Histoire(s) de squelettes - Archéologie, médecine et anthropologie en Alsace

La personnalité remarquable de Hans Haug (1890-1965) a marqué de façon durable la vie et l'histoire des musées de Strasbourg entre 1919 et 1965. Connu surtout pour sa magistrale création du musée de l'Oeuvre Notre-Dame, il a été aussi conservateur du musée des Arts décoratifs et du musée des Beaux-Arts, et spécialiste reconnu de la céramique et de l'orfèvrerie du XVIIIe siècle. On lui doit également, en collaboration avec Adolphe Riff, la création du Musée historique en 1920. Devenu directeur de l'ensemble du réseau des musées strasbourgeois en 1946, il a su placer ceux-ci au coeur de la vie culturelle alsacienne et a largement contribué à assurer leur rayonnement, bien au-delà des frontières régionales. Cet ouvrage retrace, outre son parcours personnel, le contexte historique et culturel dans lequel s'est inscrit son inlassable action, de ses années de formation (1905-1919) au " faiseur de musées " (1920-1939) et à l'historien d'art. Il évoque ainsi les grandes tendances de la muséographie des premières décennies du xxe siècle aux années 1960 et rappelle - et l'Alsace en est un exemple privilégié -, combien les politiques d'acquisitions et les initiatives culturelles sont indissociables des enjeux politiques et idéologiques, mais aussi de grandes figures et personnalités charismatiques.

Hans Haug, homme de musées - Une passion à l'oeuvre

L'archéologie des conflits contemporains, et tout spécialement du premier conflit mondial de 1914 à 1918, est une branche très novatrice de l'archéologie, qui ouvre de nombreuses perspectives pour la recherche historique et renouvelle la compréhension de la vie quotidienne des combattants sur les lignes de front. Des résultats très importants ont été obtenus en Alsace et en Lorraine au cours de la dernière décennie, en particulier à l'occasion d'opérations archéologiques menées sur des positions fortifiées. Le catalogue se propose de dresser un premier bilan de ces recherches et présente une large sélection d'objets mis au jour, ainsi que les structures et aménagements explorés par les archéologues sur ou à l'arrière du front. On y apprend comment les soldats se nourrissent, boivent, se lavent, mais aussi jouent, prient et tentent d'organiser une vie précaire (traitement des déchets, soins du corps, rites funéraires). On y découvre également comment le creusement des tranchées a à l'époque été l'occasion de nombreuses découvertes archéologiques, et de quelle façon les militaires ont mis à profit des sites stratégiques existants. Le catalogue abordera également de nombreuses problématiques historiques et archéologiques à travers une démarche largement pluridisciplinaire et sera illustrée par plus d'une vingtaine de sites fouillés à ce jour en Alsace et en Lorraine. L'accent sera mis aussi sur la préservation de ce patrimoine militaire fragile et menacé et sur la réflexion engagée pour protéger des lieux de mémoire dont la disparition s'accélère au rythme des travaux d'aménagement, mais aussi des pillages illégaux liés à leur isolement.

A l' est, du nouveau ! Archéologie de la grande guerre en Alsace et en Lorraine

Les cahiers du Haut-Koenigsbourg sont une nouvelle série rédigée et animée par l'équipe scientifique de conservation et de recherches du château du Haut- Koenigsbourg.
Ce premier numéro revient sur l'inauguration, hautement politique, de la restauration du monument.
13 mai 1908 : après huit ans de travaux, marqués par de nombreuses polémiques, la restauration du château du Haut-Koenigsbourg vient de s'achever.
Le grand jour de l'inauguration est arrivé, avec un important cortège historique. Cet ouvrage vous invite à suivre pas à pas cette inauguration, ses coulisses et les échos qu'elle a eu dans la presse, avec une riche iconographie tout en couleurs.

Une inauguration mouvementÃ©e

Tandis que les planificateurs nazis réorganisaient, à coup d'exterminations et de déplacements de populations, le peuplement d'une nouvelle Europe dominée par la " Grande Allemagne ", les spécialistes du passé ont ré-écrit une histoire du continent européen dominée depuis les origines de l'humanité par les conquêtes de la " race supérieure germanique ". L'archéologie a ainsi fourni une légitimité scientifique directe à l'entreprise d'" épuration raciale" et de germanisation forcée menée à l'échelle de l'espace européen par le IIIe Reich. Cette " nouvelle archéologie " allemande fut servie par une génération de jeunes chercheurs qui, presque tous, poursuivirent brillamment leur carrière après 1945. Cette continuité a directement contribué à entretenir une véritable omerta sur le passé nazi de la discipline. Réunis à l'occasion du 10e Congrès de l'Association des Archéologues Européens, tenu à Lyon en 2004, une vingtaine de spécialistes français et étrangers présentent ici une synthèse de leurs recherches sur les travaux et les projets archéologiques mis en place par les autorités nationales-socialistes dans les pays occupés à l'ouest du Reich. Ce tour d'horizon révèle l'étendue de l'entreprise d'instrumentalisation de la discipline archéologique réalisée au profit de l'idéologie nazie. Il souligne également l'importance de cet encombrant héritage dans l'archéologie européenne actuelle. A tous, ces recherches rappellent la responsabilité des archéologues lorsque le passé devient une arme, utilisée d'abord pour exclure l'autre puis bientôt le faire disparaître.

L'archéologie nationale-socialiste dans les pays occupés à l'ouest du Reich

L'archéologie des conflits contemporains, et tout spécialement du premier conflit mondial de 1914 à 1918, est une branche très novatrice de l'archéologie, qui ouvre de nombreuses perspectives pour la recherche historique et renouvelle la compréhension de la vie quotidienne des combattants sur les lignes de front. Des résultats très importants ont été obtenus en Alsace et en Lorraine au cours de la dernière décennie, en particulier à l'occasion d'opérations archéologiques menées sur des positions fortifiées. 
Le catalogue se propose de dresser un premier bilan de ces recherches et présente une large sélection d'objets mis au jour, ainsi que les structures et aménagements explorés par les archéologues sur ou à l'arrière du front. On y apprend comment les soldats se nourrissent, boivent, se lavent, mais aussi jouent, prient et tentent d'organiser une vie précaire (traitement des déchets, soins du corps, rites funéraires). 
On y découvre également comment le creusement des tranchées a à l'époque été l'occasion de nombreuses découvertes archéologiques, et de quelle façon les militaires ont mis à profit des sites stratégiques existants. Le catalogue abordera également de nombreuses problématiques historiques et archéologiques à travers une démarche largement pluridisciplinaire et sera illustrée par plus d'une vingtaine de sites fouillés à ce jour en Alsace et en Lorraine. 
L'accent sera mis aussi sur la préservation de ce patrimoine militaire fragile et menacé et sur la réflexion engagée pour protéger des lieux de mémoire dont la disparition s'accélère au rythme des travaux d'aménagement, mais aussi des pillages illégaux liés à leur isolement.

à l'Est, du nouveau ! l'archéologie de la grande guerre en Alsace et en Lorraine

Après la "répétition générale" de 1938, le plan de mobilisation nationale, élaboré à partir de 1935, entre en application en Alsace lorsqu'éclate la guerre en septembre 1939. Après l'évacuation des civils, c'est au tour des biens culturels des musées, archives, bibliothèques d'être transférés vers les lieux de repli du centre de la France (aux châteaux de Hautefort, Bourdeilles, Cordès). En parallèle, le service des Monuments historiques et les services municipaux protègent sur place les édifices les plus importants, dont la cathédrale de Strasbourg. Du nord au sud de la région, les vitraux et les oeuvres d'art des églises sont démontés et évacués également vers la Dordogne. Dès juillet 1940 et l'annexion de fait de l'Alsace au 3e Reich, les autorités occupantes réclament le retour de l'ensemble des biens culturels évacués. Malgré de nombreux litiges, l'administration nazie réussit à organiser leur retour progressif. Les bombardements d'août et septembre 1944 et l'intensification des risques liés à la guerre entraînent une nouvelle mise à l'abri dans l'urgence, loin des centres urbains les plus menacés. L'évacuation des oeuvres majeures, prévue au-delà du Rhin, reste toutefois limitée grâce à l'avancée rapide des troupes alliées. L'ouvrage de Bernadette Schnitzler raconte ce périlleux sauvetage patrimonial avec un effroi rétrospectif. L'effroi d'une ancienne conservatrice de musée, habituée à manipuler avec précaution les objets qui ont défié le temps.

Histoire(s) de squelettes - Archéologie, médecine et anthropologie en Alsace

Plus de livres de Bernadette Schnitzler

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques