"- Violoneux, d'où te vient cette fureur de jouer ? Pourquoi jettes-tu ces regards farouches à l'entour ? Pourquoi ton sang bouillonne-t-il comme la houle ? Tu vas déchirer ton archet... - Eh quoi ? d'une main sûre je plonge Mon épée noire de sang dans ton âme. Cet art, que ton dieu rejette et qu'il ignore, Des fumées de l'enfer m'est monté à la tête, Jusqu'à m'ensorceler, à dérégler mes sens Avec Satan, j'ai fait affaire, et depuis lors, C'est lui qui dicte les notes, lui qui bat la mesure... Et moi, tout entier possédé, plus fou encore, Je joue la marche de la mort, Je la joue sombre, je la joue claire A rompre cordes et archet, à me fendre le coeur. "

Poésies

Los dos textos que hemos reunido en este volumen fueron redactados entre 1847 y 1865. Aunque fueron escritos hace 150 años, y a pesar de su concisión, tienen la impactante capacidad de aclarar numerosos problemas actuales. Además, son una demostración de las facultades de Marx para « popularizar » las nociones complejas : en efecto, al mismo tiempo presenta los fundamentos del análisis cientifico de manera simple y cientifica. Estas dos obras, Trabajo asalariado y capital, así como Salario, precio y ganancia, ofrecen una base sólida e irremplazable para el studio de la teoría marxista de la economía.
La densidad y la modernidad de Trabajo asalariado y capital son hijas de la combinación entre el objetivo originario y su idea-fuerza. La idea-fuerza es que es propio del capitalismo esconder las relaciones entre las « cosas ». Las características misteriosas de las « cosas » como el capital o el salario son aclaradas reduciéndolas a las subyacentes relaciones entre los hombres. La actualidad del texto se debe a que la relación fundamental no ha cambiado desde entonces. La sociedad continúa basándose en la relación instaurada entre la minoría de hombres que monopoliza los medios de producción - los capitalistas - y la gran mayoría de quienes están privados de ellos y, en consecuencia, se ven obligados a vender su capacidas de trabajar, los asalariados.
La claridad de la exposición se deriva del objetivo originario de la obra que, como explica Engels en la introducción, es el de divulgar la teoría económica entre los trabajadores. Trabajo asalariado y capital es un conjunto de conferencias que Marx realizó en la Asociación de los Obreros Alemanes de Bruselas después publicado como artículos en la Neue Rheinische Zeitung. La intención de Marx no era cultural sino revolucionaria. No se trataba de una reflexión académica sino de dirigir una batalla.
Salario, precio y ganancia persigue el mismo objetivo. En su origen es un documento que Marx lee a lo largo de dos sesiones del Consejo General de la Asociación Internacional de los Trabajadores. En esta intervención Marx responde a las cuestiones planteadas por el « viejo owenista » John Weston, sobre el impacto del aumento de los salarios sobre la situación obrera y sobre la posición de las trade-unions dentro de las batallas salariales.
Las « novedades » que los dirigentes de la Primera Internacional no son otras que el descubrimiento fundamental del « valor del trabajo » o, con más precisión, el hecho de que es imposible determinar est valor sin introducir el concepto de « fuerza de trabajo ». Salario, precio y ganancia constituye así la primera explicación científica del mecanismo de explotación capitalista.

Trabajo asalariado y capital ; salario, precio y ganancia

Ce texte de Karl Marx, extrait des Manuscrits de 1844 que le philosophe et économiste allemand écrivit à l'âge de 26 ans, nous fournit des clés pour comprendre comment la course au « toujours plus d'argent » aliène nos sociétés et nos consciences. »

L'argent danse pour toi

El Manifiesto Comunista, es uno de los tratados políticos más influyentes de la historia, fue una proclama encargada por la Liga de los Comunistas a Karl Marx y Friedrich Engels entre 1847 y 1848, y publicada por primera vez en Londres el 21 de febrero de 1848. Además del programa de un partido, es un lúcido análisis de la sociedad capitalista del siglo XIX que, en muchos aspectos, sigue siendo actual. Una lectura indispensable para entender la sociedad contemporánea.

