Indépendant et incisif, parfois sarcastique, toujours provocant, Debussy a exercé le métier de critique avec une grande liberté. En exprimant des jugements sur les compositeurs de son temps et sur ceux du passé, il révèle quelles sont les œuvres qui ont nourri sa propre sensibilité.

Monsieur Croche

Une aventure insolite au pays des jouets, où il est question d'amour, de jalousie, de batailles... Poupées, soldats et polichinelles prennent vie grâce à la musique merveilleusement expressive de Claude Debussy. Une histoire racontée par Muriel Bloch, d'après le livret d'origine. Composée par Debussy pour le piano, la version proposée est orchestrée et interprétée par l'Ensemble Carpe Diem pour violon, alto, violoncelle, harpe, flûte jouant piccolo, hautbois jouant cor anglais et percussions.

La boîte à joujoux

Debussy ne concevait pas le genre de l'étude comme un outil de développement de la virtuosité ou de la rapidité. Il était plutôt concentré sur le raffinement du toucher et la production de tonalités colorées. Entre autres choses, il privilégiait les divers intervalles, embellissements, de même que les arpèges et accords. Cette grande école de piano se manifestait dans une série de compositions qui sont également des pièces de concert efficaces.

Debussy ; 12 études

Debussy publia en 1915 les Six Epigraphes antiques pour piano à quatre mains (ainsi qu'une version à deux mains) qu'il avait écrits à partir de motifs d'une musique de scène composée 15 ans plus tôt pour accompagner la récitation des Chansons de Bilitis de son ami Pierre Louÿs, partition qu'il ne faut pas confondre avec les trois mélodies qui portent le même titre. En 1990, j'eus - après bien d'autres ! - l'idée de réaliser une version instrumentale de ces Epigraphes à l'attention des musiciens professeurs à l'Ecole nationale de musique de Chalon-sur-Saône, dont j'étais alors directeur. Je me procurai donc cette musique de scène initiale, très différentes des Epigraphes, car constituée de courts fragments écrits pour cinq instruments : deux flûtes, deux harpes et célesta. Je puisai là (ou même y vérifiai) mon idée première d'avoir recours à deux flûtes et à la harpe, en complétant l'instrumentation d'un quintette à cordes soliste, et des autres vents dont les timbres me semblaient suggérés par la version pianistique : hautbois, clarinette, basson, cor. A mon sens, la transcription n'est pas d'abord une appropriation, mais peut-être une forme de lecture et d'interprétation d'un texte qui vous touche particulièrement : dans le cas présent, essai de rendre explicites les couleurs contenues en filigrane dans le "blanc et noir" du piano ! Jean-Marie Morel

Six Épigraphes antiques (vol. 1) - 1. Pour invoquer Pan, dieu du vent d’été

Quatuor - claude debussy

The famous Golliwogg's Cakewalk is the final piece from Debussy's cycle Children's Corner which consists of 6 miniatures for piano, written for his daughter in the years 1906-1908. The style corresponds to that of ragtime, a dance which was in vogue around the turn of the century. In the middle section, he parodies several times the beginning of the opera Tristan and Isolde by Richard Wagner with whom Debussy had a rather ambiguous relationship. The present arrangement now allows musicians to play the popular movement in a version for melodic instrument with accompaniment. Instrumentation : alto saxophone in Eb and piano

Golliwogg's Cakewalk - extrait de "Children's Corner". alto saxophone in Eb and piano.

Rares les compositeurs qui sont aussi des épistoliers. Avec Berlioz et Chabrier, Debussy, parmi les Français, est de ceux-là. Primesautier, volontiers caustique, il déploie, au fil de sa correspondance, comme dans son oeuvre musicale, une liberté que ne cessent d'affiner lectures et rencontres. Comme l'a souligné son ami Louis Laloy, Debussy a le sens des "expressions frappantes, cette surprise d'images justes, surtout ce sentiment profond de la musique, avoué en si peu de mots, mais si émus" . Ce volume comprend plus de trois mille lettres et contrats, dont un peu plus de deux mille cinq cents lettres du compositeur. Parmi ses nombreux correspondants se détachent des musiciens, bien sûr - Ysaÿe, Messager, Caplet, Chausson, Dukas, Stravinsky, Varèse -, mais aussi des écrivains - Louÿs, Toulet, Segalen, D'Annunzio -, avec lesquels il entretint un commerce amical. On le découvre sous de multiples facettes : un musicien exigeant, un lecteur curieux et attentif, un ami fidèle et drôle, un père affectueux. Même s'il ne faut pas noircir une existence qui connut maints succès et satisfactions, l'intransigeante solitude de l'artiste apparaît aussi avec un relief accusé. Cette correspondance forme donc une attachante autobiographie en même temps qu'un tableau très personnel de la vie musicale parisienne autour de 1900, depuis les années symbolistes jusqu'à l'époque des Ballets russes.

Correspondance: (1872-1918)

The famous Golliwogg's Cakewalk is the final piece from Debussy's cycle Children's Corner which consists of 6 miniatures for piano, written for his daughter in the years 1906-1908. The style corresponds to that of ragtime, a dance which was in vogue around the turn of the century. In the middle section, he parodies several times the beginning of the opera Tristan and Isolde by Richard Wagner with whom Debussy had a rather ambiguous relationship. The present arrangement now allows musicians to play the popular movement in a version for melodic instrument with accompaniment. Instrumentation : flute and piano

Monsieur Croche

Résumé

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