On January 26, 1948, a man posing as a public health official arrives at a bank in Tokyo.  He explains that he’s there to treat everyone who might have been exposed to a recent outbreak of dysentery.  Soon after drinking the medicine he administers, twelve employees are dead, four are unconscious, and the “official” has fled.  Twelve voices tell the story of the murder from different perspectives including a journalist, a gangster-turned-businessman, an “occult detective,” and a well-known painter. Each voice enlarges and deepens the portrait of a city and a people making their way out of a war-induced hell.  Told with David Peace’s brilliantly idiosyncratic and mesmerizing voice, Occupied City is a stunningly audacious work from a singular writer.

Tokyo, Ville Occupée

Nel 1959 il Liverpool Football Club era da anni nella seconda divisione del campionato inglese. Il Liverpool Football Club non aveva mai vinto la Coppa d'Inghilterra. Quindici stagioni più tardi il Liverpool Football Club era tornato in prima divisione, aveva vinto tre campionati, due Coppe d'Inghilterra, la Coppa Uefa e si era imposto come una delle squadre più forti d'Europa. Artefi ce di questo successo, l'uomo destinato a diventare una fi gura leggendaria dello sport: Bill Shankly. Per Shankly il calcio era sempre stato una missione, uno scopo di vita, il mezzo per trasformare i giocatori e i tifosi, per ricambiare la loro fi ducia. La sua unica ambizione, portare la sua squadra alla vittoria: in Inghilterra, in Europa, ovunque. Nel 1974, il Liverpool Football Club e il suo allenatore sono pronti a raccogliere nuovi successi. Ma con una decisione sorprendente, Bill Shankly dà le dimissioni, una scelta che sconvolge giocatori e tifosi e che segnerà il resto della sua vita. Partita dopo partita, allenamento dopo allenamento, David Peace canta l'ascesa del Liverpool Football Club e di Bill Shankly. Canta l'ossessione totalizzante di un uomo per il calcio, il suo desiderio di vittoria e il suo amore per la squadra e i suoi sostenitori. Giorno dopo giorno, notte dopo notte, David Peace canta il ritiro di Bill Shankly, i dubbi e i rimpianti di un uomo che vorrebbe ricominciare tutto da capo. Canta Shankly che si aggira per Liverpool come un re decaduto, riverito dai tifosi, ma osteggiato dallo stesso club che ha portato al trionfo. Dopo Il maledetto United, David Peace torna al mondo del calcio e sbalordisce ancora una volta il lettore con la sua scrittura incisiva, in grado di trasformare le vicende individuali in narrazioni epiche e universali. Red or Dead non è solo il romanzo di un uomo, di una squadra e della loro città: è il racconto duro e commosso dell'epoca d'oro del calcio inglese e del suo inevitabile declino. La conferma di uno dei massimi autori contemporanei.

Red or Dead

« Ora, bambini, vi racconterò una storia. » In questa raccolta inedita che il Saggiatore pubblica in esclusiva per i lettori italiani, David Peace diventa la voce oscura che racconta gli incubi più terribili, le apparizioni più sinistre di uno spettro dalle sembianze umane, seguendone i passi da vicino, accompagnandolo, insieme al lettore, tra i vortici delle sue allucinazioni. Negli abissi dell'Inferno, un uomo condannato per le azioni malvagie commesse in vita tenta difuggire arrampicandosi sul filo sottilissimo teso da un ragno. Un tempo era stato un grande scrittore, venerato e osannato da tutti, ma la diabolicità della sua anima e il dilagare della pazzia ereditata dal ventre materno lo hanno trasformato in un demone, un semivivo. Un fantasma. Quattro racconti visionari, un unico fantasma che li attraversa tutti: a bordo di una nave, con il mare in tempesta, tenta di domare i venti brandendo un mozzicone di sigaretta; nelle strade di una città, scorge il suo sosia ovunque e prova a incastrarlo, prima di scoprire che la natura del suo doppio è molto più pericolosa di quanto immagini; durante un terrificante terremoto, si salva come un immortale cui è imposto di sopravvivere per adempiere a una fine più memorabile ed esemplare, perché nessuno spirito malvagio può lasciare la Terra senza prima aver rispettato il suo patto infernale. David Peace, scrittore del contemporaneo tra i più importanti della sua generazione, dissezionacon il suo stile tellurico, sempre ritmato dalle riconoscibili reiterazioni, ogni possibilità di narrazione, realizzando un'opera metamorfica in cui lingua e fantasmagoria coincidono vertiginosamente, e mettendo in scena, nel saggio che conclude i racconti, una ricostruzione lirica e suggestiva degli ultimi tragici giorni di vita del suo personaggio, dove la vita, ancora e sempre, dimostra di superare qualsiasi fantasia.

