Charlemagne, entre histoire et légendes

Le grand travailleur littéraire est aussi un grand voyageur, dont les découvertes de paysages nouveaux nourrissent sa création, tout particulièrement dans le domaine de la poésie. Michel Cosem a rassemblé ici ses carnets de voyage avec des textes brefs, que l'on peut considérer comme des poèmes en prose. Leur concision, le choix subtil des détails révélateurs d'un lieu, à la fois dans sa réalité et dans son esprit, en font de petits chefs-d'oeuvre de finesse et d'émotions discrètes

Ainsi se parlent le ciel et la terre

Il y a dans cette oeuvre une grande continuité créatrice avec en permanence une voix singulière, preuve d'une identité conquise très tôt et constamment ressourcée. Mais cette trajectoire n'est ni univoque ni rectiligne. Sous le flux des images et des mots se révèle une économie subtile du rythme créateur. Ce rythme oscille entre une volonté et un besoin : volonté d'explorer, de déchiffrer, besoin de renouer le lien avec soi. Mais, justement, cette alternance est parfois imperceptible, comme si une éthique de la pudeur s'étendait pleinement aux choix esthétiques... Très tôt, Michel Cosem a lié en un seul désir l'éclat de la beauté et de la vérité aux lieux à conquérir.

A l'orée du jour

Les contes traditionnels du pays basque

«Ce qui me plaît dans la poésie c'est que l'on peut tout dire avec les mots de tous les jours : dire le vent, la pluie, les fleurs, l'herbe qui pousse, mais derrière ces choses simples se cache ce que l'on pense du monde, comment l'on y vit, comment l'on y est bien ou mal. La poésie, c'est un peu de liberté pourvu qu'on l'aime et que l'on sache la goûter». MC.

Un ouvrage qui s'adresse sans limite ni frontière du plus jeune public jusqu'au mieux averti. La poésie est bien ce lieu singulier qui ouvre le regard sur chaque chose.

Plumes tièdes du matin

Entrez dans ma maison, la musique voltige entre les poutres, les hirondelles annoncent les beautés du monde, et les mots étrangers ouvrent toutes les portes.

Main dans la main avec ma maison

Cet ouvrage permet de saisir sur le vif la poétique de Michel Cosem. Une nouvelle poétique ? En tout cas un nouveau palier vers l'unité et l'universel. L'on ne saurait trop souligner le ton d'émerveillement et de naïveté, au sens d'une capacité à saisir les choses à leur état naissant. Il y a là un pacte originel avec les "grandes étendues de l'imaginaire" qui sont "ses pays de naissance".

Echo de braise et de cigale

Ce qui me plaît dans la poésie c'est que l'on peut tout dire avec les mots de tous les jours : dire le vent, la pluie, les fleurs, l'herbe qui pousse, mais derrière ces choses simples se cache ce que l'on pense du monde, comment l'on y vit, comment l'on y est bien ou mal. La poésie, c'est un peu de liberté pourvu qu'on l'aime et que l'on sache la goûter. MC. Un ouvrage qui s'adresse sans limite ni frontière du plus jeune public jusqu'au mieux averti. La poésie est bien ce lieu singulier qui ouvre le regard sur chaque chose.

Charlemagne, entre histoire et légendes

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