Faux Passeports

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

La brume de printemps

Sând'ré

Il y a des œuvres dont le temps révèle la vérité. Faux passeports est de celles-là. Ce roman rend compte, en effet, de la destruction d'une expérience collective dont l'éclatement de l'empire soviétique, plus de cinquante ans après, illustre l'ampleur et la tragédie. Convaincu de trotskisme et exclu du parti communiste lors du Congrès d'Anvers en 1928, Charles Plisnier s'est inspiré de son itinéraire personnel pour écrire cette suite narrative dont les personnages -mus, torturés, divisés par le même idéal -prennent aujourd'hui un singulier relief, une étrange épaisseur. Le Prix Goncourt a distingué cette œuvre en 1937.

Faux passeports

La voile noire, son roman le plus pathétique, le plus autobiographique aussi, a comme thèse centrale l'angoisse et le refus de la mort. Cet ouvrage unique, que Simone de Beauvoir a cité à plusieurs reprises dans « Le Deuxième Sexe », a été salué dès sa parution par la critique enthousiaste : « Votre livre est vraiment extraordinaire. Si mon avis, que ce qui n'est pas inquiétant n'existe pas, est fondé, cet ouvrage existe fort. L'extrême sensibilité qui s'y manifeste, à chaque page, lui donne un charme redoutable. Il est impossible de le lire sans être pris par cet enchantement douloureux, et je le fus », écrivait Paul Valéry.

Faux Passeports

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