La citation analysée
...solitaire comme un étang le soir, lointain, vu de la fenêtre d'un train, disparaissant si vite que l'étang, pâle dans le soir, est à peine dépouillé de sa solitude, bien qu'il ait été vu une fois. *** Ici, assise sur le monde, pensait-elle, car elle ne pouvait se défaire de l'impression que tout ce matin se produisait pour la première fois, peut-être pour la dernière fois, comme un voyageur, même s'il est à moitié endormi, sait, en regardant par la fenêtre du train, qu'il doit regarder maintenant, car il ne reverra jamais cette ville, ou cette charrette à mule, ou cette femme au travail dans les champs.
...solitaire comme un étang le soir, lointain, vu de la fenêtre d'un train, disparaissant si vite que l'étang, pâle dans le soir, est à peine dépouillé de sa solitude, bien qu'il ait été vu une fois. *** Ici, assise sur le monde, pensait-elle, car elle ne pouvait se défaire de l'impression que tout ce matin se produisait pour la première fois, peut-être pour la dernière fois, comme un voyageur, même s'il est à moitié endormi, sait, en regardant par la fenêtre du train, qu'il doit regarder maintenant, car il ne reverra jamais cette ville, ou cette charrette à mule, ou cette femme au travail dans les champs.