Guerre et paix dans l'Europe du XVIIe siècle - Tome 2

L'apparition d'un fantôme à un maréchal-ferrant de Salon-de-Provence conduit celui-ci à gagner la cour de Versailles pour porter au roi un message qui demeurera secret : ce mystère historique sert à l'auteur d'observatoire pour étudier les hommes, modestes ou puissants, du temps de Louis XIV, le dialogue entre la raison et l'imagination, le jeu du pouvoir et de la religion. Dans une première partie, cet ouvrage montre comment l'événement a passionné l'opinion publique en France et en Europe. La deuxième partie est consacrée à la réaction officielle, replacée dans le sillage du prophétisme mais aussi dans le contexte de ce temps de crises, où la fiscalité et les querelles religieuses pèsent lourd. Une troisième partie permet de suivre toutes les lectures de cette étrange historiette au fil du temps jusqu'à nos jours. Ainsi, la visite d'un modeste artisan à la cour de Versailles offre une vue panoramique des croyances et des convictions, des réalités politiques et des réactions sociales en cette fin du XVIIe siècle, et invite à voyager à travers le temps pour voir comment chaque génération a pu ensuite réinterpréter ce singulier épisode.

Louis XIV, le fantôme et le maréchal-ferrant

Histoire de France - Occasion

Ce livre rend compte des recherches multiformes menées depuis près de trente ans autour des paix européennes, de la diplomatie et des relations internationales. Le travail des négociateurs apparaît comme le fruit d'une longue évolution historique, même si les mots n'apparaissent qu'à la fin du XVIIIe siècle. Cet ensemble de structures et de pratiques forme l'art politique, faut-il désigner les diplomates comme des artistes ou des artisans ? Face aux fauteurs de guerre ils s'imposent comme des constructeurs de la paix.

L'art de la paix en Europe - Naissance de la diplomatie moderne XVIe-XVIIIe siècle

Aimer le Mont Saint-Michel

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Les Saintes-Maries de la Mer

Durant ce XVIIe siècle, les structures et les principes politiques monarchiques ne se transforment pas, mais évoluent vers une pratique autoritaire du gouvernement (l'absolutisme), qui s'appuie sur un contrôle renforcé de la société, grâce aux élites sociales et au clergé. Un tel encadrement (religieux, moral et policier) des populations marque tous les aspects de la condition humaine. Les institutions garantissent cet ordre social que la monarchie a pour mission de maintenir. L'État ne change pas de nature, il se transforme par une montée en puissance de l'administration. Mais cette présence accrue de l'État et de l'administration, avec l'augmentation des charges financières, suppose l'adhésion de la société. Pour contrer de nombreuses résistances (Fronde, révoltes antifiscales...), la monarchie a besoin de se faire craindre, d'où une "exaltation" de la figure royale contribuant à la sacralisation de l'État qui utilise, pour asseoir sa puissance, des méthodes brutales et violentes : enlèvements, procès politiques, emprisonnements arbitraires sous couvert de raison d'État. La réussite sociale passe donc par le service du roi, à la guerre, à la Cour, dans l'Église et dans l'administration. Mais la monarchie française n'est pas pour autant une monarchie totalitaire car le monarque reste redevable de son pouvoir à Dieu, et doit se plier aux lois divines définies par l'Église : il doit assurer le bonheur de ses sujets. Ce siècle est donc un siècle difficile, marqué par des guerres et des tentatives d'expansion coloniale. En 1700, tout peut encore arriver !

La France du XVIIe siècle - Puissance de l'Etat, contrôle de la société

De la fin du Moyen Agé à la Révolution, tout au long de l'époque dite moderne, le territoire français s'est agrandi, l'État s'est structuré, l'économie, la société et la culture ont évolué. Mais de nombreux caractères traditionnels de la civilisation française, hérités du passé, demeurèrent.Ce livre propose de suivre l'histoire de la France en respectant le fil du temps, pour bien marquer les drames et les succès, les ruptures et les évolutions, et pour situer les événements essentiels et les acteurs principaux. Le royaume est replacé dans son contexte européen, voire mondial, puisque les relations internationales n'étaient pas sans conséquences graves sur la vie des Français. Si la trame politique est privilégiée, elle s'accompagne d'une analyse de la vie religieuse et intellectuelle, comme des mutations économiques et sociales, afin de tenter une description aussi complète que possible de ce monde qui a disparu en 1789 et qui fut défini ainsi comme l'ancien régime.

La France Moderne: 1498-1789

Cet ouvrage met en évidence l’importance des avancées historiographiques concernant la colonisation et les relations entre l’ancien et le nouveau monde, analysées à des échelles très diverses, allant de l’étude de cas à l’histoire globale, en prenant en compte «l’appel de l’Est» aussi bien que «le virage vers l’Ouest». Pour aller à l’encontre des idées reçues, le processus de la conquista est abordé dans sa dimension dynamique, en tenant compte de l’évolution du vocabulaire qui contribue à éclairer les étapes du phénomène. Une attention particulière est portée au développement d’une aristocratie guerrière, aux parcours des conquistadore – bientôt qualifiés de découvreurs – et aux colons. Cette conquête étant placée sous l’égide du religieux, le rôle de la papauté comme instance médiatrice entre les puissances européennes et le monde extra-européen est réévalué dans une relation triangulaire qui passe par l’octroi d’une légitimité, par des interventions pontificales sur les questions missionnaires et par la mise en place d’un catholicisme tridentin extra-européen, où s’affirme le rôle de Rome comme centre d’une chrétienté occidentale aux dimensions du monde. Les résultats de la mission d’évangélisation s’inscrivent dans l’implantation des paroisses indigènes et des fondations de couvents dans les Andes où les questions de la langue et de l’orthodoxie se posent : comment être chrétien et andin au XVIIe siècle, alors que la réforme catholique se traduit par l’uniformisation des pratiques qui renvoie le passé à l’idolâtrie et condamne les rituels indigènes ? Les historiens modernistes démontrent qu’il est possible de croiser les approches globales et les évolutions locales en s’interrogeant sur la «conscience-monde». Sous l’influence de la mondialisation, leur nouvelle façon d’écrire l’histoire prend en compte l’évolution complexe des relations entre Indiens et Espagnols. Longtemps réduits à un face à face entre colons et Indiens, les mouvements de désobéissance et les rebellions coloniales sont revisités pour montrer comment des alliances indiennes épaulèrent souvent des conflits entre Espagnols et comment la judiciarisation du politique permit de mettre au pas les Indes de Castille. Au-delà de l’intérêt chrétien et national mis en avant, la recherche de l’or suscite des critiques, y compris chez certains conquérants. La «vision des vaincus» dévoile quant à elle l’envers de la conquête et soulève la question de l’esclavagisme. Les bouleversements engendrés par le développement de la première traite atlantique, qui met en rapport les Africains et la péninsule Ibérique (traite de l’Angola vers l’Amérique espagnole), s’observent à Barcelone et Lisbonne, passages obligés au coeur du trafic et lieux de métissage où entrent en ligne de compte la couleur et la pureté de sang.

Guerre et paix dans l'Europe du XVIIe siècle - Tome 2

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