Un omme appelle à faire disparaître de la surface de la terre les 6 millions 800 000 autres espèces qui nous concurrencent et nous encombrent sur la planète.
Et vite ! Allez Fifi, fissa !!!
Un manifeste pamphlétaire enragé, réjouissant et plein d'excès.

Contre les bêtes / contra las bestias

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

L'attente

Au cours de l'année 2018, quatre écrivains, Jacques Rebotier, Claudine Galea, Marie Cosnay et Fanny Taillandier, ont été invité·e·s à la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne (BIS) par la Maison des écrivains et de la littérature, leur passant commande d'un texte inédit. La règle du jeu était qu'ils sélectionnent un élément issu de leur rencontre avec la bibliothèque. Tour à tour, cet auteur et ces trois autrices relatent, s'il existe, le choix du livre en question, disent chacune et chacun dans son style littéraire très personnel, sa relation intime aux livres et à ce livre sélectionné, mettent en scène le lexique des bibliothèques, proposent des variations sur les noms pour dire ce que c'est qu'une bibliothèque et la mettre en relation avec une actualité brulante : accueil des " migrant·e·s ", manifestations des " gilets jaunes " et bribes autobiographiques.

Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne - Volume 2

Le chant très obscur de la langue suivi de Requiem

Elles ont qu'à s'adapter. Elles sont pas très flexibles, je trouve, les lucioles, c'est tous des assistés. Les lucioles servent à rien, les lucioles foutent rien, les lucioles sont des planquées, elles pensent rien qu'à baiser, elles pensent qu'à bouffer. Vers luisants, pareil. Ils comptent un peu trop sur l'univers-providence, je dis. Les lucioles et les vers luisants, c'est pas des gagnants.

Contre les bêtes - Description de l'homme, prologue

Lettre aux illettristes

Non ! N'ouvrez pas ce livre ! Ne le dépliez pas ! Et ne l'affichez pas ! Rentrez placards ! Sortez des murs ! Achevez d'imprimer les libraires ! Supprimez les imprimeurs ! Autodafez les éditueurs ! Avis-à-la-vie-à-la-mort : avisez pas les affiches 350 DPI ! Dévisagez-défigurez ! Visez-vous 2 D ! Côt-côt-côt-côt, quat' de couv' ! Et sautez lé zôteurs ! Fiche ton camp, ennemi lecteur !

22, Placards !

Il y a entre mes deux oreilles ce texte qui n'a jamais commencé et qui ne finira jamais, l'éternel monologue polyphonique, l'éternel dialogue, trilogue, infinilogue intérieur qui est le bruit de fond de notre langue de fond, l'infini coupage des paroles en un, deux, trois, quatre, sac du ressac, sac inusable et troué, et qui n'en finit plus de rouler-dévider son ressac percé, ho ! là ! qui parle ainsi à mes oreilles sans paupières ? Qui parle là ? Dites, vous qui parlez sans chercher à rien dire, dites-le-moi, qui parle ici, est-ce que c'est moi, ou bien c'est lui ?

Contre les bêtes / contra las bestias

Résumé

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Critiques

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