Le choix de Sophie, marquent chacune des étapes de l'oeuvre : la vie du Sud, la vie carcérale et la vie militaire, les trois thèmes fusionnant en une lancinante réflexion sur l'irréductibilité du Mal. Cette méditation sur l'Histoire, prétexte à une méditation sur l'Homme teintée de pessimisme, se double d'une méditation littéraire, sous la forme de brillants portraits des «grands ancêtres» - Thomas Wolfe, F. Scott Fitzgerald, Faulkner - ou d'hommages à des proches, dont certains disparus - Malcolm Cowley, Robert Penn Warren, Peter Matthiessen, Philip Rahv, James Jones - : autant de clefs sur les influences, affinités et convergences qui placent l'auteur et son oeuvre au carrefour de la littérature américaine d'aujourd'hui. Toujours présent en filigrane dans ses romans, Styron est ici omniprésent : la trame personnelle, partout apparente, donne à l'ensemble l'authenticité d'une tranche de vie ; les réminiscences et confidences qui émaillent les diverses rubriques culminent en une évocation nostalgique des années de jeunesse et de la genèse de l'oeuvre : ardent et passionné, lucide et angoissé, foncièrement honnête envers soi-même et autrui, débordant d'amour pour la vie et pénétré du sens de la mort, William Styron affirme sa stature de moraliste et d'idéaliste, mû par ce qu'il considère comme son devoir d'homme et d'écrivain - comprendre le phénomène dominant de notre temps : le Mal protéiforme. Cette obsession fait de lui, au sens le plus noble, un auteur engagé dans la défense de causes indissociables de la vocation, souvent proclamée et parfois trahie, de l'Amérique : liberté, justice, humanité. Dans un genre ardu, parfois ingrat et austère, le style demeure vibrant de ferveur, la prose ample et soutenue, riche en images et métaphores où se retrouvent de multiples échos de la somptuosité et de la luxuriance des romans.

Cette paisible poussiere et autres ecrits

Une hallucinante marche forcée, dans une unité de Marines. Tel est le fait divers réel dont est parti William Styron pour écrire ce roman où s'affrontent deux univers mentaux : celui de l'officier de profession et celui du civil qui a revêtu occasionnellement l'uniforme. Le grand romancier, auteur des Confessions de Nat Turner, a servi lui-même dans les Marines et son expérience donne à ce récit un ton de vérité criante.

La marche de nuit

William Clark Styron Jr., dit William Styron, né le 11 juin 1925 à Newport News et mort le 1er novembre 2006 sur l'île de Martha's Vineyard, est un écrivain et essayiste américain dont l’œuvre a connu un immense succès populaire et critique. Sa célébrité vient principalement de ses romans, dont les plus connus sont Un lit de ténèbres (en) (1951), Les Confessions de Nat Turner (1967), Le Choix de Sophie (1979). L’influence de William Styron s’accroît avec la publication en 1990 de Face aux ténèbres, récit autobiographique d'une profonde dépression dont il parla comme d'un « désespoir au-delà du désespoir ».

Un grand livre doit vous laisser avec de nombreuses expériences, et légèrement épuisé. Vous devriez vivre plusieurs vies en le lisant.

C'est une bonne thérapie pour les personnes perpétuellement effrayées des menaces sans nom car je le suis la plupart du temps - pour les gens nerveux.

Je ressens une belle sensation chaleureuse quand je vais bien, mais ce plaisir est à peu près nié par la douleur de commencer chaque jour. Avouons-le, l'écriture est l'enfer.

J'ai appris à pleurer et je pense que cela signifie peut-être que je suis à nouveau un être humain. Peut-être que du moins. Un morceau d'être humain mais, oui, un être humain.

Et nous sommes donc sortis, et nous avons encore une fois vu les étoiles.

La folie de la dépression est, d'une manière générale, de l'antithèse de la violence. C'est une tempête en effet, mais une tempête de trouble. Bientôt évidents sont les réponses ralenties, près de la paralysie, l'énergie psychique a étranglé près de zéro. En fin de compte, le corps est affecté et se sent sapé, drainé.

Le temps de la dépression est non modulé, son léger brun.

Je pense que l'un des thèmes convaincants de la fiction est cette confrontation entre le bien et le mal.

La bonne écriture de tout âge a toujours été le produit de la névrose de quelqu'un.

Laissez votre amour couler sur tous les êtres vivants.

La bonne écriture de tout âge a toujours été le produit de la névrose de quelqu'un, et nous aurions une littérature très terne si tous les écrivains qui venaient étaient un tas de riches heureux.

Dépression ... si mystérieusement douloureuse et insaisissable.

La douleur de la dépression sévère est assez inimaginable pour ceux qui ne l'ont pas souffert.

Un grand livre doit vous faire vivre de nombreuses expériences et vous laisser légèrement épuisé à la fin. On vit plusieurs vies en lisant.

Je pense que le meilleur de ma génération ... a inversé les règles coutumières du jeu et a grandi plus radical en vieillissant - un signe déconcertant mais sain. Certes, il y a beaucoup de jeunes brumes de jeunes et même les plus illustres de ceux-ci, William Buckley, est béni par un charme déroutant, recondite mais indéniable, presque comme si sous cet extérieur patricien, un égalitaire signalait de sortir.

Mystérieusement et d'une manière totalement éloignée de l'expérience naturelle, la bruine grise de l'horreur induite par la dépression prend la qualité de la douleur physique.

Dans la dépression. . . La foi en la délivrance, dans la restauration ultime, est absente. La douleur est implacable, et ce qui rend la condition intolérable, c'est la connaissance préalable qu'aucun remède ne viendra - - pas en une journée, une heure, un mois ou une minute. . . C'est encore plus le désespoir que la douleur qui écrase l'âme.

Un bon livre devrait vous laisser avec de nombreuses expériences.

Quand, à l'automne 1947, j'ai été licencié du premier et du seul travail que j'ai jamais occupé, je voulais une chose hors de la vie: devenir écrivain.

Pour une personne dont la seule ambition brûlante est d'écrire - comme moi - le collège est inutile au-delà de la deuxième année.

Dans Vineyard Haven, sur Martha's Vineyard, surtout j'aime la douce collision ici de port et de rivage, la qualité saumâtre subtilement obsédante que toutes les petites villes ont lorsqu'ils sont situés sur la mer

C'est encore plus le désespoir que la douleur qui écrase l'âme.

Les écrivains non fictionnels sont des citoyens de deuxième classe, l'île Ellis de la littérature. Nous ne pouvons pas vraiment entrer. Et oui, ça me fait chier.

Nous devions nous contenter de l'élégant objectif de devenir nous-mêmes.

La douleur est implacable; On n'abandonne pas, même brièvement, son lit de clous, mais il y est attaché partout où on va.

Les matins eux-mêmes devenaient mauvais maintenant alors que je me promenais léthargique, suivant mon sommeil synthétique, mais les après-midi étaient le pire, commençant vers trois heures, quand je ressentirais la corror, comme une banque de brouillard toxique roule dans mon esprit, forçant lit meinto.

Wickly drôle à lire et moralement contrevenant comme une seule bonne satire peut l'être.

https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Styron

Ses oeuvres

Ses derniers livres