splash screen icon Lenndi
splash screen name leendi
Berlioz à fleuret moucheté - Avec une lettre inédite de Berlioz | Sarah Caussé • Jeanne Caussé
Berlioz à fleuret moucheté - Avec une lettre inédite de Berlioz | Sarah Caussé • Jeanne Caussé

Berlioz à fleuret moucheté - Avec une lettre inédite de Berlioz

Publié par Maisonneuve & Larose, le 02 octobre 2003

145 pages

Résumé

Ce livre a l'ambition de restituer Berlioz dans son temps, à travers les textes d'Henri Blaze de Bury et de Paul Scudo que la Revue des Deux Mondes publia entre 1838 et 1869. En juillet 1836, Émile de Girardin (rédacteur en chef du journal la Presse) est provoqué en duel au bois de Vincennes par Armand Carrel. Il venait de publier dans son journal une note injurieuse sur ce dernier. Carrel sera enterré à Saint-Mandé quelques jours plus tard. En novembre 1840, Berlioz demande à François Buloz, directeur de la Revue des Deux Mondes, un droit de réponse afin de réparer " des erreurs de faits " commises lors de la critique de son Festival. Ce dernier fera la sourde oreille. Les textes reproduits ici renvoient au climat d'une époque tumultueuse, où tous les coups étaient permis. Berlioz, lui-même critique musical, savait en donner, mais, en cas de besoin, ses amis, Franz Liszt, Théophile Gautier, joseph d'Ortigue et bien d'autres, répondaient à son appel. Henri Blaze de Bury écrit en 1856 : " J'aurais voulu, je le confesse, voir se mêler à ces connaissances techniques, sans lesquelles il ne saurait y avoir d'opinion sérieuse, une plus grande dose de sentiment, une tendance en quelque sorte plus littéraire, plus organique par ses rapports avec les arts et leur histoire. " Berlioz, qui a souffert des flèches lancées assidûment aussi bien par Scudo que par Blaze de Bury ne bénéficiera que très peu de cette " plus grande dose de sentiment " qui n'a émergé qu'avec parcimonie. Mais que peut susciter la critique d'antan d'une verve si déployée ? Un aperçu complémentaire sur l'œuvre de Berlioz ! En ce XXIe siècle où la critique est moins " vacharde " et de plus en plus frugale, le regard du compositeur et pianiste Michaël Levinas nous permet de mieux comprendre ces textes rarement cités. Pour jouer à fleuret moucheté, des touches ont été puisées dans divers écrits et journaux de l'époque et dans les Mémoires, la Correspondance et les Grotesques de la musique de Berlioz. Si la critique blesse l'homme, elle ne tue heureusement pas l'artiste.

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques

Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