Paris, XIe arrondissement. Le commissaire Morvan, policier taciturne, enquête sur le "Monstre de la Bastille". Depuis neuf mois, un mystérieux tueur en série dépèce des vieilles dames. Mais le fait divers, qui terrifia en son temps la France, n'est plus que le sujet d'une conversation exotique : Pigeon Garay, de retour en Argentine après vingt ans d'absence, partage ses souvenir au cours d'un dîner entre amis. Et, bien entendu, cette soirée de retrouvailles va réserver d'autres surprises...L'Enquête est le roman le plus ludique de Juan José Saer. Mêlant l'art du récit aux codes du roman policier, sa trame étourdissante fut achevée après des mois d'écriture qui, de l'aveu de l'auteur, l'épuisèrent littéralement.

L'enquête

« Un matin de printemps, deux amis, L'Adolescent et le Mathématicien marchent dans la rue ; le premier raconte au second une soirée d'anniversaire, à laquelle aucun des deux n'a assisté, mais dont le récit lui a été fait par un invité rencontré la veille. Au cours de la promenade, ils croisent une autre connaissance, Le Journaliste, qui donne sa propre version des faits. De ce prétexte extrêmement simple, l'Argentin Juan José Saer tire (1937-2005) la plus fascinante des narrations. Et une mise en doute généralisée de tout ce que nous croyons vivre et percevoir. Expérience unique: le lecteur voit le roman s'inventer librement sous ses yeux, comme s'il l'écrivait lui-même. Il voit la conscience des personnages hésiter et leur mémoire se leurrer, comme s'il s'agissait des siennes, tandis que s'accumulent, touche après touche, non-dits, angoisses et illusions mises à mal. Ce roman inclassable, formidablement construit, m'en a davantage appris sur ce que nous sommes que vingt volumes de philosophie.

Glose

La escritura de Juan Jose Saer ha sido reconocida por la critica especializada como una de las mas valiosas y renovadoras en el ambito de la lengua espanolacontemporanea. El limonero real (1974) representa un punto de condensacion central en su vasto proyecto narrativo.Una familia de pobladores de la costa santafesina se reune desde la manana, en el ultimo dia del ano, para una celebracion que culmina, por la noche, en lacomida de un cordero asado. Dos ausencias hostigan al personaje central de la novela: una, la de su mujer, que se ha negado a asistir a la fiesta alegando elluto por su hijo; otra, la de ese mismo hijo, cuya figura pequena emerge una y otra vez en el recuerdo. Doblemente acosado por la muerte y por la ausencia, elrelato imprime a su materia una densidad creciente, que otorga a la comida nocturna las dimensiones de un banquete ritual.El limonero real es la novela de la luz y de la sombra, cuyos juegos y alternancias puntuan el transcurso del tiempo; es la novela de las manchas queterminan, finalmente, por componer una figura; es la novela de la descripcion obsesiva de los gestos mas triviales, de las sensaciones y las percepciones, delas texturas y los sabores.Juan Jose Saer nacio en Santa Fe, en 1937. Fue profesor en la Universidad Nacional del Litoral. En 1968 se radico en Paris y actualmente es profesor en laFacultad de Letras de la Universidad de Rennes (Francia).

Les grands paradis

L'Occasion

« Chacun essaie d'entrer sans succès, comme dans un rêve, dans son propre fleuve. » Celui de Juan José Saer, qui occupe toute son oeuvre, et ce livre plus particulièrement, est le Río de la Plata. Le Fleuve sans rives, seul texte de commande que Saer ait accepté d'un éditeur, n'est ni un roman, ni un essai historique, ni un récit de voyage. Mise en abyme de la création et quête impossible de l'identité, ce texte « hybride sans genre défini » comme il le présente lui-même, est à mi-chemin entre le Méditerranée de Braudel et le Danube de Claudio Magris. Il est à l'image du sous-titre du livre, amputé lors de sa première édition (Julliard, 1991) et que nous souhaitions rétablir : un Traité imaginaire.