Fantasma

« Et les supporters du Spion Kop jettent leurs écharpes à Bill. Leurs écharpes rouges. Une pluie d'écharpes tombe sur Bill. En guise de remerciement. Toutes leurs écharpes. Leurs écharpes rouges. Et Bill ramasse leurs écharpes. Toutes leurs écharpes. Leurs écharpes rouges. Et Bill noue une écharpe autour de son cou. Une écharpe rouge. Et Bill brandit une autre écharpe. Une autre écharpe rouge. Entre ses poings. Une écharpe. Une écharpe rouge. Tenue bien haut. Entre ses bras levés. En signe de remerciement. »

C'est dans un style incantatoire et hypnotique que David Peace raconte l'histoire du Liverpool Football Club lorsque Bill Shankly en prit la direction. Il prend, dans Rouge ou mort, une hauteur extraordinaire et signe le grand roman de l'année.

Rouge ou Mort

« Et les supporters du Spion Kop jettent leurs écharpes à Bill. Leurs écharpes rouges. Une pluie d'écharpes tombe sur Bill. En guise de remerciement. Toutes leurs écharpes. Leurs écharpes rouges. Et Bill ramasse leurs écharpes. Toutes leurs écharpes. Leurs écharpes rouges. Et Bill noue une écharpe autour de son cou. Une écharpe rouge. Et Bill brandit une autre écharpe. Une autre écharpe rouge. Entre ses poings. Une écharpe. Une écharpe rouge. Tenue bien haut. Entre ses bras levés, En signe de remerciement. » C'est dans un style incantatoire et hypnotique que David Peace raconte l'histoire du Liverpool Football Club lorsque Bill Shankly en prit la direction. Deux noms devenus indissociables. Comment, à force de travail, de rigueur et d'humilité, cet entraîneur peu connu, ancien joueur assez médiocre, a su redonner la foi à un club englué en deuxième division, reconnaître chez ses supporters une énergie à déplacer les montagnes, métamorphoser un vieux stade décrépit en temple du football et faire de Liverpool un grand d'Europe. Car derrière l'épopée du championnat, des coupes d'Angleterre et d'Europe, des trophées et de la gloire, c'est l'histoire sociale de la Grande-Bretagne que David Peace continue à disséquer. C'est pourquoi Rouge ou mort à séduit, outre Manche, un immense lectorat, y compris féminin, bien au-delà des amateurs de football et de sport.

Rouge ou mort

Peace fait corps avec Shankly, qui émerge en croisé, porté par une mission intime : apporter via le football, bonheur et fierté à toute une communauté. Comme un rappel à l'ordre (moral) à l'heure du foot business ? (Sabrina Champenois - Libération du 28 août 2014)En 800 pages compactes, l'écrivain raconte la vie d'un honnête homme d'origine écossaise, ancien mineur. Sauvé par le sport, il avait fait sien le credo : «Ma vie, c'est le travail et inversement.» Shankly était prêt à mourir pour son club, sa ville d'adoption et ses supporteurs. Peace nous fait vivre dans le détail ses quatorze saisons aux commandes de l'équipe, les entraînements, les matchs, le nombre de visiteurs dans les stades. Sa prose, obsessionnelle, avec des mots ou des phrases martelés à l'infini, restitue la répétition des tâches, la motivation forcenée de Shankly, meneur d'hommes exceptionnel, proche des joueurs et toujours prêt à en découdre avec les propriétaires du club...Bien plus qu'un roman sur le foot, Rouge ou mort est un hommage vibrant au courage fait homme, à l'incarnation de valeurs humaines qu'une certaine Dame de fer remettra bientôt en question et qui n'ont plus cours dans l'Angleterre d'aujourd'hui. (Bruno Corty - Le Figaro du 4 septembre 2014)Le Britannique, écrivain incantatoire et socialiste convaincu, croit à l'utopie réalisée. Il le démontre avec " Rouge ou mort ", récit épique des années de gloire du Liverpool Football Club...Comme un sportif, le lecteur mouille le maillot. De la sueur et des crampes. Des cris et de la joie. Restituée en 800 pages, cette épopée, en cours d'adaptation au cinéma, qui a conduit une équipe de deuxième division au statut de grand club européen, s'enracine dans les récits antiques et médiévaux,l'Odyssée et Beowulf, le poème épique de la littérature anglo-saxonne...

