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Yves Renaud

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Poésies

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    Yves Renaud

    @yvesRenaud

    Essence ciel poésie Humains, quand vous ne serez plus là me resteront la calligraphie des ailes la mémoire des oiseaux dans le regard des pierres Les arbres fuyant les hommes et cherchant l'azur la dentelle des rocs caressant les anges La tendresse des nids réanimant le futur la valse des jours d'or et des nuits bleues dans l'indifférence de la lune Le poudroiement des arcs-en-ciel noces de l'onde et de l'astre roi le vent divulguant l'innocence des fleurs Le cristal des ruisseaux échos argentins de la lumière le chant des cigales dans la mémoire des écorces Les crépuscules pourpres et les aubes vermeilles les brumes bleues des monts et des vaux Les virgules d'or dans les chevelures d'ombre le mystère amoureux des fleurs lèvres de la terre Le reflet des étangs repos des nuages l'éploration des saulaies écoutant le cœur de la Terre Tous participent à ma poésie comme le sont aussi mes fruits - vous délecter était me lire Mais l'équilibre du monde n'en sera pas changé et même vos tombes ne seront plus, dans les gravures de mes plaies Ni vos musiques ni vos amours ni vos victoires ni même les ponts arqués enjambant les nymphéas Mais les fêlures ambres des galets secrètes féminités minérales mais les formes des îles inspiratrices de celles des femmes Et pour l'éternité l'essentielle inutilité des poètes. * De l’indispensable inutilité de la poésie (juillet 2015)

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    Yves Renaud

    @yvesRenaud

    Crépusculaire Des vasques d’argent clair dans les nuées du soir Enchâssent le ballet exalté des visages, Les calices des fleurs sont des yeux dans le noir Déployant les fragments d’infinis paysages L’ombre des espérances aux margelles des ciels Féconde dans le vent des empreintes de rêves, Sceaux de feuilles chues, souvenirs essentiels Pour nous pauvres humains aux veines sans sèves L’écorce des reflets luttant contre les pleurs, L’oscillation des joncs festonnant les rivières, Les strates des lueurs sacrant l’âme des fleurs Sèment l’horizon bleu d’un clavier de prières Un fin voile d’azur étend son sanglot pur, Les paupières du temps content son doux mystère, Dans nos âmes vibrent les appels du futur, Promesse vénérée, poésie de la Terre.

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    Yves Renaud

    @yvesRenaud

    Je tu nous Quand tu ouvres tes yeux de nuit je suis perdu et je dis oui Quand tu dis non ou quand tu dors je suis à toi qui est mon or Quand tu chantes comme un bruit pur je suis silence et je suis sûr Quand tu ouvres tes mains de soie je suis un cri qui suit ta loi Quand tes pieds vibrent et que tu danses je suis ta valse et c'est l'enfance Quand tes yeux rient mais que tu pleures je dis ton nom et tu es fleur Quand tu es flamme et que c'est l'heure je suis ta braise et je suis lueur Quand tu dis oui et que tu rêves je m'enracine et je suis sève.

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    Yves Renaud

    @yvesRenaud

    La perle À ma fille De crainte de ne plus jamais assister à ce prodige tentons de rester digne en admirant timidement la ligne ondoyante de la coquille qui soupire Obscur ourlé de la faille ombre qui se fait miroir révélant l'invisible Souvenir du galop de chevaux sur la plage Écho d'un pollen qu'un zéphyr fait s'envoler dans le poudroiement du jour Cristal d'étoile déliée du paradis des flammes paix venue des cieux Graine d'opalescente lune larme d'océan ensongée par le poète "temple bâti autour d'un grain de sable" * La perle naquit un jour d'ennui où l'huître bâillait. * Khalil Gibran

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    Yves Renaud

    @yvesRenaud

    À eux À Eux Vous êtes partis sur les mouvants chemins de nuages l'équilibre du monde en est ébranlé sous le dais des horizons fous au long des corons et des crassiers les fleurs rêvent de caresses Vous êtes partis par des matins de gel et de lumière nous abandonnant telles des gares désertées où ne rêvent plus les trains Vous êtes partis comme des enfants jouer dans les clairières et les torches de lumière sont désormais consumées de souffles ténébreux Vous êtes partis nos cœurs à genoux écoutent l'âme chaude de la terre mais nos oreilles écoutent dans les résédas privés de roses les grandes orgues des terrils Vous êtes partis, vous guiderez le soc des étoiles comme sillons de nos chemins et nous apprendrons à croire autant en la vie qu'en l'éternité.

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