La vie politique sous la troisieme republique (1870-1940)

Ce livre s'inscrit clans la série des recherches suscitées par l'enquête sur le personnel parlementaire de la Troisième République, entreprise par l'URA 1016 du CNRS, au sein du Centre d'histoire du xixe siècle qui asso­cie les Universités de Paris I et de Paris IV. Cet ouvrage porte sur une catégorie de sénateurs aujourd'hui oubliée : les inamovibles, nommés d'abord par l'Assemblée nationale, puis par le Sénat, conformément à la loi constitutionnelle du 24 février 1875. Jusqu'à la révision constitutionnelle de 1884, qui mit fin à ce mode de désignation, il y eut cent seize sénateurs inamovibles. Les diverses contributions réunies dans la première partie apportent des éléments de réflexion sur les origines sociales et la formation, les alliances et réseaux familiaux, les attitudes philosophiques et spirituelles, les liens avec le monde militaire, le barreau, le monde académique. Il fallait évo­quer leur enracinement provincial, leur place dans les conseils du gouver­nement, leur comportement politique grâce à quelques scrutins qui per­mettent au reste de décrire tendances et groupes dans le Sénat des débuts de la République. Enfin, les obsèques des sénateurs inamovibles et la mémoire qui les accompagne constituent comme le tombeau de ces « immortels » de la République. Les profils biographiques présentés ensuite trouveront sûrement l'attention de tous ceux qui s'intéressent aux élites socio-politiques de la France contemporaine. On découvre nombre de personnalités dont les débuts, non seulement professionnels mais politiques, datent de la monar­chie de Juillet, voire de la fin de la Restauration. Certaines de leurs exis­tences. et pas seulement celles des officiers de l'armée de terre ou de marine, sont marquées au coin du romanesque. Elles font revivre, comme en un éclair, l'histoire mouvementée de la France du xixe siècle, jalonnée par les révolutions, les changements de régime, les choix difficiles entre fidélité et ralliement. Ce livre éclaire une institution rarement étudiée et un personnel mal connu, qui doit tant à la France des notables, une France de propriétaires et de juristes, attachée au libéralisme.

Les immortels du Sénat, 1875-1918. Les cent seize inamovibles de la Troisième République

Faut-il le rappeler : Le Sillon est d'abord une revue née en 1894. Au sein de cette publication d'élèves du collège Stanislas, Marc Sangnier issu de la grande bourgeoisie, bientôt polytechnicien, joue un rôle croissant. Il prend en 1898 la direction du Sillon qui devient un mouvement de jeunesse, de formation religieuse et sociale, et prend son essor à Paris et en province. À partir de 1899, la revue se tourne vers l'éducation démocratique et se place sur le terrain civique. Son écho s'accroît : 75 adhérents au premier congrès en 1902, 1000 en 1904, 2194 en 1909. À partir de février 1907, "le plus grand Sillon" veut rassembler "toutes les forces qu'anime consciemment ou non l'esprit chrétien", affirmant une perspective non-confessionnelle. Le journal L'Éveil démocratique, bi-mensuel en octobre 1905, devient hebdomadaire en octobre1906. Le Sillon s'oriente désormais vers l'action politique, Marc Sangnier est candidat aux élections législatives, à une élection partielle en 1909, puis aux élections générales en 1910.

Le sillon de marc sangnier et la démocratie sociale

Ce volume sur les parlementaires de la Seine est publié dans le cadre de l'enquête sur le personnel parlementaire de la Troisième République, entreprise par le Centre d'Histoire du xixe siècle (Universités Paris I et Paris IV) associé au CNRS. Parallèlement au dictionnaire de ces parlementaires, un ensemble de contributions veulent éclairer le monde des élus, à la Chambre et au Sénat, du département de la Seine : Paris et sa proche banlieue. Origines et formation, activités professionnelles et associations, fortune, vie familiale, orientations spirituelles et philosophiques, itinéraires politiques, ce sont quelques-unes des interrogations qui s'efforcent de discerner l'originalité de ce personnel. Ce livre témoigne de l'intérêt de la démarche prosopographique et constitue un apport à l'histoire sociale et politique de la Seine et de la France de la Troisième République.

Les parlementaires de la Seine sous la Troisième République. Vol. 1

Crises et renouveau (de 1958 à nos jours)

Le MRP et la construction européenne

Une collection de référence sur l'histoire du christianisme. Dans la première moitié du XVIIe siècle, les passions religieuses héritées des Réformes du siècle précédent enflamment encore l'Europe. Mais elles s'apaisent peu à peu, et la notion de tolérance commence à s'imposer. Le christianisme confessionnel, qui pénètre en profondeur les institutions et les hommes, a atteint son "âge de raison". Les missions chrétiennes précèdent ou accompagnent dans le monde l'expansion des Européens. Le développement des sciences et l'éveil de l'esprit critique donnent à penser que l'aube des "Lumières" se lève sur l'humanité.

Histoire du christianisme - Tome 9, L'âge de raison (1620/30 - 1750)

Cet ouvrage, fruit d'un colloque organisé en janvier 2004 à l'Université Jean-Moulin-Lyon 3, apporte un éclairage neuf sur la Séparation de 1905 en abordant des sujets peu traités jusqu'ici. La laïcisation des lieux (églises et objets du culte, cimetières), en germe à la fin du XIXe siècle, connaît avec cette loi une sorte d'aboutissement. L'éventail des réactions est très large parmi les cultes concernés, chez les évêques, les laïcs militants, les fidèles pratiquants ou ayant pris une certaine distance à l'égard de l'Eglise catholique, mais aussi parmi les protestants et les juifs. Les territoires de l'Empire colonial, qui font l'objet de recherches universitaires renouvelées, ont connu une application modulée de la loi. Les contributions analysent les conditions de réception de cette loi, notamment en Afrique noire, en Algérie, dans les Antilles, en Guyane et en Indochine, et abord le rôle des missions protestantes dans les différents territoires français. Pour ouvrir la réflexion, l'avant-propos de Jean-Marie Mayeur opère une relecture de l'ensemble de l'historiographie de cet événement considéré comme fondateur. La postface d'Emile Poulat invite à s'interroger sur la place de la loi de Séparation dans les constructions de cette " laïcité publique " qui représente légitimement l'un des fondements les plus importants de la société française.

La séparation de 1905 - Les hommes et les lieux

À travers des essais de synthèse et des études de cas, ce livre veut, des principes romains aux expériences françaises, et dans une réflexion comparative, éclairer les notions de catholicisme social et de démocratie chrétienne, au long de l'histoire des XIXe et XXe siècles. Et l'auteur entend apporter une contribution aux débats actuels sur l'enseignement social de l'Église, sa signification et sa portée. Le catholicisme social a connu des expressions historiques et des lectures diverses parce qu'il n'est pas un système ou une idéologie, mais un enseignement sur la société. Il a pu au long de son histoire rencontrer des idéologies différentes, se charger de leur apport et leur imprimer sa marque. Par-delà ces vicissitudes historiques, le coeur du catholicisme social réside dans l'affirmation qu'il est des " prolongements sociaux du dogme " et qu'il est de la compétence de l'Église de parler sur les problèmes de société. Le retour à la doctrine sociale chrétienne dont on parle maintenant volontiers ne saurait signifier la répétition d'une doctrine figée, mais l'invite à une réflexion vivante, susceptible d'exercer un discernement chrétien sur les sociétés et les problèmes d'aujourd'hui.

La vie politique sous la troisieme republique (1870-1940)

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