Non c'è autore più insofferente alle convenzioni di Witold Gombrowicz. I suoi racconti, qui raccolti integralmente per la prima volta in Italia, sono una sintesi perfetta della sua satira conturbante, della sua visione grottesca del mondo, delle sue narrazioni paradossali e stridenti, della sua capacità di dare vita a figure irregolari e assurde, in grado di frantumare in pochi istanti le regole su cui poggia la società. Attraverso un linguaggio levigato, in cui rimbalzano giochi di parole e neologismi, Gombrowicz fa sfilare in queste pagine come in una folle parata un antisemita che si scopre figlio di un'ebrea convertita, un marito che disprezza l'avvenente moglie per perdersi dietro alle gambotte storte e fregiate di venuzze delle donne di servizio, un magistrato paranoico, una donna pazza di desiderio fidanzata con un vergine determinato a rimanere tale, un bandito terrorizzato dalla « rattità » dei ratti, un re corrotto fino alla follia, un giovane conte che trova interesse solo nelle radio. Una dissacrante rassegna di anormali che, alternando il comico e il tragico, mette alla berlina le convenzioni borghesi e i tic dell'aristocrazia, il moralismo e la famiglia, il romanzo tradizionale e le opere edificanti. In queste storie tutto è messo in discussione: quella di Gombrowicz è una lettura ironica e disillusa della realtà che non risparmia né la letteratura, né i sentimenti. E, come testimonia il suo racconto più autobiografico, nemmeno se stesso: « Alla domanda se, come scrittore, intendo continuare a migliorare per lo Spirito, la Cultura, l'Arte ecc., rispondo: no, no, assolutamente no! ».

Bacacay

En 1944 et 1945, Witold Gombrowicz, alors exilé en Argentine, écrit une suite de huit articles consacrée à la femme sud-américaine. Ces textes, dont un inédit en français, sont réunis ici pour la première fois en un seul et unique volume.

Notre drame érotique

Nouvelles extraites de BakakaïÊtre invité aux dîners du vendredi chez la comtesse Fritouille est un immense honneur : convives élégants, nourriture végétarienne et délicate, conversation raffinée. Mais certaines réceptions peuvent être surprenantes...Surprenant aussi ce juge d'instruction qui veut prouver à tout prix qu'Ignace K. est mort assassiné, ou Alice, jeune fille vierge, qui utilise son innocence avec une naïveté dérangeante.

Le Festin chez la comtesse Fritouille et autres nouvelles

Lexi - Textes 2

Le Journal de Gombrowicz a été publié pour la première fois en Pologne en 1986 dans son Oeuvre complète. Interdit pendant le régime communiste, il avait toutefois pénétré en Pologne sous le manteau, apportant à ses lecteurs l'oxygène de la liberté.Le Journal est l'oeuvre de Gombrowicz la plus personnelle, la plus polonaise mais aussi la plus universelle. La défense de son moi n'est autre que la défense de l'individu à une époque où l'on niait son existence.Démystificateur mais humaniste, iconoclaste mais moraliste, Gombrowicz a posé sur le monde un regard neuf : la peinture, la musique, la littérature, la philosophie, le communisme, le catholicisme, la jeunesse, les femmes, les Juifs, les Argentins, la douleur, l'agonie, la mort. On y trouve aussi des récits de voyage, des textes lyriques ou humoristiques. D'une richesse incomparable - autobiographie en mouvement, essai et oeuvre d'art -, le Journal de Gombrowicz occupe une place unique dans la littérature contemporaine.

Journal (t.2) : 1959-1969

Le Journal de Gombrowicz a été publié pour la première fois en Pologne en 1986 dans son Œuvre complete. Interdit pendant le régime communiste, il avait toutefois pénétré en Pologne sous le manteau, apportant à ses lecteurs l'oxygène de la liberté.Le Journal est l'œuvre de Gombrowicz la plus personnelle, la plus polonaise mais aussi la plus universelle. La défense de son moi n'est autre que la défense de l'individu à une époque où l'on niait son existence.Démystificateur mais humaniste, iconoclaste mais moraliste, Gombrowicz a posé sur le monde un regard neuf : la peinture, la musique, la littérature, la philosophie, le communisme, le catholicisme, la jeunesse, les femmes, les Juifs, les Argentins, la douleur, l'agonie, la mort. On y trouve aussi des récits de voyage, des textes lyriques ou humoristiques. D'une richesse incomparable - autobiographie en mouvement, essai et œuvre d'art -, le Journal de Gombrowicz occupe une place unique dans la littérature contemporaine.

Journal: Tome 1, 1953-1958

Vingt ans apres

«Perdu, couvert de sueur, je sentais à mes pieds la terre noire et nue. Là, entre les branches, il y avait quelque chose qui dépassait, quelque chose d'autre, d'étrange, d'imprécis. Et mon compagnon aussi regardait cela.- Un moineau.- Ouais.C'était un moineau. Un moineau à l'extrémité d'un fil de fer. Pendu. Avec sa petite tête inclinée et son petit bec ouvert. Il pendait à un mince fil de fer accroché à une branche. Bizarre.»

