Je m'appelle Eugène, je suis vieux, seul, les gens du village me font des misères, et une bande d'affreux armés jusqu'aux dents veut ma peau.
Je suis né avec un don qui ne sert à rien : je sais faire pousser des palmiers dans n'importe quel coin de la planète. Tout le monde s'en fout, et tout le monde a tort. Arrêtez-vous un instant à l'ombre d'un palmier, et vous verrez qu'il est là, le sens de la vie.

Coeur tam-tam

Pour son cinquantième anniversaire, Christian Grimault invite avec faste ses amis les plus proches : il s'adjoint même les services d'un aboyeur, chargé d'annoncer l'arrivée des invités à sa soirée, qu'il veut inoubliable. Et elle le sera : nul convive ne franchit son seuil, tous ayant mieux à faire... La foire aux vanités attendue se métamorphose alors en une fantasque nuit d'ivresse et de remise en question : Christian Grimault a réussi dans la vie, mais a-t-il réussi sa vie ? 
Deux nouvelles caustiques et jubilatoires, par l'auteur de Malavita.

L'aboyeur - L'origine des fonds

«Faites n'importe quoi, mais que ce soit le moins cher possible.» C'est la proposition que fait un producteur de télévision à quatre scénaristes prêts à tout pour travailler. Même créer un feuilleton qui n'est pas destiné à être vu... Il ne faut jamais proposer à des raconteurs d'histoires d'écrire tout ce qui leur passe par la tête. Ils pourraient s'en donner à cœur joie.

Saga: Pièce en sept tableaux

La boîte noire et autres nouvelles

Απόσπασμα- Χιλιάδες προσκυνητές θα έρθουν να προσευχηθούν στα πόδια του Αγίου. Θα πρέπει να χτιστεί ένα νέο ξωκλήσι, να οργανωθούν δεήσεις και τα λοιπά… Αύριο θα είναι μια μεγάλη μέρα. Εσάς πώς σας φαίνονται όλα αυτά ; - Ό,τι χειρότερο. Δεν είχα προβλέψει τίποτα απ' όλα αυτά. Τίποτα. Ούτε το παλιρροϊκό κύμα των εμπόρων ούτε την απόβαση των Αμερικάνων ούτε την πωρωμένη απληστία των κατοίκων του χωριού ούτε το δάκτυλο Κυρίου που δείχνει τον τόπο του μυστηρίου. Εγώ ήθελα μόνο μια μικρή λάμψη, ένα άκοπο θαυματάκι, και μπάστα, θα γύριζα σπίτι μου με μια μικρή πρόσοδο. Αυτό είναι όλο. […] Γιατί όλα ήταν ήδη μέσα μου, θαμμένα. Κάτι ανάμεσα σε ελληνική τραγωδία και ιταλική κωμωδία. Δεν ξέρουμε πια με σιγουριά σε τι είδος βρισκόμαστε, σε ένα δράμα όπου κρατιόμαστε για να μη γελάσουμε ή σε μια μπουφόνικη φάρσα που αποπνέει μια παράξενη μυρωδιά. Ούτε θρήνος ούτε μάθημα ούτε ηθικό δίδαγμα. Μόνο μια ωδή στην άτακτη οπισθοχώρηση των ηττημένων, ένα ποίημα που υμνεί την παντοδυναμία του παραλόγου έναντι της κοινής λογικής…Βιογραφικά στοιχείαΟ Τονίνο Μπενακουίστα, Γαλλοϊταλός συγγραφέας γεννημένος στα περίχωρα του Παρισιού το 1961, γράφει στο πολυβραβευμένο βιβλίο του μια ιστορία πικρόχολη και νοσταλγική με πολύ χιούμορ, όπου εμπλέκονται Ιταλοί μετανάστες στη Γαλλία, η φιλία μ έναν απερίγραπτο τύπο, μια δύσκολη σχέση μ έναν πατέρα, μια ακαταλαβίστικη κληρονομιά στα πατρογονικά εδάφη σ ένα χωριουδάκι πάνω απ την Πίζα, ένα παιχνίδι θησαυρού, ένας δευτεροκλασάτος Αγιος μ ένα θαύμα κρασιού σ έναν μισοεγκαταλελειμμένο αμπελώνα που βγάζει ένα άθλιο κρασί, το φάντασμα του φασισμού, η Μαφία και το Βατικανό.Το βιβλίο "Η Κωμωδία των αποτυχημένων" έχει τιμηθεί το 1991 με το Μεγάλο Βραβείο της Αστυνομικής Λογοτεχνίας, το Τρόπαιο 813 για το καλύτερο μυθιστόρημα και Βραβείο Μυστηρίου της Κριτικής.

La commedia des ratés

"- Vous savez, on peut mêler l'histoire de la criminalité à celle de la peinture. Au début, on peignait comme on tue, à main tue. L'art brut, on pourrait dire... L'instinct avant la technique. Ensuite est intervenu l'outil, le bâton, le pinceau. Un beau jour, on s'est mis à peindre au couteau. Regardez le travail d'un Jack l'Éventreur... Et puis on a inventé le pistolet. Peindre au pistolet apportait quelque chose de définitif et radical. Et maintenant, à l'ère terroriste, on peint à la bombe, dans la ville, dans le métro. Le graffiti anonyme qui saute au coin de la rue..."

Trois carrés rouges sur fond noir

Une famille d'Américains s'installe à Cholong-sur-Avre, en Normandie. Fred, le père, se prétend écrivain et prépare un livre sur le Débarquement. Maggie, la mère, est bénévole dans une association caritative et se surpasse dans la préparation des barbecues. Belle, la fille, fait honneur à son prénom. Warren enfin a su se rendre indispensable pour tout et auprès de tous. Une famille apparemment comme les autres, en somme. 

Une chose est sûre, s'ils emménagent dans votre quartier, fuyez sans vous retourner...

Malavita

Comment se souvenir de ce que l'on faisait le 17 juillet 1994 à vingt-trois heures précises, même si c'est une question de vie ou de mort ? Comment rencontrer ouvertement sa maîtresse devant une épouse maladivement jalouse, sans que celle-ci s'en aperçoive ? Comment imaginer un plan infaillible pour ne pas appeler sa femme du prénom de sa maîtresse du moment ? Et comment diable se débrouiller pour que personne, et surtout pas l'unique réparateur du village, ne sache que l'on regarde des films X en cachette, quand la cassette se coince à l'intérieur du magnétoscope ? Les héros de ces dix nouvelles sont des personnages bien ordinaires, confrontés à des situations extraordinaires, et qui, de petites lâchetés en mensonges minables, vont se retrouver fatalement dans une position aussi intenable que réjouissante...

Tout à l'ego

«- Vous savez, on peut mêler l'histoire de la criminalité à celle de la peinture. Au début, on peignait comme on tue, à main tue. L'art brut, on pourrait dire... L'instinct avant la technique. Ensuite est intervenu l'outil, le bâton, le pinceau. Un beau jour, on s'est mis à peindre au couteau. Regardez le travail d'un Jack l'Éventreur... Et puis on a inventé le pistolet. Peindre au pistolet apportait quelque chose de définitif et radical. Et maintenant, à l'ère terroriste, on peint à la bombe, dans la ville, dans le métro. Le graffiti anonyme qui saute au coin de la rue...»Gallimard Folio 2616

Coeur tam-tam

Résumé

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