L'enfant et autres histoires de famille

Une prostituée qui s'oppose courageusement à un soldat prussien, un homme jaloux d'un cheval, une provinciale bien décidée à vivre la grande vie parisienne le temps d'un voyage, ou encore une femme qui accouche en plein réveillon de Noël... Pleines de fantaisie, ces histoires mettent à nu les passions et les drames humains, jusqu'à une chute ironique, toujours surprenante. Dans ces nouvelles parues entre 1881 et 1883, Maupassant réinvente l'art du conte, en y ajoutant une dose d'humour noir et un goût pour le fait divers, typiques de l'esprit fin-de-siècle. L'auteur nous ouvre les portes d'un univers marqué par le mystère et l'inattendu, pour notre plus grand plaisir.

Mademoiselle Fifi

La main gauche

Guy de Maupassant
Cet ouvrage a fait l'objet d'un véritable travail en vue d'une édition numérique. Un travail typographique le rend facile et agréable à lire. 
Ce titre est le 22e volume de la collection intégrale des contes de Maupassant en 24 volumes (il existe également l'intégrale en un seul volume). Le titre de ce volume reprend le titre officiel du regroupement de ces contes.

Il comprend les contes suivants :

. Allouma

. Hautot père et fils

. Boitelle

. L'ordonnance

. Le lapin

. Un soir

. Les épingles

. Duchoux

. Le rendez-vous

. Le port

. La morte
Retrouvez l'ensemble de nos collections sur http://www.culturecommune.com/
 (Lien -> http://www.culturecommune.com/)

La main gauche, recueil de 11 contes

Voilà la réédition de 9 nouvelles à lire et à relire de Guy de Maupassant, publiées pour la première fois en 1881. Cet ouvrage reprend la version de 1903, éditée par la librairie Ollendorff. Les 80 gravures qui illustrent et agrémentent ce texte sont d'époque. Les dessins sont de René Lelong et les gravures sur bois de G. Lemoine. La plupart des nouvelles de ce recueil mettent en scène la difficulté des relations entre hommes et femmes, avec une douloureuse accession au bonheur. La question de l'enfant naturel occupe une place de choix, sans oublier la cupidité des nantis que Maupassant montre du doigt avec humour. Voilà autant de témoignages de l'obsession qui habite Maupassant : Tout dans le monde recèle finalement du noir et de la mort...

La Maison Tellier

... « un matin, comme je me promenais près de mon parterre de rosiers, je vis, je vis distinctement tout près de moi, la tige d'une des plus belles roses se casser comme si une main invisible l'eût cueillie, la fleur resta suspendue dans l'air transparent, toute seule, immobile, effrayante, à trois pas de mes yeux.Saisi d'une épouvante folle, je me jetai sur elle pour la saisir. Je ne trouvai rien. Elle avait disparu...À partir de ce moment-là, je sus qu'il existait près de moi un être invisible qui m'avait hanté et qui revenait. Un peu plus tard, j'en eus la preuve. » Confession lucide et maîtrisée d'un homme qui assiste au naufrage de sa propre raison, Le Horla nous révèle la trajectoire secrète et fulgurante qui relie la plénitude de la santé au martyre de la démence. Nul autre récit fantastique - en raison, peut-être, de certains accents autobiographiques - n'a développé avec plus de rigueur et de vérité clinique l'implacable logique de l'imaginaire.

Le Horla

«Depuis que j'ai senti la solitude de mon être, il me semble que je m'enfonce, chaque jour davantage, dans un souterrain sombre» : la détresse du supplicié de Solitude est celle de tous les héros qui hantent ces contes d'angoisse, tous séparés du monde, tous meurtris par une carence d'amour. Ces êtres dont l'âme se décompose font naître des fantômes, rencontrent des femmes-spectres, entendent des voix d'outre-tombe... Car chez Maupassant, c'est la solitude qui engendre les monstres.
Les 18 contes rassemblés dans ce volume témoignent d'un fantastique nouveau, teinté de réalisme psychologique. Les rêveries macabres, les catastrophes aberrantes et les cas pathologiques sont marqués du sceau de l'inconsistance, du flou, et s'achèvent par cette interrogation effarée qui trahit la perte de confiance dans la solidité des jugements, des choses et du moi : «Peut-être?...»

Apparition et autres contes d'angoisse

Simon n'a pas de papa. En classe, tout le monde se moque de lui. Il a envie de mourir et veut se jeter à l'eau quand Philippe, le grand et gentil forgeron du village, passe par là.

Le papa de Simon et autres nouvelles

Parce qu'il est cloué dans un fauteuil par la maladie, le vieux baron des Ravots, meilleur fusil de la région, invite ses amis chasseurs à manger des bécasses. Chaque convive doit alors raconter une histoire de son choix...

Contes de la bécasse

Le ciel est noir et la mer se déchaîne sur le passage de la tempête qui s'engouffre dans le petit village d'Yport. Alors que les habitants s'enferment, deux tire-au-flanc, Mathurin et Jérémie, s'en vont jouer aux dominos et boire au café du coin. La soirée s'éternise et l'alcool coule à flot.

Minuit sonne. Alors que Jérémie rentre chez lui en titubant et en s'appuyant aux murs, il découvre avec horreur que sa femme l'a trompé... 

D'une plume aussi riche que crue, Maupassant met en garde contre les dangers de l'alcool et les violences qu'il suscite.

Guy de Maupassant (1850-1893) est un écrivain et journaliste français né au bord du littoral normand. Sa mère, douée d'une grande culture littéraire, participe à son éducation tournée vers les livres. Il passe le reste de son temps dans la campagne ou les ports, à converser avec pêcheurs et paysans qui lui serviront d'inspiration plus tard pour quelques personnages. À 12 ans, il est envoyé en pension où la religion, très présente, anime en lui un dégoût pour le sacré. Après le lycée, il est mobilisé en 1870 pour la guerre contre la Prusse. Un an plus tard, il fait ses bagages pour Paris où il y travaille comme fonctionnaire au Ministère de la Marine pendant 10 ans. En février 1875, il publie son premier conte, « La Main écorchée ». Maupassant est très vite ennuyé par l'administration. Le soir, il travaille d'arrache-pied à ses ouvres littéraires ; et aux alentours de 1880, il se consacre pleinement à sa passion. C'est Flaubert qui l'introduit au monde de la littérature professionnelle. Il rencontre des auteurs réalistes, Zola, et les frères Goncourt. Maupassant fait un départ lent, mais il connaît bientôt le succès avec « Boule de Suif ». Avec Zola qu'il côtoie aux Soirées de Médan, s'ensuivent de nombreuses nouvelles, toutes plus cultes les unes que les autres: « La ficelle » (1883), « La parure » (1884) ou « Le Horla » (1887). Il publie aussi des romans réalistes : « Une vie » en 1883, « Bel-Ami » en 1885 et « Pierre et Jean » en 1888. Guy de Maupassant, reconnu de son vivant, l'est aussi dans la mort: de nombreuses adaptations à l'écran renouvellent encore aujourd'hui ses ouvres intemporelles.

L'enfant et autres histoires de famille

Plus de livres de Guy de Maupassant

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques