L’ Irlandais
Les vrais durs meurent aussi
Publié par Jigal, le 24 septembre 2008
292 pages
Résumé
Qu'un légionnaire assassiné nous entraîne dans les méandres de la guerre d'Algérie. passe encore ! Mais quand deux, trois puis quatre de ces mercenaires à la retraite sont retrouvés égorgés, difficile d'imaginer que d'autres guerres plus anciennes, l'Indochine ou la 2e guerre mondiale, puissent en être la cause! Et pourtant. Des faubourgs d'Alger au trésor des nazis, du delta du Mékong aux lacs autrichiens, de New York au camp des oubliés, Clovis, égal à lui-même, va parcourir le monde et relire l'Histoire afin de démêler ce sac de noeuds aux racines obscures ! Mais quel est donc le lien entre les « piliers » du Beau Bar, ces virils baroudeurs et la Madone de Botticelli? Alors là, Maurice GOUIRAN y va fort ! Mêler dans un même roman l'Indochine, la guerre d'Algérie et la 2e guerre mondiale, il fallait oser ! C'est pourtant ce qu'il entreprend ici, dans son 14e roman. Maurice GOUIRAN ne baisse pas la garde et, qu'on se le dise, ses romans ne désarment jamais : intrigants, documentés, fouineurs, humanistes, dérangeants, historiques, noirs et déroutants, ils ne vous lâcheront pas, jusqu'à votre dernier souffle ! Non seulement, et comme dans chacun de ses polars, l'intrigue est aussi rondement menée qu'une alléchante bouillabaisse en pleine ébullition, effluves compris. Mais encore, mais surtout, les hommes, les femmes, les lieux qui peuplent ce roman et lui donnent chair, sang, corps et âmes, Biscottin, Wilhem, Alexandra, Le Polack, Hans, Trunq et les autres possèdent cette « petite chose », cette étincelle qui rend ce récit si vivant, si palpable, si réaliste qu'une fois le bouquin posé, vous vous demanderez encore si vous avez rêvé ou si vous avez trop regardé la télévision ! L'Algérie, l'Indochine, avec ses horreurs, ses tabous et ses ignominies, c'est toute une partie plutôt honteuse de l'Histoire, que Maurice GOUIRAN aborde avec son habituelle verve ! Et au-delà des mots, comme une indélébile marque de fabrique, Maurice GOUIRAN n'oublie jamais les exclus, les paumés, les éternels oubliés, tous ceux sans qui Clovis Narigou, son héros, ne saurait exister ! Et « c'est pas parce que les portables remplacent les téléphones fixes, les TGV, les locos à vapeur et les autoroutes les chemins cahoteux, que ça empêche de faire la bouille et la rouille selon les règles de l'art ! »
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