Alain de Botton
@alainDeBotton
Plutôt que de taquiner les acheteurs, nous pouvons blâmer la société dans laquelle ils vivaient pour avoir mis en place une situation où l'achat d'armoires ornées se sentait psychologiquement nécessaire et gratifiant, où le respect dépendait des étalages baroques. Plutôt qu'une histoire de cupidité, l'histoire du luxe pourrait être lu plus précisément comme un enregistrement de traumatisme émotionnel. C'est l'héritage de ceux qui se sont sentis contraints par le dédain des autres d'ajouter une quantité extraordinaire à leur moi nu afin de signaler qu'ils peuvent également revendiquer l'amour.