Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Fortune rapide

Catherine Sarlent, qui se retranche égoïstement dans une solitude volontaire, n'est pas autrement qu'une autre. Elle a besoin de tendresse et d'autant plus que son enfance a été perturbée par la mésentente de ses parents. La sérénité d'une vieille dame et la résignation d'une jeune infirme amorceront sa transformation. Sa mélancolie fera place à de plus nobles sentiments. Elle s'attachera à la guérison et au bonheur de la jeune Agnès, et elle accueillera pour elle-même un amour qui lui donnera tout son épanouissement.

Joie dans un ciel gris

Le corsage vert pomme

Un jeune avocat, Philippe d'Allan, revit intensément, au cours d'une cérémonie de mariage à laquelle il assiste par hasard, ce que furent pour lui des fiançailles rompues il y a deux ans. Il en souffre encore, surtout quand il aperçoit Nadine, son ancienne fiancée. Pour essayer de le secourir efficacement, sa tante lui fait rencontrer la pétulante Béatrice qui, avec son plaisir de vivre, possède également un esprit très sage et très droit. Bientôt, un sentiment plus fort que l'amitié naît entre les deux jeunes gens. Mais un soir, dans un restaurant, Philippe, par hasard, rencontre Nadine à nouveau et elle offre de le ramener chez lui en voiture, car il n'a pas pris la sienne. Va-t-il succomber malgré tout devant la beauté de la jeune femme ? Le gendarme Brunet dont, tout au long du récit, le lecteur aura pu apprécier le dévouement, le bon sens, joints à un bel humour, saura diriger le jeune avocat vers la voie du bonheur.

Un Gendarme tombé du ciel

Son père ruiné s'étant suicidé, Arlette, âgée de dix-huit ans, doit accepter l'hospitalité de ses cousines Davernis. La perspective ne l'enchante guère, ses parentes ayant une solide réputation de vieilles filles ridicules. Sa première journée dans la paisible maison blottie près de la cathédrale confirme ses craintes - Telcide qui régente la maisonnée, Rosalie, Jeanne et même Marie qui n'a guère que trente-cinq ans, ont, toutes l'allure de religieuses laïques.N'ont-elles jamais voulu d'autre vie que cette existence plate et quasi claustrale ? Le hasard met entre les mains d'Arlette le journal tenu jadis par l'une d'elles. Qui a rêvé du professeur Ulysse Hyacinthe et vu ses espoirs réduits à néant par une mère vaniteuse qui jugeait l'élu pas assez brillant ? Une enquête discrète lui apprend qu'il s'agit de Marie.Or l'amoureux évincé revient à ce moment dans la ville. Arlette décide de les réunir et découvre, après bien des peines, qu'à vouloir faire; le bonheur des autres on fait parfois le sien. L'histoire de Ces Dames aux chapeaux verts n'est pas seulement un conte qui finit bien, c'est aussi une délicate peinture de la vie provinciale que sa tendresse et son humour ont rendue célèbre.

Ces dames aux chapeaux verts

Gertrude, c'est tout simplement l'auto démodée dans laquelle le bon vieux comte Hervé de Bourgueil, érudit provincial et distrait, promène ses méditations et ses paperasses moisies. Il travaille actuellement à reconstituer l'histoire d'une aïeule de sa famille qui, au seizième siècle, fut mariée à sept ans par mesure de convenance. Le comte de Bourgueil n'est pas le seul à s'intéresser à cette vieille histoire : sa nièce de quatorze ans, amoureuse de Jean, qui en a dix-sept, entend se prévaloir de ce précédent historique pour pouvoir épouser son jeune prince charmant !... Entre l'oncle et la nièce, un aimable et captivant duel s'engage... Tout finira par un dénouement de bon sens et de raison, où le coeur trouve sa large part.

Gertrude et mon coeur

Florence, pour fêter ses dix-huit ans, obtient que son père, qui est veuf, abandonne pour quelques jours son existence trop absorbante de P. D. G. Adieu à l'air conditionné, aux dossiers et à la tour opprimante de vingt-cinq étages. D'autres tours se profilent à l'horizon, celles des châteaux du Périgord avec l'air pur, la liberté et les parfums du terroir ancestral. Par son journal, Florence nous apprend comment, par amour filial, elle fait un serment qui, bientôt, risque de lui coûter son propre bonheur. Mais l'action se déroule et le Périgord y joue un rôle important par son passé, son présent, et ses habitants pittoresques. C'est comme un feu d'artifice qui éclate sous la plume pleine d'humour et de verve, mais aussi d'observation, de Germaine Acremant. L'entreprise de Florence semble vouée à l'échec. Finalement, Charles IX, ce jeune roi dont se glorifient plusieurs châteaux du Périgord, est associé à un dénouement inattendu, avec lequel triomphe l'amour.

Fortune rapide

Résumé

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