La citation analysée
Et en moi aussi la vague monte. Ça gonfle; il arque le dos. Je ressens à nouveau un nouveau désir, quelque chose qui monte sous moi comme le fier cheval que le cavalier d'abord éperonne puis tire en arrière. Quel ennemi voyons-nous maintenant s'avancer contre nous, vous que je chevauche maintenant, alors que nous piaffons sur ce tronçon de trottoir ? C'est la mort. La mort est l'ennemi. C'est la mort contre laquelle je chevauche, la lance pointée et les cheveux en arrière comme ceux d'un jeune homme, comme ceux de Perceval, quand il galopait dans l'Inde. Je donne des éperons à mon cheval. Contre toi je me jetterai, invaincu et inflexible, ô Mort !
Et en moi aussi la vague monte. Ça gonfle; il arque le dos. Je ressens à nouveau un nouveau désir, quelque chose qui monte sous moi comme le fier cheval que le cavalier d'abord éperonne puis tire en arrière. Quel ennemi voyons-nous maintenant s'avancer contre nous, vous que je chevauche maintenant, alors que nous piaffons sur ce tronçon de trottoir ? C'est la mort. La mort est l'ennemi. C'est la mort contre laquelle je chevauche, la lance pointée et les cheveux en arrière comme ceux d'un jeune homme, comme ceux de Perceval, quand il galopait dans l'Inde. Je donne des éperons à mon cheval. Contre toi je me jetterai, invaincu et inflexible, ô Mort !