En 1994, après quarante années d?apartheid, l?Afrique du Sud met en place la Commission Vérité et Réconciliation. Pendant deux ans, victimes et bourreaux vont dire l?horreur. La poétesse Antjie Krog est Afrikaner, elle a couvert l?événement pour la radio nationale, elle écrit ici la douleur de son pays

La douleur des mots

La poésie d'Antjie Krog est personnelle, sensuelle et très engagée. Sa voix est tour à tour furieuse, vulnérable, pleine d'espoir et désemparée. Ce recueil contient sa toute dernière création : une messe pour une planète fragile. Une réflexion qui nous concerne tous. Un souci pour l'univers.

Messe pour une planète fragile

Ever since Nelson Mandela dramatically walked out of prison in 1990 after twenty-seven years behind bars, South Africa has been undergoing a radical transformation. In one of the most miraculous events of the century, the oppressive system of apartheid was dismantled. Repressive laws mandating separation of the races were thrown out. The country, which had been carved into a crazy quilt that reserved the most prosperous areas for whites and the most desolate and backward for blacks, was reunited. The dreaded and dangerous security force, which for years had systematically tortured, spied upon, and harassed people of color and their white supporters, was dismantled. But how could this country--one of spectacular beauty and promise--come to terms with its ugly past? How could its people, whom the oppressive white government had pitted against one another, live side by side as friends and neighbors?To begin the healing process, Nelson Mandela created the Truth and Reconciliation Commission, headed by the renowned cleric Archbishop Desmond Tutu. Established in 1995, the commission faced the awesome task of hearing the testimony of the victims of apartheid as well as the oppressors. Amnesty was granted to those who offered a full confession of any crimes associated with apartheid. Since the commission began its work, it has been the central player in a drama that has riveted the country. In this book, Antjie Krog, a South African journalist and poet who has covered the work of the commission, recounts the drama, the horrors, the wrenching personal stories of the victims and their families. Through the testimonies of victims of abuse and violence, from the appearance of Winnie Mandela to former South African president P. W. Botha's extraordinary courthouse press conference, this award-winning poet leads us on an amazing journey.Country of My Skull captures the complexity of the Truth Commission's work. The narrative is often traumatic, vivid, and provocative. Krog's powerful prose lures the reader actively and inventively through a mosaic of insights, impressions, and secret themes. This compelling tale is Antjie Krog's profound literary account of the mending of a country that was in colossal need of change.

En 1994, après quarante années d'apartheid, l'Afrique du Sud met en place la Commission Vérité et Réconciliation. Pendant deux ans, victimes et bourreaux vont dire l'horreur. La poétesse Antjie Krog est Afrikaner, elle a couvert l'événement pour la radio nationale, elle écrit ici la douleur de son pays.

Une syllabe de sang

Fille de fermiers afrikaners nationalistes, Antjie Krog se singularise à l'âge de seize ans en publiant une poésie célébrant l'amitié entre Noirs et Blancs. Un scandale. Dans sa prison Mandela finira par l'apprendre et y trouvera un motif d'espoir. Elle se fait connaître dès lors par des poèmes à la fois rugueux et riches en métaphores, où l'engagement politique et le féminisme ne se départissent jamais d'un amour profond pour ses proches et pour les paysages de son pays.
Dans la poésie afrikaans, Antjie Krog est à sa génération ce que Breyten Breytenbach fut à la sienne : une voix puissante, audacieuse, inventive. Plusieurs prix littéraires viennent couronner ses oeuvres, en Afrique du Sud comme aux Pays-Bas. En France elle est l'invitée d'une session de traduction à la Fondation Royaumont.

Ni pillard, ni fuyard : poèmes, 1969-2003

C'est en 1994 que l'Afrique du Sud a organisé, pour la première fois de son histoire, des élections libres et démocratiques. Dans les mois qui suivirent fut créée la Commission Vérité et Réconciliation chargée de dresser un état des lieux des violations des droits de l'homme perpétrées entre 1960 et 1993. Son objectif : faire éclater la vérité publiquement afin d'éviter que de tels drames ne se reproduisent. A partir de 1996 et pour plus de deux ans, chaque jour ou presque apportait aux Africains du Sud son lot de terribles révélations concernant le passé du pays. La poétesse Antjie Krog a couvert ces événements pour la radio nationale. Elle s'est engagée avec ferveur auprès de ceux qui ont pris la parole dans le cadre de la Commission ou dans son sillage, et cela pendant quatre ans. De la Commission de Réconciliation à la conférence de presse de Robben Island en 1998 en passant par les témoignages des victimes, les missions des agents de l'apartheid, l'entrée en scène de Winnie Mandela et la conférence de presse de l'ancien président P. W. Botha, Antjie Krog est là, elle écoute, enregistre, diffuse et souffre... Aussi poignant que percutant, ce livre est un document qui donne la parole aux oppresseurs et aux opprimés à travers le récit de cette femme qui ne cache rien de ses impressions, de ses émotions, de ses indignations ni de ses questionnements face aux témoignages de ceux qui ont rencontré brutalement et souvent tragiquement le cours de l'histoire.

La douleur des mots

Résumé

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