Le monument de Noisseville

En 1846, Floréal Krattz est "répétiteur" (aujourd'hui, plus vulgairement, on dirait "pion" !) au Collège royal de Strasbourg (l'actuel Lycée Fustel de Coulanges. appuyé à la Cathédrale). Il faut imaginer Strasbourg avant les grandes percées, une ville encore médiévale. enserrée dans des fortifications, cernée de casernes, parcourue par ces canaux plus ou moins malodorants qui traversent des dédales de ruelles obscures... Un soir, de la fenêtre de sa chambre sous les combles, il aperçoit en ombres chinoises, dans le cadre jaune d'une autre fenêtre éclairée à Fa bougie, l'agression et sans doute le meurtre de ce qui semble être une jeune femme... La scène est intense et ne le laisse pas dormir. Dès le lendemain, sa curiosité le pousse à tenter de retrouver dans le quartier touffu et populaire qui lui fait face la tour où a pu se dérouler cet assassinat, Son enquête lui fera croiser des policiers royalistes et d'autres républicains, occupés à se discréditer les uns les autres, des idéalistes socialistes (le temps est aux révolutions), des bandes ce malfrats, des jeunes femmes plus ou moins perdues, de vrais pauvres et de faux riches, et tant d'autres sortes de gens. Une plongée extraordinaire dans ce XIXe siècle fourmillant, dans un Strasbourg qui n'a rien à envier à Whitechapel...

Les mystères de Strasbourg - Occasion

Quatre cadavres criblés de balles flottant au gré du courant à la pointe de la Bretagne. Ils étaient équipés de bibouteilles !
Etranges plongeurs perdus pour toujours dans les eaux froides de l?Ile d?Ouessant? La police de Brest identifie bientôt les défunts dont l?un était fiancé à l?énigmatique Gaëlle Malgorn, reine des Filets Bleus. L?inspecteur Gilbert Riffault de l?Office Central de Répression du Banditisme débarque alors incognito. Il s?installe aux comptoirs et écoute... La mort du gardien du phare de la Jument, puis celle de Léon Kerveur fanatique pêcheur de congres, tous deux découvreurs des quatre corps, ne simplifient pas sa mission. Gaëlle Malgorn, dernier témoin vivant, pourrait ne pas le rester...
Dans la brume, la grisaille, la tempête, l?inspecteur dénoue patiemment une affaire autrement plus embrouillée qu?une perruque dans une palangre. Et il découvrira, dans les eaux glauques du Fromveur, une nouvelle race de truands.

Plongée de nuit ; micmac à Ouessant

"La découverte des documents Krattz a causé un intérêt poli dans les milieux érudits. Le scandale provoqué par François Hoff, qui prétendait que Floréal Krattz n'avait jamais existé, ne dura pas". Mise en abyme ou canular littéraire ? Voici le roman de la création d'un écrivain.

Floréal Krattz - Ecrivain inachevé (1828-1870)

« Mademoiselle Wilhelmina Pierron, institutrice, se rendait à l'école Saint-Thomas, rue des Cordonniers, au petit matin, en longeant le bras de l'Ill sur le chemin de halage.
En passant sous le pont Saint-Martin, il lui sembla apercevoir, dans l'eau, sortant d'un bouquet d'algues, « à un pied de la berge, quelque chose comme une main ». Elle poussa un cri, mais nul ne l'entendit, car elle était seule. En arrivant à son école, elle informa sa directrice, qui haussa les épaules. » En cet hiver 1846, Floréal Krattz, le héros (malgré lui) des Mystères de Strasbourg, va devoir reprendre du service. Pris en étau entre Mina l'institutrice et le commissaire Engelberger, le jeune pion du collège royal va se faire correcteur d'imprimerie pour enquêter sur l'assassinat d'Alphonse Decker, imprimeur d'almanachs.
Est-ce un vol commis par des tortionnaires sans vergogne ? Un règlement de compte lié à ce trafic d'almanachs ? Ou, pire encore, cette affaire annonce-t-elle le retour du «Cogneur», ce malfrat de l'ombre qui avait mis sous sa coupe toute la pègre de Strasbourg ?

Le cadavre dans le canal

Dans cet ouvrage sont réunis des siècles de contes et légendes qui constituent l'imaginaire collectif de l'Alsace. À travers monts et vallées, à travers villes et bourgades beaucoup de mystères, de légendes et de vieilles histoires racontent l'Alsace d'antan. Avec une compilation de textes réunis par thème, vous découvrirez toute une série d'histoires à raconter lors des veillées au coin du feu. Des récits plus ou moins longs, des contes, de la poésie, des légendes que vous pourrez raconter en famille pour en savoir plus sur les mystères de l'Alsace.
François Hoff est professeur de lettres classiques à Strasbourg. Il est également le président des Évadés de Dartmoor, le cercle d'études holmésiennes alsacien. Grand érudit, spécialiste éminent du roman policier, il dirige la revue Le Carnet d'écrou, est l'auteur de nouvelles, d'un roman («Floréal Krattz», éd. Do Bentzinger, 2008), de plusieurs livres d'érudition et tient de nombreuses conférences sur l'oeuvre de Conan Doyle et le policier en général. Passionné par les récits de vie, il est également membre actif de l'association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique (APA). Au Verger Éditeur, il a publié «Les Mystères de Strasbourg» (2013), dirigé la traduction de «La Colline du pendu» et l'introduction de «Morte fontaine».

L'Alsace mystérieuse ; contes et légendes

Mars 1847. Floréal Krattz, qui se remet de la traque du redoutable Cogneur, se réjouit de retrouver, à son Casino littéraire, son vieil ami Thomas, devenu instituteur à Bellefontaine, dans les Vosges.
Thomas a le projet d'écrire un roman historique dont l'action se déroule en 1814, après la désastreuse campagne de Russie. À cette époque les armées hostiles à Napoléon ont passé le Rhin et des Cosaques errent dans les vallées vosgiennes.
Le roman de Thomas est basé sur une histoire vraie qu'il a recueillie à Bellefontaine. Il invite Floréal à y passer quelques jours avec lui, sur les traces de ce drame ancien.
Ce séjour sera mouvementé. Les braises couvent toujours sous la cendre...
Après Les mystères de Strasbourg et Le cadavre dans le canal, Floréal Krattz nous entraîne une nouvelle fois dans le XIXe siècle rhénan haut en couleur, avec toute la finesse de plume de François Hoff.

Les braises sous la cendre

« La découverte soudaine des documents Krattz a d'abord causé un intérêt poli dans les milieux érudits. Puis, avec la publication du premier volume du Journal de notre « écrivain inconnu », et surtout les belles éditions, financées par le Conseil Régional, de ses Contes d'almanach, de ses Nouvelles fantastiques, de ses Poésies diverses et de son grand roman historique Fabricius ou les partisans d'Altitona, un succès populaire de bon aloi fut au rendez-vous.
Le scandale provoqué naguère par François Hoff, qui avait participé à l'aventure dès son début, par la publication de son Floréal Krattz, écrivain inachevé (1828-1870) ne dura pas longtemps. Il prétendait que Floréal Krattz n'avait jamais existé ! La personne, et même l'oeuvre de l'écrivain, n'étaient que des inventions d'un groupe de faussaires stipendiés par le Conseil Régional ! Un colossal faux en écriture destiné à améliorer l'image touristique de notre région ! »

  Mise en abyme ou canular littéraire ? Voici le roman de la création d'un écrivain.

Ce titre a précédemment paru aux éditions do Bentzinger en 2008.

Le monument de Noisseville

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