Mikhail Bakhtin
@mikhailBakhtin
Cela ne devient «qu'il est propre» que lorsque l'orateur le remplit avec ses propres intentions, son propre accent, quand il s'approprie le mot, l'adaptant à sa propre intention sémantique et expressive. Avant ce moment d'appropriation, le mot n'existe pas dans une langue neutre et impersonnelle (ce n'est pas, après tout, par un dictionnaire que l'orateur obtient ses paroles!), Mais il existe plutôt dans la bouche des autres, dans d'autres Contextes des gens, servant les intentions des autres: c'est à partir de là que l'on doit prendre la parole et faire la sienne