Genitrix est un grand roman de François Mauriac, prix Nobel de litterature, publié en 1923, après "Le nœud de vipères" et "Thérése Desqueyroux." Il est dédié au frère de l'auteur, Pierre Mauriac, professeur de médecine à Bordeaux.

Genitrix

Avant-propos, par André SéaillesQuelques inéditsUne lettre d'André MalrauxUne lettre de Jean AmroucheDeux lettres d'Hervé BazinI. Textes généraux sur le temps dans l'oeuvre de MauriacDe la Saint-Jean à la Saint-Michel. Rôle et retentissement de l'été dans l'oeuvre de Mauriac, par Bernard CoculaLe temps irréparable : la disproportion des âges dans l'oeuvre de Mauriac, par Helena ShillonyDe l'éphémère à l'éternel ou la poétique du temps dans l'oeuvre de François Mauriac, par André SéaillesII. Du côté des comparatistesDe Mara à Marianne : le temps des mal-aimées, par Jean-Hervé DonnardFrançois Mauriac et André Malraux face au temps, par Claude TraviIII. Le temps mauriacien dans les romans, les nouvelles et le théâtreLe passé composé dans le roman mauriacien, par Joseph MajaultLa pendule et le baromètre ou le temps qui passe et le temps qui change dans les romans de Mauriac, par Maurice MaucuerLa configuration du temps dans le Désert de l'amour : un pas vers l'exploration du temps intérieur, par Alexander MileckiLa perception temporelle dans Genitrix, par Sonia CuciureanuThérèse Desqueyroux : un temps qui n'efface pas mais accomplit, par Jacques MadauleAspects du temps dans l'Agneau, par Simon JeuneTemporalité et jeu de l'écriture dans Un adolescent d'autrefois, par John FlowerLe temps, torture suprême dans les nouvelles mauriaciennes, par Marie-Françoise CanérotLe temps dans le théâtre de Mauriac, par Noël HerpeIV. LE temps dans les journaux, les mémoires et les essaisMiroitements du temps dans les Mémoires intérieurs, par Yves-Alain FavreTemps et conscience du temps dans le Bloc-Notes, par Bernard ChochonDes Mémoires politiques et du sens de l'Histoire, par Michel BressoletteContinuité et discontinuité du temps dans les Maisons fugitives, par Bernard SwiftRectificatifPublicationsNouvelles des associations

Cahiers numéro 16 (1989) - Le temps dans l'oeuvre de François Mauriac

Publié en 1958, Le fils de l'homme est une méditation sur les Ecritures et le message du Christ.

Le fils de l'homme

Il semble que François Mauriac ait mis le meilleur de son art dans cette cruelle peinture d'une famille de hobereaux du Sud-Ouest dont l'héritier, un pauvre homme dégénéré, s'est mésallié en épousant une jeune fille qui n'a pu résister au désir de quitter son milieu bourgeois et de devenir baronne.De cette union mal assortie est né un fils, Guillou. Nous suivons le calvaire de cet enfant, si disgracié physiquement, si sale, si arriéré que sa mère ne l'appelle que le Sagouin. Nous le verrons tout près peut-être du salut parce qu'enfin quelqu'un, l'instituteur du village, le traite en être humain, mais cet homme bon et secourable renonce à s'occuper de l'enfant du « château » et la tragédie se précipite.Victime de la haine de sa mère à qui il ne rappelle que d'odieux souvenirs, victime des préjugés du village, la pauvre Guillou entraînera son faible père dans la tragédie. Cette « sombre et parfaite nouvelle » - le mot est de Robert Kemp - est un récit d'une grande intensité qui évoque un monde de haine et de souffrance avec une remarquable sobriété de moyens et un art achevé.

Le Sagouin

" Il y a loin de se connaître éphémère, à le sentir dans sa chair. C'est ce que le ruissellement de la Hure a appris à un petit garçon, dans ces nuits d'été d'autrefois où il s'arrêtait pour écouter le silence, ce silence tout vibrant de grillons et que traversait le sanglot d'un nocturne, l'appel des crapauds, où était perceptible le moindre froissement de branches. (...) Marie dit à voix basse : " Il me semble que quelqu'un marche, que j'entends craquer les aiguilles de pin ". Mais non, c'était le vent, ou une belette : tant de bêtes s'entre-dévorent ou s'accouplent la nuit. - Et nous aussi, que faisons-nous d'autre ? Et pourtant nous sommes autres. " Dernière réussite, Un adolescent d'autrefois est une somme mauriacienne où se retrouvent les principaux thèmes romanesques de l'auteur. Aucune œuvre ne manifeste mieux l'univers d'un créateur qui a su mettre un réalisme sans complaisance et une virtuosité sans défaillance au service de la peinture de l'homme écartelé entre sa grandeur et sa misère.

Un adolescent d'autrefois

A propos des Anges noirs (1936), une revue pieuse demandait qu'on ne le mette pas entre toutes les mains, "parce qu'il pourrait troubler les âmes pures et candides". Gabriel Gradère, jeune homme séduisant et cynique, livre à l'abbé Forcas le récit de ses pires méfaits. Roman d'apprentissage à la première personne, relatant la vie de Gabriel depuis l'enfance. Le séminaire. Une jeunesse débauchée. Et le déclin de la vie, quand il rencontre Forcas, prêtre de campagne à l'âme généreuse et bienveillante. Ces deux hommes que tout oppose se rencontrent, se découvrent, se comprennent. Loin de tout manichéisme, François Mauriac se promène en équilibriste à la frontière improbable du bien et du mal.

Les anges noirs

Ce volume est le douzième de la série des Nouveaux Cahiers François Mauriac.

Nouveaux Cahiers François Mauriac N°12

La publication, en 1964, du De Gaulle de François Mauriac, a été un événement dans l'édition française. Couronné par le prix Nobel de littérature en 1952, grand Croix de la Légion d'honneur en 1958, l'auteur de Thérèse Desqueyroux avait vu arriver la Cinquième République avec enthousiasme, elle qui succédait à un régime faible et impuissant. Il avait été un des premiers gaullistes pendant la guerre, se plaçant très vite dans le camp de la résistance intellectuelle.La raison politique se mêlant à la passion personnelle, Mauriac donne là un essai fervent, à son image. Ou : la mise en scène du « plus illustre des Français » par un des plus illustres écrivains du XXe siècle.

Genitrix

Résumé

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