Cosmos

Witold Gombrowicz, né le 4 août 1904 à Małoszyce, près de Opatów, en Pologne alors russe, mort le 24 juillet 1969 en France à Vence, près de Nice (Alpes-Maritimes), est un écrivain polonais qui a influencé de nombreux écrivains, tels que Milan Kundera.

Lorsqu'on a vingt ans, on est incendiaire, mais après la quarantaine, on devient pompier.

Nous disons «forêt» mais ce mot est fait de l'inconnu, de l'inconnue, des non-encompressés. La terre. Clodes de saleté. Cailloux. Par temps clair, vous vous reposez parmi des choses ordinaires et quotidiennes qui vous sont familières depuis l'enfance, l'herbe, les buissons, un chien (ou un chat), une chaise, mais qui change lorsque vous réalisez que chaque objet est une énorme armée, une essaim inépuisable.

Sans surprise, car trop d'attention à un objet mène à la distraction, cet objet cache tout le reste, et lorsque nous nous concentrons sur un point sur la carte, nous savons que tous les autres points nous échappent.

Contrader, même dans peu de choses, est la nécessité suprême de l'art aujourd'hui.

Pour moi, l'art parle presque toujours plus avec force lorsqu'il apparaît d'une manière imparfaite, accidentelle et fragmentaire, signalant simplement sa présence, permettant de le ressentir à travers l'ineptie de l'interprétation. Je préfère le Chopin qui m'atteint dans la rue d'une fenêtre ouverte au Chopin servi dans un excellent style depuis la scène du concert.

Je lis Sienkiewicz. Quelle lecture tourmentante. Quel génie puissant! Et il n'y avait jamais eu un tel écrivain de premier ordre de la classe de second ordre.

Un menteur brillant; il a un rappel total.

La folie est une sœur jumelle de la sagesse.

Vous, oh mature, gardez la compagnie uniquement avec d'autres mûres, et votre maturité est si mature qu'elle ne peut que remonter avec maturité!

La littérature sérieuse n'existe pas pour faciliter la vie mais pour la compliquer.

Je suis devenu audacieux parce que je n'avais absolument rien à perdre: ni les honneurs, ni les gains, ni les amis. Je devais me retrouver à nouveau et compter sur moi-même, car je ne pouvais compter sur personne d'autre. Ma forme est ma solitude.

Un style universel est celui qui sait embrasser avec amour ceux qui ne sont pas tout à fait développés.

J'aurais pu protester bien sûr, qui dit que je ne pouvais pas - j'aurais pu me lever à tout moment, m'approcher n'était pas dix-sept mais trente. J'aurais pu - mais je ne pouvais pas parce que je ne voulais pas, la seule chose que je voulais était de prouver que je n'étais pas un garçon à l'ancienne!

La grande poésie doit être admirée, car elle est géniale et parce que c'est de la poésie, et donc nous l'admirons.

C'est dans la fleur de l'âge de la jeunesse que l'homme s'enfonce dans des phrases et des grimaces vides. C'est dans cette forge que notre maturité est forgée.

La gloire n'est qu'une fausse monnaie contre laquelle nous sacrifions aux autres notre propre bonheur.

L'homme ne craint pas la mort, seulement la souffrance.

L'homme dépend de l'image de lui-même qui se forme dans l'âme d'autrui, même si c'est l'âme d'un crétin.

Super! J'ai écrit quelque chose de stupide, mais je n'ai signé de contrat avec personne pour produire des œuvres uniquement sages et parfaites. J'ai donné un évent à ma stupidité ... et me voici, renaissant.

La société est comme l'eau qui bout : ce qui, hier, était au bas monte aujourd'hui en surface.

L'argent est vraiment une grande puissance, il faut simplement savoir s'en servir.

Ne soyez pas dupe par votre propre sagesse

Vous êtes moche quand vous l'aimez, vous êtes beau et frais, vital et libre, moderne et poétique quand vous ne ... vous êtes plus belle en tant qu'orphelin que comme le fils de votre mère.

Le meilleur remède à nos propres maux est le malheur d'autrui.

Je ne suis pas allé aux conférences. Mon voiturier, qui était plus distingué que moi, est allé à la place.

Partout où je vois une mystique, que ce soit la vertu ou la famille, la foi ou la patrie, là je dois commettre un acte indécent.

Notre élément est une immaturité sans fin.

Je suis une collection des parties du corps de la famille.

L'homme dépend profondément du reflet de lui-même dans l'âme d'un autre homme, que ce soit même l'âme d'un idiot.

S'il [l'artiste] devait prendre le stylo, ce serait ... de mieux exprimer son individualité et l'expliquer aux autres; ou bien pour mettre ses affaires intérieures dans le but d'approfondir et d'aiguiser sa relation avec ses semblables parce que d'autres âmes exercent une influence immense et créative sur notre âme; Ou pour essayer de se battre pour un monde comme il le souhaite, pour un monde indispensable à sa vie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Witold_Gombrowicz

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