La Mère

C’est la tragédie d’Athanase Bazakbal, “homme superflu”, dont nous suivons l’itinéraire, parsemé d’aventures érotiques et intellectuelles jusqu’au Adieu à automne qui est aussi un adieu à une certaine civilisation et à un certain type d’homme: la race des individualistes.

L'Adieu à l'automne

Scène polonaise met en lumière la richesse de la production théorique, critique et artistique de l'art polonais du XXe siècle. Scène polonaise cumule de nombreux atouts, souvent difficiles à concilier : étendue de la période couverte-du constructivisme et unisme à la création actuelle, diversité du panorama proposé, déclarations théoriques, développements doctrinaux, méthodes dialectiques, manifestes, discours entretiens... avec des textes et des traductions inédits, importance des artistes concernés, qu'ils soient déjà entrés dans l'histoire comme Strzeminski, Kobro, Stazewski, Witkiewicz et Kantor ou qu'ils continuent à produire comme Abakanowicz, Opalka et Wodiczko. 

Leur rapprochement autant que leur confrontation constitue un contribution essentielle, un ouvrage de référence, précieux tant pour les professionnels et les étudiants que pour tous ceux qui s'intéressent à la Pologne et à la pensée contemporaines.

Scène polonaise

Depuis quelques années, le public de théâtre polonais a découvert Stanislaw Ignacy Witkiewicz, auteur mal aimé de son vivant, dont le talent singulier n'était reconnu que par une poignée d'amis et d'admirateurs fidèles, mais qui comptait en revanche un nombre un peu plus important de détracteurs méprisants et de critiques féroces. Ce qui a donné le branle au regain d'intérêt pour Witkiewicz (ou Witkacy, c'est-à-dire WITKiewiczlgnACY, surnom qu'il s'était décerné lui-même et qu'utilisaient tous ses amis), c'est la parution en 1957 d'un gros volume qui lui était dédié entièrement, et dans lequel un certain nombre de personnes qui avaient bien connu l'homme ou son œuvre (et parmi elles l'élite de l'intelligentsia polonaise de l'entre-deux-guerres) rassemblaient des souvenirs ou analysaient l'un ou l'autre aspect de sa production littéraire, artistique ou philosophique. Witkacy s'était suicidé dix-huit ans auparavant, à l'aube de la guerre : depuis 1939 jusqu'à cette période, qu'on a appelée le " dégel polonais ", les événements et l'atmosphère intellectuelle n'avaient guère été favorables à l'étude d'une œuvre aussi explosive que celle de Witkiewicz.

Théâtre complet - I - La sonate de Belzébuth - La mère - Le petit manoir - Le fou et la nonne

"Napisane w 1932 roku „Narkotyki” są swego rodzaju rozprawą Stanisława Ignacego Witkiewicza z własnymi słabościami, ale też z — panującą wśród jemu współczesnych — opinią na temat jego stylu życia i skłonności do uzależnień. Witkacy opisuje własne stany „pod wpływem”, swoje upadki, słabości, powroty do nałogów, ale i fascynacje. Tekst ten po latach nie traci na świeżości dzięki obrazowości relacji, która jest podstawowym walorem tego dzieła, podczas gdy przesłanie pedagogiczne pozostaje mocno wątpliwe. Dziś odczytywane „Narkotyki” wydają się nie tylko niezwykłą wycieczką w krainę wyobraźni i językową zabawą, lecz także mimowolnym głosem w dyskusji nad legalizacją miękkich narkotyków. Obecne wydanie zostało opatrzone przypisami, nieznacznie uwspółcześnione, całkowicie zachowany został jednak swobodny, pełen neologizmów, język Witkacego."

Les Narcotiques - Les Âmes mal lavées

This novel, the author's masterpiece, is one of the greatest expressions ever of the tortured intersection of political and personal destinies in Eastern Europe. Futuristic, experimental, and remarkably prophetic, the book traces the adventures of a young Pole whose own fate parallels the collapse of Western civilization following a Chinese communist invasion from the East. Written in 1927, Witkiewicz's novel presages the horrifying anti-utopian society that would become a reality for millions of Eastern Europeans in the late 1930s. Insatiability succeeds in conveying the catastrophic mood of that time - its malaise, its desires, its terrifying glimpse of the future.

L'inassouvissement

À la suite d'une liaison qui est devenue une habitude, la Poule d'Eau exige de son amant qu'il la tue. Ce qui, après quelques hésitations, est fait. Un étrange petit garçon surgit alors, de son propre rêve d'enfant, dirait-on. Il cherche farouchement un père et une mère, si farouchement qu'il finira par en trouver trop, et même un grand-père par-dessus le marché. Grâce à quoi, il deviendra un individu aussi banal et veule que le commun des mortels. Autour de lui chacun s'est enfermé dans ses obsessions personnelles que les retours et les métamorphoses de la Poule d'Eau ne feront que cristalliser jusqu'à la série d'explosions finale.

La Mère

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