Après l'été caniculaire de 1977, voici Leeds sous la pluie en 1980. A la radio, Yoko Ono dit : « Ce n'est pas la fin d'une époque. Les années quatre-vingt seront tout de même belles... » Sauf dans l'ouest du Yorkshire où les gens, ont peur. Plusieurs années ont passé et les meurtres attribués à l’Éventreur continuent. Les femmes n'osent plus sortir le soir. La psychose grandit et la police demeure impuissante. Pis encore, le mal rôde au sein même des forces dites de l'ordre. La corruption est partout. Y a-t-il un flic honnête dans le comté du Yorkshire ? II y a Peter Hunter, l'homme qui va enquêter sur les enquêteurs. Creuser à mains nues et ramener la boue. Creuser la tombe de ses collègues pourris ou la sienne ?

1980

Après 1974 et 1977, David Peace poursuit sa chronique de l'ouest du Yorkshire, où les gens vivent dans la peur. Plusieurs années ont passé et l'éventreur continue à sévir malgré tous les efforts de la police. Les femmes n'osent plus sortir le soir. La psychose monte, chacun soupçonne son voisin et le mal semble même avoir gangrené les forces de l'ordre. Y a-t-il un flic honnête dans le comté du Yorkshire ? Il y a Peter hunter, seul contre tous. L'homme qui va enquêter sur les enquêteurs. Creuser à mains nues et ramener la boue. Creuser la tombe de ses collègues corrompus ou la sienne ? À travers le personnage de Peter hunter, directeur adjoint de la police de Manchester, David Peace brosse dans une langue incantatoire le tableau palpitant, écorché et violent, d'un lieu et d'une époque confrontés au chaos.

« Se chiudi gli occhi davanti a qualcosa di spaventoso, finirai per avere sempre paura. » L'ammonizione riecheggia nell'ultimo racconto di questa trilogia, mentre gli occhi del protagonista registrano le immagini di una città annientata dal terremoto. David Peace non distoglie lo sguardo davanti all'orrore, lo affronta nell'unico modo a lui possibile: senza nascondere niente. E porta alla luce tre storie concepite dal cuore nero del Giappone, sua patria adottiva. La parola scritta di Peace disseziona la cronaca, fatta di sangue detriti pioggia corpi, e la trasforma in scrittura. Precisa, incalzante, ipnotica. Il male che si agita sotto una superficie in apparenza serena è il filo conduttore dei tre racconti che narrano di crimini realmente commessi (« L'anno del maiale » e « M ») e del grande terremoto del Kanto del 1923, che sembra annunciare lo tsunami del marzo 2011 (« Dopo il disastro, prima del disastro »). Gli assassini a caccia di giovani donne e le scosse sismiche che trasformano Tokyo in una distesa di morte sono fatti della stessa materia incomprensibile e inaccettabile che solo la narrazione può esorcizzare. E la letteratura stessa sembra essere il rifugio di vittime e carnefici, il solo luogo di redenzione o di pace, nel quale Peace ci precipita con il suo verso sincopato e gelido, ma al tempo stesso partecipe e pietoso nei confronti degli esseri umani e di un paese in perenne ostaggio dei suoi demoni e della natura.

Tokyo, Ville Occupée

Résumé

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