Varsovie, 1939 : Wladyslaw Szpilman, jeune et brillant pianiste d'origine juive, plonge dans les ténèbres. Six ans plus tard, à la différence de tant d'autres, il est encore là. Il a tout perdu : sa famille. ses amis, son monde. Il a survécu à tout, le ghetto, l'insurrection de la ville et sa destruction par les Allemands. Au dernier moment, c'est grâce au plus improbable des sauveurs que sa vie fut épargnée : un officier allemand, un juste nommé Wilm Hosenfeld, un homme brisé, hanté par les crimes de son peuple.

Le pianiste

The last live broadcast on Polish Radio, on September 23, 1939, was Chopin's Nocturne in C# Minor, played by a young pianist named Wladyslaw Szpilman, until his playing was interrupted by German shelling. It was the same piece and the same pianist, when broadcasting resumed six years later. The Pianist is Szpilman's account of the years inbetween, of the death and cruelty inflicted on the Jews of Warsaw and on Warsaw itself, related with a dispassionate restraint borne of shock. Szpilman, now 88, has not looked at his description since he wrote it in 1946 (the same time as Primo Levi's If This Is A Man?; it is too personally painful. The rest of us have no such excuse.  Szpilman's family were deported to Treblinka, where they were exterminated; he survived only because a music-loving policeman recognised him. This was only the first in a series of fatefully lucky escapes that littered his life as he hid among the rubble and corpses of the Warsaw Ghetto, growing thinner and hungrier, yet condemned to live. Ironically it was a German officer, Wilm Hosenfeld, who saved Szpilman's life by bringing food and an eiderdown to the derelict ruin where he discovered him. Hosenfeld died seven years later in a Stalingrad labour camp, but portions of his diary, reprinted here, tell of his outraged incomprehension of the madness and evil he witnessed, thereby establishing an effective counterpoint to ground the nightmarish vision of the pianist in a desperate reality. Szpilman originally published his account in Poland in 1946, but it was almost immediately withdrawn by Stalin's Polish minions as it unashamedly described collaborations by Lithuanians, Ukrainians, Poles and Jews with the Nazis. In 1997 it was published in Germany after Szpilman's son found it on his father's bookcase. This admirably robust translation by Anthea Bell is the first in the English language. There were 3,500,000 Jews in Poland before the Nazi occupation; after it there were 240,000. Wladyslaw Szpilman's extraordinary account of his own miraculous survival offers a voice across the years for the faceless millions who lost their lives. --David Vincent

Le Pianiste

Septembre 1939. L'invasion de la Pologne, décrétée par Hitler, vient déclencher la Seconde Guerre mondiale. Varsovie est écrasée sous les bombes; à la radio résonnent les derniers accords d'un nocturne de Chopin. Le pianiste Wladyslaw Szpilman est contraint de rejoindre le ghetto nazi recrée au coeur de la ville. Là, il va subir l'horreur au quotidien avec la menace permanente de la déportation. Miraculeusement rescapé de l'enfer, grâce à un officier allemand mélomane, le pianiste témoigne au lendemain de la victoire alliée...

LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE Septembre 1939. Alors que Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes, les accords du Nocturne en ut dièse mineur de Chopin s'élèvent à la radio nationale. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence...
 Une longue nuit dont l'issue aurait pu être la mort, sans un officier allemand, Wilm Hosenfeld - le plus improbable des sauveteurs. Hanté par l'atrocité des crimes nazis, il va protéger et sauver le pianiste.
 
 Mort en 2000 à Varsovie, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte, sobre et émouvant.
 
 " Un témoignage bouleversant venu du froid et de l'horreur. " Annie Coppermann - Les Échos Grand Prix des lectrices de ELLE - 2002

Ce livre est un document exceptionnel. Par son histoire d'abord publié en 1946 en Pologne, au lendemain de la défaite nazie, il fut presque aussitôt proscrit par le régime communiste d'alors. Il faudra plus de cinquante ans pour que les Polonais et le monde entier découvrent enfin ce témoignage hors du commun, poignant et sobre, récit d'un survivant du ghetto de Varsovie. Lorsque l'armée hitlérienne envahit la Pologne, Wladyslaw Szpilman est un jeune pianiste. Il vit avec ses parents et ses frères et soeurs à Varsovie et travaille pour Radio Pologne. La chute de la ville entre les mains allemandes fait basculer leur destin. Les portes du ghetto vont bientôt se refermer sur eux, et sur un demi-million de Juifs polonais, condamnés à l'esclavage, aux privations et à la mort. Szpilman raconte la vie quotidienne, qui continue jusqu'en 1942, les trahisons et les inégalités au sein de la communauté juive enfermée, puis les déportations méthodiques, la perte de sa famille, et la révolte du ghetto, sursaut d'une poignée de désespérés face à une armée allemande suréquipée. Il livre ici le récit halluciné d'une lutte pour la survie. --Maya Kandel

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