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Dieu

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Dieu

Poésies de la collection dieu

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    Rene Depestre

    @reneDepestre

    Dieu aime les courbes Faites tenir dans un espace onirique le dieu qui aime les courbes sur les collines du soir : il fait bon essuyer la tempête et les coups de reins de la fée qui fournit légendes et métaphores à ma rage de vivre !

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    Sully Prudhomme

    Sully Prudhomme

    @sullyPrudhomme

    Si j'étais Dieu Si j'étais Dieu, la mort serait sans proie, Les hommes seraient bons, j'abolirais l'adieu, Et nous ne verserions que des larmes de joie, Si j'étais Dieu. Si j'étais Dieu, de beaux fruits sans écorces Mûriraient, le travail ne serait plus qu'un jeu, Car nous n'agirions plus que pour sentir nos forces, Si j'étais Dieu. Si j'étais Dieu, pour toi, celle que j'aime, Je déploierais un ciel toujours frais, toujours bleu, Mais je te laisserais, ô mon ange, la même, Si j'étais Dieu.

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    Robert Desnos

    Robert Desnos

    @robertDesnos

    A pierrot les grandes feuilles sur le fait des dieux verts Pierrot tu jactes bien et, verts comme des dos, Tes sacrés nom de dieu de Bons Dieux ont la touche Qui chante à ma mousmée. Elle en rote, elle en louche Elle en jouit dans sa loque et palpite du pot. Quant à moi, pour le gringue ayant peu d'à propos, Ne m'en ressentant pas pour enculer des mouches, Je la boucle en serrant ma pipe entre les touches Mais j'estime tes Grecs des durs et des francos. La mère Guette-au-Trou qui depuis trente berges Fait son blé des bitards enfournés par nos verges Peut s'habiller. Jamais les sœurs qui font le tas Ne pourront chier des mecs comme ceux dont tu causes Autant pisser du pive ou dégraisser son prose D'un colombin doré reniflant les lilas.

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    Ad Majorem Dei Gloriam « Vraiment, notre siècle est étrangement délicat. S'imagine-t-il donc que la cendre des bûchers soit totalement éteinte ? qu'il n'en soit pas resté le plus petit tison pour allumer une seule torche ? Les insensés ! en nous appelant jésuites, ils croient nous couvrir d'opprobre ! Mais ces jésuites leur réservent la censure, un bâillon et du feu... Et, un jour, ils seront les maîtres de leurs maîtres... » (Le Père ROOTHAAN, général des Jésuites, à la conférence de CHIÉRI.) Ils ont dit : « Nous serons les vainqueurs et les maîtres. Soldats par la tactique et par la robe prêtres, Nous détruirons progrès, lois, vertus, droits, talents. Nous nous ferons un fort avec tous ces décombres, Et pour nous y garder, comme des dogues sombres, Nous démusèlerons les préjugés hurlants. « Oui, l'échafaud est bon ; la guerre est nécessaire ; Acceptez l'ignorance, acceptez la misère ; L'enfer attend l'orgueil du tribun triomphant ; L'homme parvient à l'ange en passant par la buse. Notre gouvernement fait de force et de ruse Bâillonnera le père, abrutira l'enfant. « Notre parole, hostile au siècle qui s'écoule, Tombera de la chaire en flocons sur la foule Elle refroidira les cœurs irrésolus, Y glacera tout germe utile ou salutaire, Et puis elle y fondra comme la neige à terre, Et qui la cherchera ne la trouvera plus. « Seulement un froid sombre aura saisi les âmes ; Seulement nous aurons tué toutes les flammes Et si quelqu'un leur crie, à ces français d'alors Sauvez la liberté pour qui luttaient vos pères ! Ils riront, ces français sortis de nos repaires, De la liberté morte et de leurs pères morts. « Prêtres, nous écrirons sur un drapeau qui brille — Ordre, Religion, Propriété, Famille. — Et si quelque bandit, corse, juif ou payen, Vient nous aider avec le parjure à la bouche, Le sabre aux dents, la torche au poing, sanglant, farouche Volant et massacrant, nous lui dirons : c'est bien ! « Vainqueurs, fortifiés aux lieux inabordables, Nous vivrons arrogants, vénérés, formidables. Que nous importe au fond Christ, Mahomet, Mithra ! Régner est notre but, notre moyen proscrire. Si jamais ici-bas on entend notre rire, Le fond obscur du cœur de l'homme tremblera. « Nous garrotterons l'âme au fond d'une caverne. Nations, l'idéal du peuple qu'on gouverne, C'est le moine d'Espagne ou le fellah du Nil. À bas l'esprit ! à bas le droit ! vive l'épée ! Qu'est-ce que la pensée ? une chienne échappée. Mettons Jean-Jacques au bagne et Voltaire au chenil. « Si l'esprit se débat, toujours nous l'étouffâmes. Nous parlerons tout bas à l'oreille des femmes. Nous aurons les pontons, l'Afrique, le Spielberg. Les vieux bûchers sont morts, nous les ferons revivre N'y pouvant jeter l'homme, on y jette le livre ; À défaut de Jean Huss, nous brûlons Gutenberg. « Et quant à la raison, qui prétend juger Rome, Flambeau qu'allume Dieu sous le crâne de l'homme, Dont s'éclairait Socrate et qui guidait Jésus, Nous, pareils au voleur qui se glisse et qui rampe, Et commence en entrant par éteindre la lampe, En arrière et furtifs, nous soufflerons dessus. « Alors dans l'âme humaine obscurité profonde. Sur le néant des cœurs le vrai pouvoir se fonde. Tout ce que nous voudrons, nous le ferons sans bruit. Pas un souffle de voix, pas un battement d'aile Ne remuera dans l'ombre, et notre citadelle Sera comme une tour plus noire que la nuit. « Nous régnerons. La tourbe obéit comme l'onde. Nous serons tout-puissants, nous régirons le monde Nous posséderons tout, force, gloire et bonheur ; Et nous ne craindrons rien, n'ayant ni foi ni règles... » — Quand vous habiteriez la montagne des aigles, Je vous arracherais de là, dit le Seigneur !

