La fabrique des Rougon-Macquart - Edition des dossiers préparatoires Volume 2

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Une page d'amour (Les Rougon-Macquart, #8)

« Elle sanglotait. L'abbé Faujas avait redressé sa haute taille, il s'approcha de Marthe, laissa tomber sur elle son mépris de la femme.- Ah ! misérable chair ! dit-il. Je comptais que vous seriez raisonnable, que jamais vous n'en viendriez à cette honte de dire tout haut ces ordures... Oui, c'est l'éternelle lutte du mal contre les volontés fortes. Vous êtes la tentation d'en bas, la lâcheté, la chute finale. Le prêtre n'a pas d'autre adversaire que vous, et l'on devrait vous chasser des églises, comme impures et maudites.- Je vous aime, Ovide, balbutia-t-elle encore ; je vous aime, secourez-moi. »

La Conquête de Plassans (Les Rougon-Macquart, #4)

In January 1898 Émile Zola took an important part in the defense of Captain Alfred Dreyfus, a French Jew unjustly accused of selling military secrets to Germany. On the front page of a Paris newspaper, the novelist published a terrific denunciation of French government officials, entitled “J’accuse…!” (“I Accuse…!”) It was written as an open letter to Félix Faure, President of the French Republic, and accused the government of anti-Semitism in the Dreyfus Affair. The brave letter had much to do with freeing Dreyfus in 1899.This Kindle edition, equivalent in length to a physical book of approximately 20 pages, includes the complete text, in English, of Zola’s open letter to the French President.Includes supplemental material:•About Alfred Dreyfus•About Émile ZolaAbout the Author:Émile Zola (1840-1902) was a French novelist and critic. Other works include “Nana,” “Germinal,” and “La Terre.”

L'Affaire Dreyfus: La Vérité en marche

Jean, ce matin-la, un semoir de toile bleue noue sur le ventre, en tenait la poche ouverte de la main gauche, et de la droite, tous les trois pas, il y prenait une poignee de ble, que d'un geste, a la volee, il jetait. Ses gros souliers trouaient et emportaient la terre grasse, dans le balancement cadence de son corps; tandis que, a chaque jet, au milieu de la semence blonde toujours volante, on voyait luire les deux galons rouges d'une veste d'ordonnance, qu'il achevait d'user.

La Terre (Les Rougon-Macquart, #15)

Les Rougon-Macquart doivent se composer d'une vingtaine de romans. Depuis 1869, le plan general est arrete, et je le suis avec une rigueur extreme. L'Assommoir est venu a son heure, je l'ai ecrit, comme j'ecrirai les autres, sans me deranger une seconde de ma ligne droite. C'est ce qui fait ma force. J'ai un but auquel je vais. Lorsque l'Assommoir a paru dans un journal, il a ete attaque avec une brutalite sans exemple, denonce, charge de tous les crimes. Est-il bien necessaire d'expliquer ici, en quelques lignes, mes intentions d'ecrivain? J'ai voulu peindre la decheance fatale d'une famille ouvriere, dans le milieu empeste de nos faubourgs. Au bout de l'ivrognerie et de la faineantise, il y a le relachement des liens de la famille, les ordures de la promiscuite, l'oubli progressif des sentiments honnetes, puis comme denoument, la honte et la mort. C'est de la morale en action, simplement. L'Assommoir est a coup sur le plus chaste de mes livres. Souvent j'ai du toucher a des plaies autrement epouvantables. La forme seule a effare. On s'est fache contre les mots. Mon crime est d'avoir eu la curiosite litteraire de ramasser et de couler dans un moule tres travaille la langue du peuple. Ah! la forme, la est le grand crime! Des dictionnaires de cette langue existent pourtant, des lettres l'etudient et jouissent de sa verdeur, de l'imprevu et de la force de ses images. Elle est un regal pour les grammairiens fureteurs. N'importe, personne n'a entrevu que ma volonte etait de faire un travail purement philologique, que je crois d'un vif interet historique et social. Je ne me defends pas, d'ailleurs. Mon oeuvre me defendra. C'est une oeuvre de verite, le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple. Et il ne faut point conclure que le peuple tout entier est mauvais, car mes personnages ne sont pas mauvais, ils ne sont qu'ignorants et gates par le milieu de rude besogne et de misere ou ils vivent. Seulement, il faudrait lire mes romans, les comprendre, voir nettement leur ensemble, avant de porter les jugements tout faits, grotesques et odieux, qui circulent sur ma personne et sur mes oeuvres. Ah! si l'on savait combien mes amis s'egayent de la legende stupefiante dont on amuse la foule! Si l'on savait combien le buveur de sang, le romancier feroce, est un digne bourgeois, un homme d'etude et d'art, vivant sagement dans son coin, et dont l'unique ambition est de laisser une oeuvre aussi large et aussi vivante qu'il pourra! Je ne demens aucun conte, je travaille, je m'en remets au temps et a la bonne foi publique pour me decouvrir enfin sous l'amas des sottises entassees.

L'Assommoir

Dernier descendant des Rougon, le docteur Pascal semble avoir échappé à la malédiction qui pèse sur cette famille. Méprisant les ambitions financières et politiques de sa famille, il se consacre à la recherche scientifique. Il saura communiquer cette passion à sa nièce Clotilde et celle-ci continuera l'oeuvre de son oncle en élevant avec sérénité le fils qu'il lu a donné.

Le docteur Pascal (Les Rougon-Macquart, #20)

L'assomoir: A la recherche d'un art nouveau; Un tableau exact de la vie du peuple; Misère et alcool; Index des thèmes, page 79

La fortuna de los Rougon (1871) es la primera novela de la serie Les Rougon Macquart, de Émile Zola.La historia comienza con Adelaida Touque, hija de campesinos acomodados, que vive en una ciudad de la región de Provenza llamada Plassans (trasunto de Aix-en-Provence y de Lorgues). Adelaida se casa con un jardinero empleado de la familia, Rougon, con quien tiene un hijo, Pierre. Viuda muy joven, se convierte (ante la incredulidad y el rechazo de la sociedad de su entorno) en la amante de un cazador furtivo y contrabandista, Macquart, con el que tendrá dos hijos bastardos, Úrsula y Antonio. A la muerte de su amante, Adelaida caerá en una especie de abandono y semilocura. El hijo mayor de Adelaida, Pierre, que va a personificar la ambición y el ansia de poder, reniega de su condición de campesino y se convierte en un pequeño comerciante burgués gracias al matrimonio interesado con Felicidad Puech. Ambos conspirarán para hacerse con el poder en Plassans con ocasión del golpe de Estado de Napoleón III que acaba con la I República francesa e instaura el llamado II Imperio.

La fabrique des Rougon-Macquart - Edition des dossiers préparatoires Volume 2

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