Les massacres de paris

Interviewé récemment par le « Bulletin du Livre », Jean Cassou, Conservateur en chef du Musée d'Art moderne, esthéticien, poète et romancier, déclarait au sujet de ses DERNIÈRES PENSÉES D'UN AMOUREUX : « C'est un titre rassurant... Une protestation en faveur de la liberté, c'est-à-dire de l'amour. J'ai imaginé un homme engagé à fond dans l'aventure scientifique - qui plus est, un cybernéticien. Il construit des machines-à-penser, des machines extraordinaires, et contribue par là-même à créer une humanité-robot. Cet homme meurt, Son exécuteur testamentaire, qui est aussi son ami, découvre alors dans ses papiers des notes, des fragments d'un journal intime qui révèlent toute sa vie sentimentale. Cet homme qui semblait vivre pour la Science accordait à l'amour la première place. « Même à l'âge des robots, l'amour règne encore ! » Avec cet ouvrage, Jean Cassou fait une rentrée littéraire qui sera très remarquée. « Est-ce perdre son temps que de parler de l'amour ? » a écrit le grand romancier anglais George Meredith à qui se réfère Jean Cassou au cours de son livre. La réponse d'un très large public ne saurait faire de doute : il n'est guère possible de lire ces pages, fruits d une riche expérience, et qui portent la marque d'un grand écrivain, sans la plus vive émotion et une très réelle admiration.

Dernières pensées d'un amoureux

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

À la mesure du ciel

«C'est encore en se plongeant dans l'hostilité du monde qu'on parvient à s'en défendre le mieux. C'est à travers cette hostilité même, peut-être finalement grâce à elle, que l'on parvient à apercevoir que tremble, pâle et incessante, au bout de la jeunesse agonisante, au bout du désespoir, la vie.» Jean Cassou.

Les inconnus dans la cave

Le Corps franc de la Montagne noire - Journal de marche, avril-septembre 1944

Bayonne

Tout en donnant, dans Le Voisinage des cavernes, un cours plus libre que jamais à son sens de l'imaginaire, Jean Cassou rend compte des très réelles conditions de la vie humaine, en particulier de la condition du temps. Le temps, en effet, constitue la matière du roman. Matière extensible à l'infini, puisque l'âge paléolithique s'avisa maintes fois d'affleurer à la surface du beau jardin d'Octave Bridel, orthopédiste de la place de l'Odéon, où, dans son enfance comme plus tard avec sa fille et sa petite-fille, il va passer ses vacances. C'est encore à une résurgence du monde des cavernes qu'il faut songer lorsque la tranche temporelle et les circonstances du roman amènent l'épisode de la guerre de 14-18 et le retour à une vie primitive toute enfouie dans la terre. Le lecteur se plaira sans doute à accompagner le personnage central du roman dans ces sinueux parcours jusqu'au terme de leurs prolongements posthumes. Car, même disparu, Octave Bridel, l'orthopédiste qui cultivait son jardin dans le voisinage des grottes magdaléniennes, demeure inoubliable.

Le voisinage des cavernes

Dossier et notes par Henri Scepi. Lecture d'image par Bertrand Leclair

Les massacres de paris

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