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    Aux prêtres Il sied de ressembler aux dieux. Ton Dieu, flamine, Dévore ses enfants ; ton Dieu, mage, extermine ; Augure, ton Dieu ment ; uléma, ton Dieu met La terre sous le sabre impur de Mahomet ; Ton Dieu, Rome, est l'agneau, mais il tette la louve ; Ô noir dominicain qui rêves, ton Dieu trouve Agréable l'odeur infâme des bûchers ; D'affreux temples, ayant pour prêtres des bouchers, Sont l'habitation de ton Dieu, corybante ; Brahmine, ton Dieu sombre aime la nuit tombante ; Rabbin, ton Dieu maudit la race de Japhet, Et cloue au fond du ciel le soleil stupéfait ; Sabaoth est cruel, Jupiter est immonde, Et pas un Dieu ne sait comment est fait le monde ; Les peuples ont le choix pour fléchir le genou Entre le monstre Asgar et le monstre Vishnou ; Ce Dieu brait, celui-là rugit, celui-ci beugle ; C'est pourquoi l'idéal de l'homme est d'être aveugle, Ténébreux, vil, féroce, ignorant, odieux, Afin d'être aussi près que possible des dieux. Le 4 août 1874.

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    Chanson (Les châtiments, III) Un jour, Dieu sur sa table Jouait avec le diable Du genre humain haï. Chacun tenait sa carte L'un jouait Bonaparte, Et l'autre Mastaï. Un pauvre abbé bien mince ! Un méchant petit prince, Polisson hasardeux ! Quel enjeu pitoyable ! Dieu fit tant que le diable Les gagna tous les deux. « Prends ! cria Dieu le père, Tu ne sauras qu'en faire ! » Le diable dit : « Erreur ! » Et, ricanant sous cape, Il fit de l'un un pape, De l'autre un empereur. Jersey, le 1<sup>er</sup> mars 1853.

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    Dieu Dieu. À travers ce qu'on sent confusément bruire, C'est lui qui fait trembler, c'est lui qui fait reluire L'oeil sous le cil baissé, l'eau sous la berge en fleurs ; Le rayon de la lune au bas des monts paisibles Et le vague reflet des choses invisibles Au front incliné des rêveurs.

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    Dieu invisible au philosophe Le philosophe allait sur son âne; prophète, Prunelle devant l'ombre horrible stupéfaite, Il allait, il pensait. Devin des nations, Il vendait aux païens des malédictions, Sans savoir si des mains dans les ténèbres blêmes S'ouvraient pour recevoir ces vagues anathèmes. Il venait de Phétor; il allait chez Balac, Fils des Gomorrhéens qui dorment sous le lac, Mage d'Assur et roi du peuple moabite. Il avait quitté l'ombre où l'épouvante habite, Et le hideux abri des chênes chevelus Que l'ouragan secoue en ses larges reflux. Morne, il laissait marcher au hasard sa monture, Son esprit cheminant dans une autre aventure; Il se demandait: -Tout est-il vide ? et le fond N'est-il que de l'abîme où des spectres s'en vont ? L'ombre prodigieuse est-elle une personne ? Le flot qui murmure, est-ce une voix qui raisonne ? Depuis quatre-vingts ans, je vis dans un réduit, Regardant la sueur des antres de la nuit, Écoutant les sanglots de l'air dans les nuées. Le gouffre est-il vivant ? Larves exténuées, Qu'est-ce que nous cherchons ? Je sais l'assyrien, L'arabe, le persan, l'hébreu; je ne sais rien. De quel profond néant sommes-nous les ministres ?...- Ainsi, pâle, il songeait sous les branches sinistres, Les cheveux hérissés par les souffles des bois. L'âne s'arrêta court et lui dit: -Je le vois.-

