La Langue verte, c'est une langue qui râpe, qui écorche, égratigne et déchire. Une parole lancée qui ne tourne pas soixante dix-sept fois dans la bouche mais qui jaillit et explose... Une parole enracinée dans la révolte.

La langue verte

Mais qui donc a commencé ? Celui qui a dessiné ? Celui qui a écrit ? Le poète ou le graveur ? Qui, le poinçon ? Qui, la plume ? Pareille osmose s'est rarement vue. Le poète a buriné les mots en touches neigeuses ou nocturnes. Quant au graveur, il a écrit, dans ce nuage solitaire et polymorphe, un. volume de poèmes impalpables. Et page après épreuve, c'est la vie, la vie lourde de sens, qui se dit, se grave, s'imprime. Mais "qui a dit que nous étions dans les nuages ? "

Qui a dit que nous étions dans les nuages ?

Que l'on y passe en coup de vent pour un petit noir ou que l'on y séjourne un moment pour l'ambiance, le bistrot est un lieu de vie. Un espace populaire où chacun trouve place, debout au zinc aussi bien qu'assis en terrasse... Lieu de vie et d'humanité où la solitude croise la convivialité ". Un lieu où chacun devient quelqu'un, parce que le bistrot est, d'abord, un lieu où l'on existe...

La langue verte

Résumé

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