éloge de l'éclair

Jean cocteau, paratonnerres et ascenseurs

Le Cinema De Jean Cocteau, Suivi De Hommage A Jean Marais. Colloque De Montpellier, 13-14 Mai 1993

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Encrages

Le premier billet de Jean Cocteau est daté de Noël 1916, le dernier du 5 novembre 1918, soit quatre jour avant la mort de Guillaume Apollinaire.Relation fertile en rebondissements de tous ordres et presque constamment troublée par des malentendus ou des méfiances réciproques.Outre ce qu'elles nous laisse entrevoir du caractère de l'un et de l'autre, ces lettres retiennent par leur grande variété. C'est tout un pan de la vie mondaine et littéraire des années 1917-1918 qui y est évoqué.En appendice, correspondance entre Guillaume Apollinaire et Jean Le Roy, textes de Jean Cocteau sur Guillaume Apollinaire, le tout accompagné de documents et autographes.

Jean Cocteau - Guillaume Apollinaire, Correspondance

Jean Cocteau aujourd'hui - Actes du colloque de Montpellier, 22-24 mai 1989

Apollinaire & cie

Sous le titre Le Passé défini, Cocteau a tenu de 1951 à sa mort en 1963 un journal personnel d'emblée placé dans la perspective du posthume. Commencée en 1983, l'édition en huit volumes de cet énorme opus de quatre mille cinq cents pages imprimées s'est terminée en novembre 2013, pour le cinquantenaire de la mort du poète. En se lançant après 1950 dans l'écriture d'un journal au long cours, Cocteau n'est pas étranger à l'esprit de l'époque : après l'acte médiatique majeur de Gide publiant de son vivant en 1939 une version arrangée de son Journal dans la Pléiade, un Jouhandeau, un Green, un Claude Mauriac, d'autres encore traitent leur journal comme une oeuvre ou le matériau privilégié d'une oeuvre littéraire, portés par une évolution plus générale de la littérature au no" siècle vers les écritures du moi. Cependant Le Passé défini veut aussi contredire la "mode lancée par Gide" "qui consiste à publier son "journal" de son vivant" (22 février 1953). Ecrire pour la postérité, voilà qui donne au poète la liberté d'être lui-même et le courage de tout dire, dans des années où, fatigué de lutter contre l'époque pour s'imposer, il semble résigné à tenter de " gagner en appel " (27 avril 1962).

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