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    Dieu qui sourit et qui donne Dieu qui sourit et qui donne Et qui vient vers qui l'attend, Pourvu que vous soyez bonne, Sera content. Le monde où tout étincelle, Mais où rien n'est enflammé, Pourvu que vous soyez belle, Sera charmé. Mon cœur, dans l'ombre amoureuse Où l'enivre deux beaux yeux, Pourvu que tu sois heureuse, Sera joyeux. Le 1<sup>er</sup> janvier 1840.

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    Encore Dieu, mais avec des restrictions Quel beau lieu ! Là le cèdre avec l'orme chuchote, L'âne est Iyrique et semble avoir vu Don Quichotte, Le tigre en cage a l'air d'un roi dans son palais, Les pachydermes sont effroyablement laids ; Et puis c'est littéraire, on rêve à des idylles De Viennet en voyant bâiller les crocodiles. Là, pendant qu'au babouin la singesse se vend, Pendant que le baudet contemple le savant, Et que le vautour fait au hibou bon visage, Certes, c'est un emploi du temps digne d'un sage De s'en aller songer dans cette ombre, parmi Ces arbres pleins de nids, où tout semble endormi Et veille, où le refus consent, où l'amour lutte, Et d'écouter le vent, ce doux joueur de flûte. Apprenons, laissons faire, aimons, les cieux sont grands ; Et devenons savants, et restons ignorants. Soyons sous l'infini des auditeurs honnêtes ; Rien n'est muet ni sourd ; voyons le plus de bêtes Que nous pouvons ; tirons partie de leurs leçons. Parce qu'autour de nous tout rêve, nous pensons. L'ignorance est un peu semblable à la prière ; L'homme est grand par devant et petit par derrière ; C'est, d'Euclide à Newton, de Job à Réaumur, Un indiscret qui veut voir par-dessus le mur, Et la nature, au fond très moqueuse, paraphe Notre science avec le cou de la girafe. Tâchez de voir, c'est bien. Épiez. Notre esprit Pousse notre science à guetter ; Dieu sourit, Vieux malin. Je l'ai dit, Dieu prête à la critique. Il n'est pas sobre. Il est débordant, frénétique, Inconvenant ; ici le nain, là le géant, Tout à la fois ; énorme ; il manque de néant. Il abuse du gouffre, il abuse du prisme. Tout, c'est trop. Son soleil va jusqu'au gongorisme ; Lumière outrée. Oui, Dieu vraiment est inégal ; Ici la Sibérie, et là le Sénégal ; Et partout l'antithèse ! il faut qu'on s'y résigne ; S'il fait noir le corbeau, c'est qu'il fit blanc le cygne ; Aujourd'hui Dieu nous gèle, hier il nous chauffait. Comme à l'académie on lui dirait son fait ! Que nous veut la comète ? À quoi sert le bolide ? Quand on est un pédant sérieux et solide, Plus on est ébloui, moins on est satisfait ; La férule à Batteux, le sabre à Galifet Ne tolèrent pas Dieu sans quelque impatience ; Dieu trouble l'ordre ; il met sur les dents la science ; À peine a-t-on fini qu'il faut recommencer ; Il semble que l'on sent dans la main vous glisser On ne sait quel serpent tout écaillé d'aurore. Dès que vous avez dit : assez ! il dit : encore ! Ce démagogue donne au pauvre autant de fleurs Qu'au riche ; il ne sait pas se borner ; ses couleurs, Ses rayons, ses éclairs, c'est plus qu'on ne souhaite. Ah ! tout cela fait mal aux yeux ! dit la chouette. Et la chouette, c'est la sagesse. Il est sûr Que Dieu taille à son gré le monde en plein azur ; Il mêle l'ironie à son tonnerre épique ; Si l'on plane il foudroie et si l'on broute il pique. (Je ne m'étonne pas que Planche eût l'air piqué.) Le vent, voix sans raison, sorte de bruit manqué, Sans jamais s'expliquer et sans jamais conclure, Rabâche, et l'océan n'est pas exempt d'enflure. Quant à moi, je serais, j'en fais ici l'aveu, Curieux de savoir ce que diraient de Dieu, Du monde qu'il régit, du ciel qu'il exagère, De l'infini, sinistre et confuse étagère, De tout ce que ce Dieu prodigue, des amas D'étoiles de tout genre et de tous les formats, De sa façon d'emplir d'astres le télescope, Nonotte et Baculard dans le café Procope.

