Lorsque, à seize ans, le jeune Karl Rossmann, que ses pauvres parents envoyaient en exil parce qu'une bonne l'avait séduit et rendu père, entra dans le port de New York sur le bateau déjà plus lent, la statue de la Liberté, qu'il observait depuis longtemps lui apparut dans un sursaut de lumières. On eût dit que le bras qui brandissait l'épée s'était levé à l'instant même, et l'air libre soufflait autour de ce grand corps...

L'Amérique

Le jour de son arrestation, K. ouvre la porte de sa chambre pour s'informer de son petit-déjeuner et amorce ainsi une dynamique du questionnement qui s'appuie, tout au long du roman, sur cette métaphore de la porte. Accusé d'une faute qu'il ignore par des juges qu'il ne voit jamais et conformément à des lois que personne ne peut lui enseigner, il va pousser un nombre ahurissant de portes pour tenter de démêler la situation. À mesure que le procès prend de l'ampleur dans sa vie, chaque porte ouverte constitue une fermeture plus aliénante sur le monde de la procédure judiciaire, véritable source d'enfermement et de claustrophobie. L'instruction suit son cours sur environ un an durant lequel l'absence d'événements est vue uniquement à travers les yeux de K. Sa lucidité, dérisoire et inutile jusqu'à la fin, contrairement à celle du héros de La Métamorphose, n'apporte aucun soulagement. Le Procès, pièce charnière dans l'oeuvre de ce génie de l'absurde, renonce au ressort du surnaturel pour évoquer l'angoisse de l'obsession. --Sana Tang-Léopold Wauters

Le Procès

Texte majeur, mais totalement méconnu, même par ses fans, Joséphine la cantatrice est l'ultime écrit de Kafka. On peut le considérer comme son testament littéraire. Rédigé en mars 1924, deux mois avant sa mort, et publié le 20 avril, il brosse le portrait grinçant d'une cantatrice pleine de superbe, sans doute la dernière artiste de son pays, qu'on adule sans pour autant apprécier son chant, ni même la musique en général. Mais quelle est donc cette société où l'art semble n'avoir plus qu'une fonction d'ornement ?
Avec une préface de Sarah Chiche.

Joséphine, la cantatrice

Ein Besuch im Bergwerk ist eine Erzählung von Franz Kafka, die im Jahr 1920 im Rahmen des Bandes Ein Landarzt erschien. Die obersten Ingenieure besuchen ein Bergwerk, um Ausmessungen durchzuführen, damit ein neuer Stollen angelegt werden kann. Erzählt wird die Geschichte von einer anonymen Bergarbeiterschaft.

Ein Besuch im Bergwerk

As Gregor Samsa awoke one morning from uneasy dreams he found himself transformed in his bed into a gigantic insect. He was laying on his hard, as it were armor-plated, back and when he lifted his head a little he could see his domelike brown belly divided into stiff arched segments on top of which the bed quilt could hardly keep in position and was about to slide off completely. His numerous legs, which were pitifully thin compared to the rest of his bulk, waved helplessly before his eyes.

La Métamorphose

Présentation de l'éditeur:Un matin, au réveil, alors qu'il n'est coupable d'aucun crime, Joseph K est accusé et arrêté. Arrêté, mais laissé entièrement libre. Accusé, mais sans savoir ni de quoi ni par qui. Ainsi s'ouvre Le Procès, qui dépeint les affres d'un personnage aux prises avec un adversaire aussi implacable qu'insaisissable, la loi. Terreur, mépris, révolte, indifférence : quoi qu'il éprouve ou fasse, le prévenu s'enferre, aggrave son cas, court à sa perte. Et, à mesure que s'effondrent toutes ses hypothèses, la réalité se dévoile pour ce qu'elle est : un univers de faux-semblants. Roman de la justification impossible, Le Procès nous invite à emboîter le pas à Joseph K, au narrateur et à Kafka lui-même, pour méditer sur le destin d'un individu, le sens de la vie et la question du salut.

Au bagne, et autres proses

Eine kleine Frau ist eine Erzählung von Franz Kafka, die sicher nicht zu den bekanntesten gehört, aber trotzdem lesenswert ist!

Auszug:

"Es ist eine kleine Frau; von Natur aus recht schlank, ist sie doch stark geschnürt; ich sehe sie immer im gleichen Kleid, es ist aus gelblich - grauem, gewissermaßen holzfarbigem Stoff und ist ein wenig mit Troddeln oder knopfartigen Behängen von gleicher Farbe versehen; sie ist immer ohne Hut, ihr stumpf-blondes Haar ist glatt und nicht unordentlich, aber sehr locker gehalten. Trotzdem sie geschnürt ist, ist sie doch leicht beweglich, sie übertreibt freilich diese Beweglichkeit, gern hält sie die Hände in den Hüften und wendet den Oberkörper mit einem Wurf überraschend schnell seitlich. Den Eindruck, den ihre Hand auf mich macht, kann ich nur wiedergeben, wenn ich sage, daß ich noch keine Hand gesehen habe, bei der die einzelnen Finger derart scharf voneinander abgegrenzt wären, wie bei der ihren; doch hat ihre Hand keineswegs irgendeine anatomische Merkwürdigkeit, es ist eine völlig normale Hand."

Eine kleine Frau

"The Judgment" ("Das Urteil") is a short story written by Franz Kafka in 1912. It is about the relationship between a man and his father.Plot summaryThe story begins with a young merchant, Georg Bendemann, sitting in his room, writing a letter to his dear friend in Russia, who had left their hometown some years prior to set up a business that, though initially successful, was now going downhill. Georg is writing to tell his friend, amongst other happenings, that he is engaged to and will soon marry Frieda Brandenfeld.Georg breaks out of his reverie and decides to check on his father. He informs his father that he has just written a letter to his friend—updating him on his upcoming marriage. His father questions the existence of his son’s friend in Russia, at which point Georg changes the subject. Georg’s father accuses him of deceiving him of the happenings of the business. He claims the death of his wife (Georg’s mother) hit him harder than it did Georg.Georg insists on having his father lie down in bed for a while. Because of this, Georg’s father claims his son wants him dead. Moreover, he admits to knowing his son’s friend. He makes Georg feel terrible, suggesting that Georg has ignored his friend ever since he moved away to Russia. The father does not appreciate Georg’s love and care, maintaining he can take care of himself. Georg shrinks back into a corner, scared of his father and his harsh words.Georg’s father accuses him of being selfish and finally sentences him to "death by drowning". Georg feels himself pushed from the room. He runs from his home to a bridge over a stretch of water. He swings himself over the railing and plunges, apparently to his death.

L'Amérique

Résumé

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