Manifiesto Comunista

A l'occasion d'une célèbre polémique avec Proudhon, Marx règle, dans "Misère de la philosophie", ses comptes avec une certaine idée du socialisme et de l'économie. Critiquant le socialisme "petit-bourgeois", il précise ses thèses et en donne une version très accessible dans un texte brillant - et directement écrit en français - qui peut servir d'introduction pour qui veut s'initier à cet auteur. Outre la préface de Jean Kessler, qui répond à la question : "Peut-on encore lire Marx aujourd'hui ? ", le lecteur trouvera ici rééditée une lettre de Proudhon à Marx dans laquelle il repousse l'idée de révolution brutale.

Misère de la philosophie

Capital, one of Marx's major and most influential works, was the product of thirty years close study of the capitalist mode of production in England, the most advanced industrial society of his day. This new translation of Volume One, the only volume to be completed and edited by Marx himself, avoids some of the mistakes that have marred earlier versions and seeks to do justice to the literary qualities of the work. The introduction is by Ernest Mandel, author of Late Capitalism, one of the only comprehensive attempts to develop the theoretical legacy of Capital.

Le Capital, tome 1

Dans Critique du droit politique hégélien, Karl Marx commente de manière exemplaire, paragraphe par paragraphe, une partie de la Philosophie du Droit de Hegel, où il est question de la Constitution, " l'Etat au plan interne ". Avec ce texte, il entame sa réflexion sur ce qu'il nomme la " vraie démocratie " et critique la conception hégélienne de l'Etat. Et cette critique ne se contente pas simplement de montrer les contradictions qui existent dans la philosophie de Hegel mais les explique, en comprend la genèse et la nécessité. Grand spécialiste des deux penseurs, Kostas Papaioannou a traduit avec lucidité ces écrits de jeunesse qui, publiés tardivement, révélèrent les qualités de philosophe de Marx. Les préceptes ici énoncés par Marx résonnent encore avec les préoccupations de notre temps, comme sa critique de la bureaucratie, ou celle, contradictoire, du citoyen idéal, " un être générique dans sa vie empirique ".

Critique du droit politique hégélien

Quel est l'objet analysé dans le livre I du Capital ? Marx le dit: "C'est le mode de production capitaliste et les rapports de production et d'échange qui sont les siens". Le coeur du livre I, c'est la théorie de la plus-value, théorie scientifique de ce dont les prolétaires ont l'expérience quotidienne : l'exploitation de classe. La section III et la section IV traitent des deux formes fondamentales de la plus-value dont dispose la classe capitaliste pour pousser au maximum l'exploitation de la classe ouvrière : ce que Marx appelle la plus-value absolue, et la plus-value relative.

Le capital, livre I, sections I à IV

A l'occasion d'une célèbre polémique avec Proudhon, Karl Marx (1818-1883) règle ses comptes avec une certaine idée du socialisme et de l'économie dans Misère de la philosophie (1847). Critiquant le socialisme " petit-bourgeois ", il précise ses thèses et en donne une version très accessible dans un texte brillant - et directement écrit en français - qui peut servir d'introduction pour qui veut s'initier à cet auteur réputé difficile.

La préface de cette édition répond à la grande question : " Peut-on encore lire Marx après la chute du mur de Berlin ? " Dans les pas de Merleau-ponty, Jean Kessler propose une lecture philosophique de Marx qui fait de lui un authentique " classique ".

Sont aussi rééditées ici une lettre de Marx à Annenkov et surtout une lettre prémonitoire de Proudhon à Marx dans laquelle Proudhon repousse l'idée de révolution brutale.

Jean Kessler est professeur agrégé de philosophie. Germaniste, il prépare une thèse sur Marx et la gauche allemande.

Poésies

Résumé

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