Le jeu d'échecs
Le jeu d'échecs
Publié par Viviane Hamy, le 12 avril 2018
198 pages
Résumé
Un soir que nous étions devant le feu, Claude me dit : « Si j'étais un homme, je t'épouserais. » Je m'entendis lui répondre : « Si j'étais un homme, je t'épouserais, mais pas si j'étais une femme. » Pourquoi ? « Parce que nous sommes dans le temps. Parce que nous ne pouvons pas nous défaire du temps et que nous ne pourrions rien construire ensemble de durable. Si tu étais un homme et que je fusse une femme, je ne pourrais pas accepter d'être définie par toi. » Il m'était douloureux de prononcer ces mots qui rompaient l'enchantement. Mais ce qui faisait le prix de notre rencontre, c'est qu'aucun mensonge ne pouvait se glisser entre nous, fût-ce au prix de notre déchirement. Dans ce Jeu d'échecs, publié pour la première fois en 1970, l'écrivain pratique une archéologie multiple, d'elle-même, de son époque et de sa psyché. L'alchimie entre sensibilité et intelligence à fleur de mots suscite le choc et le vertige. Édith Thomas fut de tous les combats du XXe siècle : la guerre d'Espagne, le communisme, la Résistance, l'Algérie. À l'inverse de Dominique Aury - dont elle fut l'amante - et de Simone de Beauvoir, sa discrétion l'a enfouie dans l'anonymat. _ Rééditer Le Jeu d'échecs lui rend enfin justice en mettant notamment en lumière sa parole prophétique quant à la lutte des femmes pour leur identité, leur indépendance, leurs droits... Pour découvrir la critique de Frédérique Roussel dans Libération, c'est [ici->http : //next.liberation.fr/livres/2018/06/15/edith-thomas-femme-et-conscience_1659458].
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