Crise, cooperation economique et financiere entre etats europeens 1929-1933

Organisations internationales et architectures européennes 1929-1939 - Actes du colloque de Metz (31 Mai-1er Juin 2001)

Le XXe siècle a posé au syndicalisme beaucoup de défis dont les enjeux ont dépassé les frontières nationales. Bien que conscient dès ses origines de l'importance de l'international, le mouvement ouvrier a-t-il cependant su leur faire face ? Pris dans les ambivalences de l'« âge des extrêmes » et les bouleversements économiques, le mouvement syndical est demeuré en quête d'unité et de convergence internationale. Cet ouvrage propose divers éclairages, portés à travers le XXe siècle, sur les succès ou l'infortune des rapprochements, réalisés ou simplement envisagés, dans le but de renforcer la position des travailleurs.

Cahiers de fare N° 15

Même si les acteurs économiques pèsent lourd dans la plupart des grandes décisions, les instances européennes ont la volonté de construire un cadre auquel ils doivent s'adapter. Au fil de la démonstration s'esquisse un dépassement progressif des modèles nationaux dans lequel interviennent non seulement les responsables et les fonctionnaires européens, mais les diverses forces socio-économiques engagées dans ce processus. Ce mouvement général n'est toutefois pas uniforme et dépend du contexte.

Intégration économique et gouvernance européenne depuis les années cinquante

Les années quatre-vingt sont celles d'une nouvelle dynamique pour la construction européenne. Le « grand marché », pièce centrale de l'Acte unique, et l'Union économique et monétaire, inscrite dans le traité de Maastricht, peuvent passer pour un deuxième âge d'or après celui des années soixante. Quel rôle les États, la Commission, les lobbies patronaux et les syndicats ont-ils joué dans la conception et la mise en ouvre de cette relance ? Quels furent la vision et les intérêts des différents acteurs ? Comment l'alliance nouée entre la Commission et quelques centaines de très grandes entreprises européennes a-t-elle été déterminante ? Pourquoi cet élan n'a pas porté tous les fruits attendus ? En associant les travaux d'historiens à ceux d'économistes spécialistes des questions européennes et des entreprises, en réunissant lors d'une table ronde finale des acteurs majeurs de ce passé récent et des intervenants encore en prise avec les réalités d'aujourd'hui de l'économie européenne, ces actes apportent un regard neuf sur cette deuxième naissance du projet européen.

Milieux économiques et intégration européenne au XXe siècle - La relance des années quatre-vingt (1979-1992)

Quels sont les facteurs qui expliquent qu'un certain nombre de personnalités, d'hommes d'État de premier plan, aient pris le risque de s'engager au lendemain du second conflit mondial dans un processus de construction d'une Europe que la plus grande partie d'entre eux voyaient unie ? Quelle alchimie complexe permet de comprendre l'engagement en faveur de cette construction ? D'où vient, chez ses premiers architectes, la « sensibilité » à l'Europe ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage collectif apporte des réponses en explorant des pistes de réflexions regroupées autour de trois thèmes : les héritages, les expériences et les engagements. Une vingtaine d'historiens européens tentent ainsi de comprendre la gestation de l'idée d'Europe unie, d'en approcher l'expression et d'en cerner les premières tentatives de réalisation au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. L'idée européenne relève de ce fait de bien autre chose que de la seule histoire des idées politiques, et les années de formation des pères de l'Europe nous invitent à réfléchir à son cheminement, à ses nombreux relais, aux tamis successifs, à l'altération qu'elle subit jusqu'au moment où elle connaît un début de réalisation concrète.

Robert schuman et les peres de l'europe

Les relations economiques et financieres franco-allemandes, 1932-1939

Malgré les clauses du traité de Versailles, le Reich a réussi, à la fin des années 20, son redressement économique. Mais la crise de 1929 révèle la fragilité financière de cette renaissance. La France, dont le stock d'or est important, refuse son concours à l'Allemagne et c'est alors que les deux pays se replient sur leurs espaces nationaux, dès avant l'arrivée au pouvoir d'Hitler. L'installation du régime nazi pose un problème crucial. Faut-il envisager avec lui des relations économiques et financières sur les mêmes bases qu'avec la République de Weimar ? Si, pour Hitler, les données sont simples - l'économie doit servir le réarmement -, il est en revanche plus difficile pour les gouvernements français de faire abstraction d'intérêts souvent contradictoires. Les responsables tentent les uns après les autres de sauver les intérêts financiers français en Allemagne en contrepartie d'avantages économiques accordés au Reich. A partir de 1938, ces décisions devront pour les uns sauver la paix, pour les autres gagner le temps nécessaire au réarmement français. Mais le répit dépendait d'Hitler! « Par la qualité et l'ampleur de la recherche, la profondeur de la réflexion, la précision de la synthèse, le caractère très neuf de conclusions solidement charpentées, cet ouvrage éclaire tout un aspect des relations franco-allemandes resté trop longtemps dans l'ombre ». Raymond Poidevin Despite the clauses contained in the Treaty of Versailles, by the end of the 1920s the Reich had managed to rebuild its economy. However, the crisis in 1929 revealed the financial fragility of this rebirth. France, which held large stocks of gold, refused to help Germany, and it was at that point that both countries withdrew into their national shells, even before Hitler came to power. The establishment of the Nazi regime raised a crucial problem. Should France envisage economic and financial relations with it on the same basis as with the Weimar Republic? Although for Hitler the facts were simple - the economy must serve rearmament -, it was on the contrary more difficult for the French governments to disregard frequently contradictory interests. Successive governments tried to safeguard French financial interests in Germany in return for economic advantages granted to the Reich. After 1938, these decisions were for some designed to save the peace and for others to gain the time needed for France to rearm. However, the respite depended on Hitler. 'This work, through the quality and breadth of its research, the depths of reflection, the accuracy with which the author has marshalled his facts and the well-supported and highly innovative conclusions he reaches, sheds light on an entire aspect of Franco-German relations whi A pesar de las cláusulas del Tratado de Versalles, el Reich consiguió consumar su recuperación económica a finales de los años 20. La crisis de 1929 sin embargo puso de manifiesto la fragilidad financiera de este renacer. Francia, que contaba con importantes reservas de oro, rehusó ayudar a Alemania, con lo que ambos países se replegaron sobres sus respectivos espacios nacionales antes incluso de la llegada al poder de Hitler. La instauración del régimen nazi suscitaba un problema crucial. ¿Cabía plantearse unas relaciones económicas y financieras con las mismas bases que habían regido con la República de Weimar? Mientras para Hitler los datos eran simples -la economía debía servir al rearme-, para los gobiernos franceses resultaba mucho más difícil hacer abstracción de intereses a menudo contradictorios. Los sucesivos responsables intentaron salvar los intereses financieros franceses en Alemania concediendo contrapartidas económicas al Reich. A partir de 1938, estas decisiones serían vistas por unos como una forma de salvaguardar la paz, por otros como una forma de dar el tiempo necesario al rearme francés. El dar un respiro sin embargo era algo que dependía de Hitler. "La calidad y alcance de la investigación, lo profundo de la reflexión, la precisión de la síntesis y el carácter innovador de conclusiones sólidamente estructuradas hacen que el libro consiga arrojar luz sobre todo un aspecto de las relaciones franco-alemanas que durante mucho tiempo ha permanecido en la sombra" (Raymond Poidevin).

Crise, cooperation economique et financiere entre etats europeens 1929-1933

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