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    Espoir en Dieu Espère, enfant ! demain ! et puis demain encore ! Et puis toujours demain ! croyons dans l'avenir. Espère ! et chaque fois que se lève l'aurore, Soyons là pour prier comme Dieu pour bénir ! Nos fautes, mon pauvre ange, ont causé nos souffrances. Peut-être qu'en restant bien longtemps à genoux, Quand il aura béni toutes les innocences, Puis tous les repentirs, Dieu finira par nous ! Octobre 18...

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    L'épanouissement L'épanouissement, c'est la loi du Seigneur. Il a fait la beauté, l'amour et le bonheur, Il veut la fleur dans la broussaille. Son âme immense, à qui l'aube sert de clairon, Vibre à l'anxiété du moindre moucheron. Toute douleur en Dieu tressaille. Quand on lie un oiseau, Dieu souffre dans le noeud. Dieu, tout objet froissé vous touche et vous émeut Dans l'ombre où votre esprit repose ; Couché sur l'univers qu'emplit votre rayon, Vous sentez, vous aussi, dans la création, Le pli d'une feuille de rose.

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    Tout est doux et clément Tout est doux et clément ! astres ou feux de pâtres, Tout ce que nous suivons de nos yeux idolâtres Tient de Dieu sa clarté. Il est dans les soleils comme il est dans les roses. L'atome est plein de gloire, et les plus grandes choses Sont pleines de bonté. Ainsi l'étoile d'or, cette splendeur suprême, Ne se contente pas de faire voir Dieu même A l'oeil du genre humain, Elle prend en pitié la nacelle qui flotte, Se fait humble, et d'en haut souriant au pilote Lui montre son chemin !

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    Evariste de Parny

    Evariste de Parny

    @evaristeDeParny

    Dieu des amours Élégie IV. Dieu des amours, le plus puissant des dieux, Le seul du moins qu'adora ma jeunesse ; Il m'en souvient, dans ce moment heureux Où je fléchis mon ingrate maîtresse, Mon cœur crédule et trompé par vous deux Mon faible cœur jura d'aimer sans cesse. Mais je révoque un serment indiscret. Assez longtemps tu tourmentas ma vie, Amour, amour, séduisante folie ! Je t'abandonne, et même sans regret. Loin de Paphos la raison me rappelle, Je veux la suivre et ne veux suivre qu'elle. Pour t'obéir je semblais être né : Vers tes autels dès l'enfance entraîné, Je me soumis sans peine à ta puissance. Ton injustice a lassé ma constance : Tu m'as puni de ma fidélité. Ah ! j'aurais dû, moins tendre et plus volage, User des droits accordés au jeune âge. Oui, moins soumis, tu m'aurais mieux traité. Bien insensé celui qui près des belles Perd en soupirs de précieux instants ! Tous les chagrins sont pour les cœurs fidèles ; Tous les plaisirs sont pour les inconstants.

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    Evariste de Parny

    Evariste de Parny

    @evaristeDeParny

    Dieu vous bénisse Quand je vous dis, Dieu vous bénisse ! Je n'entends pas le créateur, Dont la main féconde et propice Vous donna tout pour mon bonheur ; Encor moins le dieu d'hyménée, Dont l'eau bénite infortunée Change le plaisir en devoir : S'il fait des heureux, l'on peut dire Qu'ils ne sont pas sous son empire, Et qu'il les fait sans le savoir. Mais j'entends ce dieu du bel âge, Qui sans vous serait à Paphos. Or apprenez en peu de mots Comme il bénit, ce dieu volage. Le Désir, dont l'air éveillé Annonce assez l'impatience, Lui présente un bouquet mouillé Dans la fontaine de Jouvence ; Les yeux s'humectent de langueur, Le rouge monte au front des belles, Et l'eau bénite avec douceur Tombe dans l'âme des fidèles. Soyez dévote à ce dieu-là, Vous, qui nous prouvez sa puissance. Eternuez en assurance ; Le tendre Amour vous bénira.

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