À travers quatre chapitres (« Été », « Automne », « Hiver », « Printemps »), Saer cherche à retrouver, entre ses souvenirs personnels et l'érudition qui le caractérise, entre son exigence narrative qui fait son génie et le discours scientifique, ce qu'est et ce que fut la région du Río de la Plata, son histoire, sa culture, sa civilisation. Saer, exilé en France depuis 1968, revient sur ses terres et en dresse un portrait qui ne manque pas d'être satirique, spirituel, onirique. De la création de Buenos Aires et de la grande découverte de l'altérité à partir du XVIe siècle jusqu'à la dictature argentine, l'exil et le paysage postindustriel contemporains, deux figures sont ici célébrées : le Río de la Plata et la littérature comme rapport au monde.

Le fleuve sans rives

Glose, l'un des plus grands romans du célèbre écrivain argentin Juan José Saer, est un classique de la littérature mondiale. 

« Un matin de printemps, deux amis, L'Adolescent et le Mathématicien marchent dans la rue ; le premier raconte au second une soirée d'anniversaire, à laquelle aucun des deux n'a assisté, mais dont le récit lui a été fait par un invité rencontré la veille. Au cours de la promenade, ils croisent une autre connaissance, Le Journaliste, qui donne sa propre version des faits.
De ce prétexte extrêmement simple, l'Argentin Juan José Saer tire (1937-2005) la plus fascinante des narrations. Et une mise en doute généralisée de tout ce que nous croyons vivre et percevoir. Expérience unique : le lecteur voit le roman s'inventer librement sous ses yeux, comme s'il l'écrivait lui-même. Il voit la conscience des personnages hésiter et leur mémoire se leurrer, comme s'il s'agissait des siennes, tandis que s'accumulent, touche après touche, non-dits, angoisses et illusions mises à mal. Ce roman inclassable, formidablement construit, m'en a davantage appris sur ce que nous sommes que vingt volumes de philosophie.
C'est un livre que j'essaye de faire lire à tout le monde. Tous ceux qui ont suivi mon conseil sont sortis de cette lecture aussi euphoriques que moi. Et incrédules : comment expliquer que Glose, ce roman parfait [...] ne soit pas déjà un classique ? » Jean-Hubert Gaillot, auteur de la postface.

L'histoire de bianco, alias a.
 Burton, contient l'esquisse de plusieurs vies : celle d'un télépathe célébré, au milieu du xixe siècle, par l'europe entière ; celle d'un fuyard qui fut la cible d'une étrange conspiration ; celle d'un espion ayant mis ses talents au service de l'armée prussienne ; celle d'un apatride venu en argentine pour oublier et s'enrichir en accompagnant l'une des grandes migrations de l'époque ; celle enfin, d'un home amoureux.
 C'est à ce personnage solitaire et multiple que juan josé saer a prêté vie, dans un roman couronné en espagne par l'équivalent du goncourt.

L'occasion

Pichón Garay riceve un misterioso floppy disk che contiene il diario del dottor Real, un giovane medico del xix secolo allievo di un illuminato psichiatra austriaco. Nel suo diario Real racconta un epico viaggio attraverso la pampa argentina per accompagnare i primi pazienti di un sanatorio all'avanguardia dove i malati di mente possono vivere in libertà e sono assistiti con rispetto e attenzione. La carovana è composta da 36 persone: cinque pazzi - Prudencio Parra, un introverso catatonico con i pugni sempre serrati; Teresita, una suora in preda a un raptus mistico e uno smodato appetito sessuale; Troncoso, un iperattivo insonne; Juan Verde che ripete sempre le stesse tre parole e suo fratello Verdecito - scortati da un nutrito seguito di soldati, guide e prostitute. Durante il viaggio, oltre a prendersi cura dei pazienti, Real dovrà affrontare un'improvvisa inondazione, un rogo che scuote la pianura e una tribù d'indios sanguinari. Le nuvole è un'appassionante metafora sull'esilio e una riflessione sulla follia e sul binomio realtà e finzione.

Le nuvole

Argentine, 1804 : le docteur Weiss, adepte de la nouvelle psychiatrie, fonde une maison de santé pour malades mentaux. Son disciple, Real, reçoit une mission impossible : convoyer de Santa Fe à Buenos Aires une caravane de fous. S'y retrouvent deux frères atteints de délire linguistique, une nonne nymphomane, un dandy maniaque, un Indien au goût prononcé pour le violon et le massacre des blancs, deux soldats, trois prostituées... Mais la pampa est immense, vide, insupportable. La civilisation semble de plus en plus lointaine, la frontière entre folie et normalité de plus en plus floue...

L'enquête

Résumé

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Critiques

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